Le site QG est arrivé !

16/12/2019

Nous vous avions annoncé un nouvel espace médiatique au service du peuple avant Noël 2019 : le voici. Sans argent de l’Etat, sans oligarque en coulisses, sans publicité, sans fil à la patte le reliant à un parti ou à une organisation quelconque, il ne vit que pour vous et grâce à vous

Promesse tenue. Nous vous avions annoncé un nouvel espace médiatique au service du peuple avant Noël 2019 : le voici aujourd’hui. Sans argent de l’Etat, sans oligarque en coulisses, sans publicité, sans fil à la patte le reliant à un parti ou à une organisation quelconque, il ne vit que pour vous et grâce à vous, et n’a d’autre intérêt que l’intérêt général, partout bafoué aujourd’hui dans notre pays.

Afin de garantir notre totale cohérence, nous avons également renoncé à prétendre aux subventions des Gafas, dont l’argent arrose aujourd’hui la création ou le développement de la plupart des sites de médias français, à l’insu de leurs usagers, avec des conséquences incalculables à terme pour les libertés publiques.

QG se voit désormais doté d’un site web, seul à même de garantir l’indépendance de ses diffusions. Alors que des nuages noirs s’amoncèlent sur la circulation des opinions via YouTube et Facebook, que l’opacité règne plus que jamais sur les connivences entre le pouvoir et les multinationales qui ont la main sur les réseaux sociaux, cet investissement s’est avéré indispensable, quel que soit son coût pour un jeune média.

Nous voici désormais dotés d’un site à même de contourner la plupart des censures qui se multiplient. Nos principes, exprimés dans le manifeste republié ici même, restent identiques. Ils ne nous rattachent pas à un camp autre que celui de l’émancipation sous toutes formes, de la justice en faveur du grand nombre, de la reconquête de libertés fondamentales menacées à un degré que peu d’esprits lucides avaient su entrevoir à la veille de l’élection d’Emmanuel Macron.

Aux programmes audiovisuels que vous avez pu découvrir depuis six mois, au travers de quarante émissions ou reportages déjà produits par QG, s’ajouteront désormais des textes et des tribunes écrites. Ils nous permettront d’accueillir chaque semaine les réflexions de nos nombreux frères de combats, que ceux-ci soient intellectuels, activistes ou journalistes.

Les trois mois qui s’annoncent seront décisifs. Nous allons ensemble tenter de relever le défi de l’information libre, et seule votre participation pourra le permettre. Vous qui lisez ces lignes, vous avez peut-être déjà contribué à rendre possible la naissance de QG, que vous ayez contribué à notre campagne de financement participatif sur KissKissBankBank, ou que vous vous soyez abonné depuis la rentrée. Reste la possibilité d’offrir dès aujourd’hui un abonnement à vos proches, et celle de convaincre autour de vous. Un nouveau défi se présente en effet à nous désormais : prouver la viabilité du modèle exigeant de média que nous avons choisi. La liberté est un rude exercice, sa possibilité se prouve seulement en avançant, son risque est toujours élevé. Sans financement autre que le vôtre, nous n’avons d’autre recours que de faire masse le plus vite possible. Nous comptons sur vous pour lever ensemble tous ces obstacles. Plus tôt nous serons nombreux, plus vite nous retrouverons une voix.

Aude Lancelin

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1 Commentaire(s)

  1. Bonjour
    J’aimerais laisser un commentaire ( à transmettre éventuellement aux intéressés) à propos de la dernière émission de contre-courant avec Anasse Kazib et Alain Badiou. En effet, si les deux semblaient d’accord sur la nécessité de mettre au point un programme transversal, permettant éventuellement aux différentes composantes du mouvement populaire de s’unifier, ni l’un ni l’autre ne proposait d’idée quant au contenu – ce qui rendait un peu opaque la proposition d’un travail politique transversal dont se chargeraient des militants politiques, pas forcément déjà organisés mais s’organisant à cette occasion. Je voudrais faire plusieurs propositions en ce sens, ce sont des pistes, partant d’un accord sur la vision générale d’un militant communiste proposée par Marx: voir l’ensemble, voir « mondialement » et se poser la question de la propriété.
    1) A propos des retraites, je proposerai de mettre en discussion un ajout positif concernant les plus défavorisés en la matière: soit la revendication précise que les ouvriers retraités étrangers puissent toucher l’intégralité de leur retraite dans leur pays d’origine sans être obligé de revenir en France au moins un fois par an. C’est un point précis, qui pourrait même éventuellement être « imposé » aux bureaucraties syndicales, qui rendrait le mouvement très populaire dans les quartiers, les foyers de travailleurs étrangers et aussi à l’étranger même ( familles des retraités etc). Comme vous le savez peut-être, un ouvrier étranger qui ne revient pas toucher sa retraite en France voit sa retraite « indexée » sur « le niveau de vie du pays d’origine », soit fortement amputée, injustice flagrante qu n’est pas appliquée aux français allant prendre leur retraite sur des plages exotiques et peu chères – et ces ouvriers ont bien sûr cotisé plein pot pendant toute leur vie de travail en France.
    2) Anasse Kazib s’est rendu compte qu’à PSA la plupart des ouvriers sont des intérimaires embauchés sur des durées très courtes. C’est ce cas partout. Renault Flins par exemple embauche les ouvriers intérimaires « à la semaine », ce qui ramène à la condition des prolétaires du 19é siècle. Ce point doit évidemment être mis sur le tapis si on veut parler de quelque chose comme « mouvement ouvrier ». Je proposerais comme mot d’ordre minimum, pas d’embauche inférieure à… à discuter, trois mois me parait minimum. Dans le même ordre d’idées, on ne peut se passer de traiter la question des fermetures d’usine – qui peut faire le lien avec le mouvement gilets jaunes en proposerais: aucune fermeture d’usine, rachat obligatoire par l’Etat de tout site fermé – éventuellement jusqu’à acquisition par nouvel acquéreur… (j’avais posé déjà un blog sur ce point sur Mediapart à propos du film « en guerre  » et n’y insiste pas
    3) Non aux privatisations = en positif maintien et rétablissement du service public en ce qui concerne les trois grandes exigences populaires de partout dans le monde ( ce point selon les souhaits d’Anasse nous ferait connaitre positivement partout) à savoir école éducation transports. Ce point fait évidemment le lien avec les gilets jaunes et provinces abandonnées: maintien des écoles, des services de santé, réouverture des lignes de chemin de fer etc… J’insiste sur la discussion populaire nécessaire de ce que cela signifie pas uniquement de la part de l’Etat. Il y a là un élément de dictature du prolétariat » en un sens précis, voire disons de dictature populaire. En effet cela signifierait par exemple: a) que les médecins récemment diplômés acceptent d’être affectés par l’Etat là où on a besoin d’eux ( déserts médicaux) comme c’était d’ailleurs le cas pour les profs ( on pourrait aussi mettre en discussion que les profs soient affectés de même, les mieux classé étant attribués d’office aux quartiers défavorisés qui ont besoin des meilleurs professeurs – alors qu’actuellement c’est le contraire). Je continue mon exemple sur le service public hospitalier que je connais le mieux. Il me parait clair que le public souhaiterait voir réouvrir les consultations hospitalières le samedi matin, donc accessibles aux gens qui travaillent. Vous vérifierez facilement qu’il n’y en a plus une seule en région parisienne. Ici ce n’est pas l’Etat qui est en cause mais les médecins qui ne veulent plus travailler le samedi même à tour de rôle: donc élément de discussion populaire obligeant mes médecins à se positionner comme tels vis-à-vis des missions du service public. J’ajoute que ceci serait un élément favorable au désencombrement des urgences. Par ailleurs il faudrait rendre au service public ce qui est déjà privatisé dans les hôpitaux publics: nombre de services de radiologie par exemple, mais je pense aussi aux « consultations privées » des médecins à l’intérieur de l’hôpital public, consultations pour lesquelles ils utilisent l’infrastructure et le personnel de l’hôpital, mais pour lesquelles en outre ils sont payés deux fois: par leur patient privé plus par l’hôpital qui leur verse un salaire temps plein alors qu’ils consacrent une partie de leur temps à leur travail privé. Ma proposition: que leur salaire corresponde au temps qu’ils consacrent effectivement au public, ce qui permettrait d’ailleurs de récupérer de l’argent pour embaucher du personnel paramédical ou médical manquant partout. Etc… ceci n’set qu’à titre d’exemple de discussions à ouvrir « au sein du peuple » sur ce qu’est le service public et les exigences qui en résultent. Je pourrais continuer mais ceci est à titre d’exemple
    Bien cordialement
    Cécile Winter

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