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« Macron: 6 ans de chaos »Avec N. Meilhan, D. Maïsto, F. Boulo et H. Bernat

Émission du 03/07/2023

Aude Lancelin a reçu en direct plusieurs invités pour analyser la situation chaotique de la France, alors que les crises sociales s’enchaînent sous ce deuxième quinquennat Macron. À ses côtés, Nicolas Meilhan, ingénieur et membre des Éconoclastes, François Boulo, avocat et figure des Gilets jaunes, Didier Maïsto, journaliste et ex-patron de Sud Radio, et Harold Bernat, professeur de philosophie et essayiste

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28 Commentaire(s)

  1. Oui, on peut résumer notre projet de société à des nantis et des gueux, clivés les vieux étant plutôt nantis, les gueux plutôt jeunes, dont l’affrontement ne peut qu’ être une guerre civile ou une déséquilibre brésilien. Quel échec pour le pays des droits humains !

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  2. Discussion vraiment intéressante ! D’autant plus que l’on sent que les points de vue des intervenants ne sont pas forcément identiques, mais que la convergence de leurs objectifs est réelle : ça fait du bien au moral. J’ai juste envie de mettre un bémol. Un GROS GROS BÉMOL !!! J’aurais aimé pouvoir écrire « vos intervenant·e·s ». Songez-y svp pour les prochains débats …
    Et merci pour votre média 🙂

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  3. .
    De bons arguments de vos invités, sur les écarts de salaires, sur les élites aux pantoufles d’or 😉 , sur la concentration des média entre les mains d’ultra-privilégiés et la politique qui en résulte ( rôle central, on le voit, on le sait ), pour le pouvoir qui les enrichit chaque jour davantage ( liés ensemble comme le doigt et l’anneau ), sur la guerre inévitée ( au moins, vue d’ici ), en tant qu’arme pré-électorale, hexagonale …, etc.
    Bels et bons arguments qu’on prend, certes, mais imaginer un instant que macron qui n’a, comme ce fut dit, rien fondé, ni famille, ni belle ouvrage, ni art, mais au contraire, ce fut dit aussi, détruit tout souffle démocratique vivant ( politiques, syndicats, manifestants … ) sur son passage, comme le Hun célèbre 🙂 de nos livres d’images, pourrait, ne serait-ce qu’un instant, avoir pu être le consensuel président attendu ( car l’incarnation qu’imposent nos institutions tant qu’elles demeureront, toujours fait défaut et on ne voit rien venir à l’horizon … ), – bien que voté et revoté par castors interposés -, est une vue ( aberrante ) de l’esprit.
    En cela Harold Bernat, en particulier, parle juste et parle d’or : macron-le-fake . « La démocratie repose sur la vérité » « les dictatures reposent sur le mensonge ».
    On a tous vue sur les rues de nos villes incendiaires, encore hier …
    .

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    1. Tombé par hasard sur ce fil lors de ma déambulation matinale sur QG, je découvre votre com posté hier en milieu de journée

      « Macron-le-fake », « tout sonne faux chez Macron » sont des sorties d’Harold Bernat qui m’ont percuté l’oreille à l’écoute de ce plateau

      La vérité n’a plus ni part ni place dans nos médias et institutions qui ont fait de la parole publique un flot de mensonges et manipulations

      Nous reste la colère pour conjurer le sort le cri pour défier la mort le trait (d’esprit) pour rappeler le vrai le rire pour nous réjouir et le chant pour retrouver la vie

      Votre prose musicale et acérée (j’ai relevé de belles consonances et assonances dans votre texte) fait vivre un peu de tout cela. Chapeau bas, elle m’a swingué le cerveau en pointant le vrai dans « le faux » ! Macron le Fake… Macron le Faux ! Même tableau 😏

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  4. BONJOURBON BONBON,
    Je me permet de soumettre un entretien avec Malika Mansouri psychologue au sujet de la révolte des jeunes de banlieu.
    J’espère que les auditeurs de QG suivront cet entretien qui est réellement passionnant et que j’aurai vraiment aiméentendre sur QG, mais qui sait…
    https://www.youtube.com/watch?v=SZW_vavgErA

    A propos des écoles qui brulent ce petit article me semble fort instructif
    https://contre-attaque.net/2023/07/05/est-ce-que-pap-ndiaye-dort-bien/

    A bientôt

    Le gronchon de QG

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  5. Une proposition concrète (il y en a d’autres mais je me limite à celle là) celle de François Boulo: écart des salaires de 1 à 20. Un chiffre donc. Qu’en penser. Il a peut être l’avantage de rendre palpable la folie de notre monde. Examinons de plus près. Donc pour un Smic à 1700 euros, 1700 multiplié par 20 = 34000 euros. 1700, 34000 cela fait tout de Même beaucoup. Trop peu pour l’un trop manifestement pour l’autre (et avec deux salaires 68000).
    Le Président et son premier ministre, dans le film de Alain Cavalier, « Pater », se disputent sur 1 à 20 ou 1 à 10. Donc 1700 et 17000. L’écart se réduit de moitié mais reste encore trop important.
    Je rappelle pour mémoire que Bernard Friot, dans une proposition très élaborée, qui propose d’abord un écart de 1 à 4, s’en tient plus sagement à celui de 1 à 3, 1700 et 5000. ( Castoriadis plus radical, le même salaire pour tous!). Cela remet un peu les pendules à l’heure. 1 à 3 c’est cette idée qu’il ne faut pas avoir peur de mettre en avant et marteler sans cesse, (…quitte à concéder 3,5).
    Pour le reste la soiré me semble un peu terne et brouillonne. Maïsto développant un discours qui part dans toutes les directions. Après ces mois de lutte certains sont sans doute déprimés, Cela peut se comprendre. Ou ont l’impression qu’on a lutté pour rien. C’est à mon humble avis qu’ils analysent mal la situation. Ce n’est pas le cas de Barbara Stiegler _ absente du débat _ qui insiste sur le positif des luttes. Comme elle Alan Bertho insiste sur ce « désir dans la rue, de, à nouveau faire peuple ». Mais insiste aussi sur la nécessaire prise de conscience de ce qu’est réellement cette société illibérale, et de sa violence… Ce qui a en particulier dû échapper à l’intersyndicale, qui, RP a raison, n’était pas au rendez-vous. Normal voyons, c’est Roland Berger qui pour la cfdt donnait le la, n’en déplaise à Sophie Binet.

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    1. Le « Pater » d’Alain Cavalier parle d’une échelle de salaire de 1 à 10 ? Et l’ouvrier de la 11eme heure qu’en pense t-il ? Il dit même tarif jour pour tous, de la cave au grenier. Quelle tâche mérite d’être plus rétribuée qu’une autre ?

      Après vient la distribution de la richesse produite par une commune entreprise et ceux qui s’y investissent. Le Capital de nos jours rafle la mise, prise de contrôle de la tête oblige. Et la main sans laquelle il ne serait rien, qu’en pense t-elle la main ?

      Qu’est ce qu’est devenu le « travail » au fond, sinon une sorte de travois que l’on taille pour astreindre l’individu à une tâche donnée en s’étant assuré que certaines tâches valaient plus ou mieux que d’autres et commandaient d’autorité une différence de traitement jusqu’à reserver des traitements particuliers à ceux qui retiennent leur main derrière et des traitements avillissants à ceux qui ne savent plus où donner de la tête ?

      Travail versus Capital, c’est l’opposition première sur laquelle s’arqueboute la pensée de Marx. Question : qu’est devenu le travail aujourd’hui ? N’a t-il pas changé de nature lui aussi ? Les luttes politiques nées à l’ère des masses engendrées par l’industrialisation sont-elles encore valable dans un monde post-industriel éclaté où l’individu est de plus en plus isolé et le travail uberisé ? Autant de question qui me font penser et dire que le socle même de considération des réalités doit changer. Bref, sur quel paradigme envisager de nouveaux rapports économiques.

      Piketti parle d’un revenu universel de base pour tous. Il y a une idée la dedans à creuser. Comme dans l’idée d’en finir avec cette division classification et valorisation des tâches sur la seule base du seul Capital qui n’engendre que d’injustes inégalités.

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    2. Je pense que vous ne serez pas surpris si je vous dit que la proposition de Castoriadis me séduit bien d’avantage que toutes les autres car encore une fois sur quoi sont basé ces échelles de valeur, qui les a mise en place si ce n’est les bourgeois.
      Mais si le bourgeois n’a pas de maçon pour construire sa maison il dormira sous les ponts qui ont sont construits par……
      Le bourgeois médecin sauve des vies mais beaucoup moins que le ramasseur de poubelle ou l’égoutier (l’espérance de vie est plus élevé dans les pays ou il y a le tout à l’égout, eau potable et ramassage d’ordures)
      Donc a bien y réfléchir Castoriadis n’est pas radical mais tout simplement logique car quel métier vaut plus qu’un autre ? Connardovirus a remis les métiers essentiels au goût du jour

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      1. Lorsqu’on rappelait cette proposition à Castoriadis, il ne pouvait, si mes souvenirs sont fidèles, s’empêcher de rire. Il était, étant entre autres choses psychanalyste, trop fin psychologue (et au passage trop témoins critique de ce qui se passait en pays prétendument communiste) pour ne pas voir ce que supposait cet égalitarisme radical d’utopique et de gentiment provocateur. Ne demandons pas la lune (on parle ici à propos d’humains et pas d’anges…). La bagarre entre les humains ne disparaîtra pas avec l’abolition du capitalisme. Et heureusement . Je ne crois pas, pas plus que Castoriadis, à la fin de l’histoire.
        Par contre ce que propose Friot est autrement sérieux. Et ne se limite pas à cette seule mesure.
        Le revenu universel de Piketty, (dont-il n’est pas l’inventeur) à tout prendre, une aubaine pour le capital. La seule condition qu’il pose est de garder la maîtrise sur l’instrument de travail. (et bien sûr le crédit et les dividendes). Là, pas touche! Mais voyons simplement « les primes Macron » plutôt que l’augmentation des salaires (et la part de cotisation qui va avec).

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        1. comme on disait dans le temps jadis, « soyons fous demandons l’impossible » . Mais est ce réellement si fou que celà, et le monde dans lequel nous sommes n’est pas celà la radicalité utopique ????? car penser croissance sans fin dans un monde fini si ce n’est pas du grand délire utopique, qu’est ce. Donc pourquoi les petites, toutes petites utopies égalitaristes ne seraient t’elles pas réalisables? Essayons et pour ce commençons à y penser sérieusement

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          1. Le slogan était  » soyons réalistes demandons l’impossible », un oxymore percutant et magnifiquement porteur, libérateur

  6. J’ai soixante dix ans. Je suis de plus en plus souvent surpris et attristé des raccourcis simplistes sur les politiques menées depuis, comme le dit un des intervenants, depuis quarante, cinquante ans: Mitterrand avait rendu visite à la famille pour Malik Oussekine, Pierre Joxe avait mis en place la police de proximité: ça ne fait pas de différences? J’ai entendu récemment sur un média alternatif un journaliste estimable mettre sur le même plan le « Mitterrandisme » et le « Hollandisme ». Un peu de sérieux s’il vous plait et de responsabilité dans l’énoncé des faits.

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    1. Vous avez 70 ans, j’en ai 53.
      Est-ce la différence d’age qui fait que je ne vous comprends pas ? La tournure de vos mots est pour le moins ambiguë.

      À quels « raccourcis simplistes » faites-vous allusion ? Ceux qui s’entendent ici ou ceux que l’on entend dans les voix politiques ? Êtes vous de ceux qui pensent que Mitterandisme et Hollandisme sont comparables ? S’ils le sont, c’est sur le plan de la trahison. Vision « simpliste »?

      Mitterand a fait deux choses porteuses d’avenir : il a fait abolir la peine de mort sous la pression de Badinter et il a libéré la liberté d’expression dans la Presse, l’Edition et les médias. Pour le reste, comme le dit Delacre dont la rustique simplicité me touche et me plaît, qu’elle se soit revendiquée de gauche ou de droite, c’était une politique « bourgeoise » pro-Capital et pour Capitale dispendieuse, dont on voit aujourd’hui les résultats.

      C’est à vous.

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      1. Désolé de vous contredire mais la suppression de la peine de mort était une obligation pour être dans le club très fermé de l’époque de l’Europe. Encore un tour de passe passe de la com PS.
        Quand aux choses porteuses d’avenir de Mitterand il ne faut pas oublier la monté du F haine afin d’affaiblir la droite, quelle vision d’avenir…….
        Quand à la liberté de la presse il y a beaucoup à dire…..je grongnotte, je grongnotte

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        1. Oh oui je sais que vous grognotez. Mais je joaionne !

          J’ai dit de Mitterrand ce qu’il avait fait de « porteur d’avenir ». Autrement dit il a ouvert des portes… Et comme vous l’avez bien dit, il a ouvert le vasistas France Haine en même temps et a laissé entrer les alligators du Capital par les douves des grands médias. Trouble Mitterrand…

          Pour la liberté d’expression, la fin du monopole d’Hachette sur la distribution des livres et la NMPP eurent de véritables conséquences positives sur la liberté d’expression. On se souvient de l’explosion de la bande FM. Hélas c’était sans compter sur la prise de contrôle des médias par des milliardaires avec la complicité de l’Etat et l’émergence et la généralisation de la manipulation de masse. On voit où l’on en est aujourd’hui. Aude Lancelin a très bien décrit tout cela dans ses deux livres publiés aux éditions « Les Liens qui Libèrent », « Le monde libre » et « La Pensée en Otage » (tiens ça me rappelle que j’ai du taf sur le grill) et il suffit de lire le manifeste de QG pour avoir état des lieux de la liberté d’expression 40 ans après Mitterrand.

          Conclusion ? Vous ne me contredisez pas. Nous avançons pas à pas dialectiquement avec des arguments « simplistes » pour faire avancer notre compréhension du schmilblick.

          Pour le reste nous sommes raccords. « Même tarif jour » ou « même salaire pour tous » (Castoriadis dans un autre com que vous soutenez), ça sonne tout comme 🎶😏

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  8. BON JOUR BON,

    Un peu surpris du léger, très léger survol de la période « connardoconfinovirus ». Les gamins dont il est question aujourd’hui avaient quel âge pendant la période du « grand confinement »? ces gamins ont subi le pire du pire, cloîtrés dans bien souvent des appartement sordides et bien trop petits, que dire des familles maltraitantes, de plus les gamins ont assisté à des scènes de grand délire de la part des forces du désordres au bas de leurs immeubles, ils ont vu circuler des tonnes de vidéos ou les gens des quartiers se font défoncer tandis que les Macronoparisiens faisaient tranquille leur jogging tandis que les plus aisés venaient dans la brousse venir contaminer les bouseux. Que va t’il se passer pour les tout petits qui ont fait leur première année d’école sans avoir jamais vu un visage, un sourire, un signe bienveillant. Je me rappelle du témoignage de cette institutrice qui était très fière d’elle car elle n’avait pas craqué en voyant une petitoune pleurer ; »elle a pleuré une demie heure et j’ai réussi à ne pas la prendre dans mes bras » disait elle fièrement. Ces petits seront ils les futures bombes à retardement? Les futurs émeutiers?
    J’avoue que ce débat m’a un peu mis mal à l’aise car là encore l’économie a pris le dessus sur l’humain. Une écotaxe par ci, réindustrialiser par là mais jamais on ne dit pour quoi faire. L’écologie sera au centre et rassemblera mais il faut réindustrialiser, taxer et continuer à produire de la merde, mais de la bonne de la Française qui a pris le circuit court mais qui exploite toujours car il faut toujours des riches, oui mais à hauteur de vingt fois plus;
    Vingt fois plus de quoi??? On a le RSA couple au maxi c’est à dire 76O euro par mois soit 380euro par personne, tu vas faire comment pour que le riche il accepte de gagner 20 fois 380 soit 7600 euro par mois, et oui car bien évidemment on pense à faire payer les riches mais celles et ceux qui vivent avec que dalle traversez la rue qui mène au vieux port et lavez vous les dents que vous n’avez pas.
    Il a été proposé que les dépités de la Ripoublique voir les énarques bossent au moins 6 mois à l’usine, bonne idée. Perso je vais un peu plus loin, je propose un grand jeu d’été pour toutes les bonnes âmes bien pensante de gauche ; passe un mois avec 380 balles si tu es joueur tu enlève à cette somme l’eau, le gaz, l’électricité, le téléphone. Si tu es encore plus joueur tu touches pas à la bouffe qui est dans tes placards car un pauvre ne stocke pas et si tu es vraiment très très joueur une douche par semaine le reste de la semaine toilette dans une cuvette que tu peux vider dans les toilettes uniquement quand tu fais caca, idem pour la vaisselle une cuvette pas plus et là sois super inventif pour laver et rincer le tout avec pas plus qu’une cuvette. Et oui les gueux sont super écolos, résilients et ne partent pas en vacance saccager le littoral ou jeter leurs bouteilles en plastique en pleine montagne. Ils vont continuer à se prendre des tirs de LBD, jouer à cache cache avec les joyeux baqueux,voir au gendarme et au voleur. C’est ce qu’on appelle la peau lisse de promise cuité.
    Allez bonnes vacances à toutes celles et ceux qui peuvent pour les autres force et courage et imaginons un monde ou le fils de zemmour ou celui de nadine morano se font vraiment topper car çà aussi les gamins l’ont un peu en travers. Mais que fait la justice??? pour une fois je suis d’accord avec le syndicat des tireurs de litres, la justice est trop laxiste….. Une pensée émue à tous ces pauvres gosses qui se sont fait chopper, sale temps pour eux car le village vacance carcéral est plein à craquer.
    Signé le gronchon de QG

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    1. Salut Delacre

      Vous, « Le Gronchon de QG » ? 😅 C’est bien trouvé. Ça fait mux de Grincheux et ronchon, à cheval entre les nains de Blanche-Neige et les Bidochons et c’est bien à l’image de votre prose tiraillée entre conscience aïgue des problèmes et verve pop sans ambage. Sauf qu’ici la Dame Blanche fait plutôt dans le rouge et les Bidochons de la place dont nous sommes, sont loin d’être beaufs et cons. Je nous dirais même plutôt saufs (de sain et sauf) et bons. Vous avez noté l’inter-version ? 😁 Je veux bien jouer le rôle de Joaillon à ce petit jeu, mux entre Joyeux et haillons. Si vous avez une autre idée de petit nom… 🤣

      Certes l’humain comme avancé dans votre commentaire était moins présent dans les échanges, que les aspects politiques ou économiques. Mais l’émission portait sur Macron, son mode de gouvernance et le danger d’une dérive autoritaire qu’il fait courir à la France.

      Le cas des enfants exposés à la gestion catastrophique du « connardoconfinovirus » (là on se croirait dans Asterix😁 quand vous relatez la scène) est peut être le plus alarmant de tous les problèmes. Il mériterait une émission à part entière et il a au demeurant déjà été abordé sur QG par plusieurs invitées.

      Je lis par ailleurs que ce problème commence à poindre en conscience chez certains et a être exposé publiquement. Le journal Le Monde a récemment évoqué des « troubles psychologiques » chez les enfants traumatisés par le port du masque, la distance,… et le manque dramatique de soutien psychologique approprié.

      L’enseignante que vous décrivez qui a rempli son rôle de petit kapo de la Nationale est peut-être plus à craindre encore, car elle va devoir assumer tôt ou tard comme les citoyens de l’Allemagne nazie naguère, le fait d’avoir participé volontairement « à l’insu de son plein gré », à un infanticide psychologique de masse, sur une population qu’elle était censée protéger de surcroît, si jamais elle se réveille de sa torpeur. Où l’on découvre avec stupeur que le mensonge tue à petit feu, imperceptiblement la conscience à coups de répétitions venimeuses indolores. Si les politiques avaient conscience de ce que leurs mensonges tuent en eux-mêmes…

      Il a été souligné la fausseté de Macron dans cette émission. Macron transpire « le faux » en effet. Je dirai même qu’il n’est que fausseté maligne incarnée. Il suinte aussi de lui un air de faucheur à la fraude facile. Puisse t-il finir comme cet arroseur arrosé de l’histoire du Cinéma, en fraudeur fauché à la faux pour de vrai.

      Jamais un président n’aura à ce point suscité haine, colère et rejet quasi viscéral de la part de son peuple. C’est à soi seul un indice de la profondeur du mal qui l’habite. Un président symbole vivant de l’unité du pays, est sensé peu ou prou incarner la chair de son peuple n’est-ce pas ? Et bien voilà. Macron n’est ni plus ni moins que le sorceron (un mux de sorcière et Sauron, restons dans le ton) de la planche de BD’acton que nous esquissons ici ensemble.

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    2. Pour la petite histoire, nous sommes au RSA alors que nous avons travaillé comme des brutasses toute notre vie, nous avons cotisé mais il y a eu des périodes ou nos revenus étaient trop faibles (mais on cotisait quand même) donc des trimestres sautent il nous faut donc attendre encore un an c’est dire 67 ans afin de toucher le minimum vieille carcasse (qui travaille toujours la terre avec joie) c’est à dire 740 balles chacun. Youpiiii on va presque doubler la mise, on va pouvoir s’acheter une bagnole nucléaire, se faire une croisière en méditerranée en espérant que des migrants n’auront pas le mauvais gout de faire chier les dauphins, remplir des charriots de fou à biopascoopdutout, bref consommer français en circuit extra court comme des fous, la belle vie quoi.

      Une petite lecture de vacances (je suis en plein dedans, le livre pas les vacances) un super livre de David Graeber et David Wengrow ; au commencement était, une nouvelle histoire de l’humanité.
      Je sais je l’ai déjà recommandé mais ce bouquin est réellement passionnant et les anthropologues nous en disent plus sur nos choix de société que n’importe politicard aussi insoumis soit il, amen.

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      1. J’ai commandé le bouquin en question. Je l’attends avec impatience. Je reviendrais vers vous à son sujet. Et pour faire la paire d’infos en partage, je touche du RSA 194 euros par mois et BASTA (une moitié de miche, la rançon de la propriété pour l’Administration, tout juste de quoi payer l’eau et l’électricité) après avoir bossé comme un damné pendant 30 ans en ouvrier de la télé exploité de la racine des cheveux à la pointe des pieds partout où je suis passé. Graphismes, écrits, scénars, tournages, montages, films, expos, amitiés,… Quelles foulées et quelles pellettées j’ai laissé derrière moi… Tout ou presque pour ainsi dire quand j’ai quitté la capitale vorace qui m’a tout pris jusqu’à la fierté de ma fille… . « On achève bien les chevaux…. » (Sydney Pollack). Vous comprenez pourquoi je n’ai plus qu’une seule chose qu’il m’importe de faire avec ce qui me reste de munitions et vivres… FUSER FUZZER À FOND IMAGES ET SONS FIZZ FIZZ jusqu’à ce que mort s’ensuive. Si la mort m’attrape. Je suis assez « fou » pour la fuzz fizzer aussi. 🏴‍☠️ Je cours après la Vie, qu’il m’arrive de défier aussi Avec le temps j’ai fait du Re-Bond (RB comme Rythm & Blues ? 😏) ma philosophie de vie 🎶🌌

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        1. bonsoir,
          lorsque vous lirez ce livre, je me permet de vous conseiller de prendre une feuille et un crayon afin de noter les différents sites archéologiques afin d’aller les voir grâce à l’outil magique c’est un petit plus qui vaut le coup d’oeil.
          Bonne soirée et future bonne lecture

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          1. Feuille et crayon ? Hummm 🤗🌌

            Je viens juste de finir de charpenter et d’arrimer mon établi d’écriture, une invention de mon cru pour écrire mes scénarios avec post-its selon la méthode dite du « mur des lamentations ».

            Archéologie et cinéma ont beaucoup en commun. Pourquoi est-ce que je pense « Chasse au trésor » Quand je lis vos lignes ? Je vois déjà des cartes se tracer et s’illuminer de points fébriles… Un film à venir ?

            Bonne journée à vous

            À ce soir si vous serez du LIVE QG, cette fois ci je vais essayer de ne pas le rater 😎

  10. Retour après revisionnage éclairs au doigt filé pour saisir l’étincelle de ce fil filmé porté par Miss Flower de l’année 🏵️

    Special mention pour Didier Maïsto qui prend son envol à 1:07:47 pour culminer autours de 1:08:18 en évoquant la faille sismique de notre « Nation » et fondre à 1:09:00 en piqué sur le mal profond : le rejet « épidermique » de « tout ce qui n’est pas judéo-chrétien y compris areligieux » que semble vouloir provoquer ce gouvernement. Notre italo national est un Falcone Peregrini!

    🎶 Benvenutti dans la fratrie🌌
    🏴‍☠️Amigo mio je te salue ici ☝️

    ✌️😎

    Je préfère la jouer enjoué sur ce coup-ci
    Tant lourdes sont les menaces d’un avenir sinistre
    Dans ces dires enserrés lâchés en cris sur le vif

    Je reviendrais pointer mon bec sur ce fil
    Pour entrevoir de possibles solutions à venir
    Ouvrir l’horizon aux brumes d’une aurore fragile

    La laïcité est une valeur cardinale
    Elle peut faire socle et enjeu national
    Pour recréer et retisser notre corps social

    Liberté et conscience individuelle
    sont sœurs jumelles
    Et de la laïcité sont les mères et mamelles
    Quel autre vecteur pour relancer la France
    Dans les voies d’une Délivrance ?

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    1. Petit saut pour huiter mes mots

      De LA Laïcité dont je dis qu’elle est fille de Liberté et Conscience individuelle, je préfère tourner les mots ainsi en marin que je suis, pour faire résonner L’UNITÉ en Elle :

      De LA Laïcité elles sont MER jointes en MaMelles 😎

      Et pour faire plus que « huiter » (un 8 c’est un tour dans les ÆRs 🎶), disons « æbruiter » ce qui se dit sur QG, je vous propose un petit tour entre deux rondelles de sons et sens mêlés dans lesquels j’évoque ce qui s’est dit sur QG.

      Norm’AL… J’ai troqué ma Scéance musicale matinale pour rattraper en différé le LIVE d’hier soir. Du coup le Tout s’est invité dans ma session matinale « afternoonée » 😎

      Réflexion sur le langage en complément de cette univer-sel que vise LA Laïcité 🌌

      https://youtu.be/e5z-96uUlxA
      https://youtu.be/ipX7Wz9c9-M

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  11. D’ordinaire le matin c’est guitare. Mais là j’ai sacrifié ma matinée musicale pour sortir mes oreilles pour ce GRAND LIVE QG.

    Ton grave pour ne pas dire solennel, clarté froide des propos, éclairs déchirants de lucidité sur la réalité, bonne distribution de la parole et fluidité des échanges, complémentarité des points de vue, grand respect de chacun par tous, beau surplomb des propos, hauteur et profondeur de vue,… Un grand BRAVO pour cette dernière de l’année. J’ai particulièrement apprécié cette longue émulsion notamment pour l’éclosion de paroles et phrases clés qui tintaient comme des éclairs limés à l’oreille.

    Face à la « dépression collective », un des mots bien choisi de Harold Bernat que je découvre à l’écran, et qui en plus de faire œuvre pédagogique nous montre que la philosophie à toute sa place sur un plateau de télévision pour débattre de sujets de société, QG nous a offert là plus qu’une parole intelligente : un moment partagé de résistance par l’exemple que l’on peut encore « penser ensemble » ce pays et son avenir.

    L’absence de politiques sur le plateau y est pour quelque chose. Meilhan brigue la Présidence mais c’est un des rares hommes que je respecte dans ce champs car il connaît son sujet comme Montebourg jadis avec cette différence qu’il me semble davantage « faire peuple » et plus « action man » que ce grand bourgeois humaniste et intelligent en distance avec la sous-France. Son idée d’une « éco-détaxe » pour revaloriser « les circuits courts » m’a percuté. Puisse t-il faire avancer cette idée dans le champs politique devenu sourd aux évidences économiques avec sa parole claire et franche 👍

    C’est d’ailleurs lui qui a eu la parole la plus tranchante sur ce plateau en évoquant le risque d’une « guerre civile » possible dès sa première prise de parole dans le premier quart d’heure. C’est bien ce que je redoute le plus. Il faut être courageux pour aborder froidement cette perspective car c’est lever le voile sur la « fracture sociale » chère à Chirac (bon rappel de Didier Maïsto) devenue béante aujourd’hui et frappée d’invisibilité dans les médias.

    Ce monde invisible a pu jeter quelques lueurs dans cette émission avec François Borlo, avocat qui s’est battu aux côtés des Gilets Jaunes, et Didier Maïsto à la faconde populaire bien sentie. Je suis resté cependant en retrait de l’attachement aux institutions qui semble le socle de tous ces participants, comme soutenue avec force et brio par Harold en fin d’émission en évoquant tout à fait à propos, des notions devenues désuètes sinon caduques dans ce monde, comme « l’intérêt supérieur de la Nation ». La « Nation » voilà un sujet brûlant. Qu’est-ce qui fait Nation ? Merci au philosophe d’avoir fait résurgir cette notion.

    Selon moi la place des institutions dans ce pays et le rapport qu’elles entretiennent avec les citoyens est justement le nœud du problème. Tant que nous serons regardés et traités comme des « sujets » par nos « institutions », aucun « intérêt supérieur de la Nation » ne tiendra.
    Que l’on commence par redonner à l’homme sa liberté et la poser comme « l’intérêt supérieur de l’individu » pour faire contrepoids et les institutions qu’il se donnera alors, le serviront au lieu de l’asservir.

    Merci QG pour cette dernière de la saison. À la prochaine !

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    1. Vous êtes plusieurs fois intervenu sur le fil QG en tant que journaliste perspicace. Quelles informations avez vous sur ce terrain là ? Je suis preneur.

      Des armes il y en a, du peu que j’ai pu approcher cette « banlieue ». En quelle proportion, de quelle nature, selon quelle dispersion et pour quel usage ? Je l’ignore, d’où ma pêche à l’info sérieuse. En 2005 les quartiers les plus investis par le traffic de drogue (qu’accompagnent généralement les armes) se montrèrent parmi les plus calmes des quartiers gagnés par la Révolte. Je dis cela en passant. Merci pour votre écho.

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