Pour accéder à ce contenu veuillez vous connecter ou vous abonner

« Le grand debriefing »Avec François Bégaudeau et Aude Lancelin

Émission du 13/05/2025

QG a organisé un grand point d’étape de « l’Explication », votre nouveau rendez-vous de débat, de clash et de pensée, lancé fin 2024. Une foire aux questions basée sur vos très nombreuses réactions depuis la naissance de cette émission imaginée par Aude Lancelin et François Bégaudeau. Coulisses, bonnes et mauvaises expériences avec les invités, réflexion sur notre démarche dans un paysage médiatique et intellectuel français dévasté: on vous dit tout ! Animée par Maxime Asseo, responsable des réseaux sociaux de QG, cette émission est aussi notre droit de réponse à quelques polémiques violentes, générées par des individus ou médias issus de la sphère identitaire.

Un moment rare et joyeux, à ne surtout pas manquer sur l’antenne de QG !

À voir aussi
À voir aussi

4 Commentaire(s)

  1. Saluti toutes et tous,

    Donc tout est pour le mieux comme dit la chanson :tout va très bien madame la marquise, tout va très bien tout va très bien…. En vous écoutant j’ai été pris d’un gros doute, mémoire défaillante ?? donc avant de faire ce petit commentaire j’ai été relire tous ceux des précédentes « explications » Et bien non, ma mémoire est excellente, je parle bien des commentaires sur QG car la folie des réseaux ne risque pas de m »atteindre dans le fin fond de mon trou perdu.
    Ce qu’il se passe sur les gros médias il me semble que les auditeurs de QG s’en tapent c’est bien pour çà qu’ils paient un abonnement : pour justement avoir autre chose… Et à la relecture des différents commentaires il me semble que la « technique Bégaudeau » gonfle sérieusement et il aurait été plus honnête de le reconnaitre plutôt que de nous sortir les arguments du ailleurs c’est beaucoup plus pire et ils ont tellement d’heures d’antennes que on peut se faire plaisir etc; etc;;;;; oui peut être mais il me semble que les abonnés de QG désirent justement autre chose et qu’on laisse l’invité dérouler ses idées même si elles sont merdiques car nous n’avons (en tout cas perso) pas les connaissance aussi gigantesques que notre rhéteur endiablé. Il faut bien comprendre que nous autres les « non éduqués » on n’a pas l’immense privilège de pouvoir s’instruire à longueur de journée car il faut bien gagner sa vie tout en essayant de ne pas trop la perdre. Donc merci à François de se mettre un brin à notre hauteur et de relire également les commentaires sur QG et mieux de se réécouter. Oui je sais à certains moments c’est légèrement pénible mais il me semble que pour bonne autocritique (comme on disait avant) ce ne sera pas tu temps perdu.
    Les abonnés de QG ne veulent pas du gnangnan mais le clash ne fait pas parti, il me semble, du tarif de l’abonnement et je rejoins JEF SAFI à ce sujet. Donc ce qu’il se dit ailleurs ne concerne pas nos oreilles c’est bien pour cela qu’on continue à vous suivre. Merci à vous..

    Force et courage à toutes et tous les « non éduqués » J’adore cette expression, à chaque fois elle me fait marrer…..

  2. Réaction. On ne vient évidemment pas sur QG pour trouver de la neutralité, insipide ou hypocrite. On prend sur notre temps pour venir chercher « L’Explication » dont nous pensons avoir besoin là où nous pensons la trouver. Du latin explicatio (pardon, je sais que . . mais ça me permet de structurer mon propos) : action de déplier, de débrouiller, de présenter clairement. De ce point de vue « L’Explication » ne peut pas avoir lieu dans le dispositif du clash.

    Comment Ozon aurait-il pu déplier son affiche pliée au fer à repasser sur un ring face à un pugiliste pressé ? Comment Rougeyron aurait-il pu débrouiller sa copie confuse face à un examinateur âprement sourcilleux ? On peut leur reprocher de ne pas s’être livré entièrement, c’est facile, mais on peut aussi se demander s’ils en ont eu l’entière possibilité.

    Contre-exemple. Je me suis régalé il y a quelques jours en écoutant notre brillant incorrectible chez Morillot. François était en position haute d’invité et Morillot en position polissée de l’hôte. A quelques occasions, François a pu et su « déplier » Morillot sans l’assommer (peut-être parce que privé de son gauche . . pardon, je n’ai pas pu résister). C’est ce qu’on attend de « L’Explication », qu’elle se fasse analytique, démonstrative et pourquoi pas de surcroît savoureuse parce que féconde.

    Motivation. Je m’emploie à identifier l’ensemble du « Corps social » souverainiste anti-système (pour faire court) au-delà des classements communs de la doxa. Corps plutôt inhibé dans le champ électif-représentatif, mais très vivant et expressif dans le champ médiatique. Un Corps, au sens quasi mathématique (Badiou en conviendrait), un ensemble d’individus très différents mais suffisamment semblables pour mener toutes sortes d’opérations usuelles collaboratives, discursives, dialectiques, etc., sans rencontrer d’obstacle bloquant, néfaste ou délétère (en math on dirait sans diviser par zéro, métaphorique non ?).

    Le Corps de gauche existe mais il est divisé autour du souverainisme selon l’UE (entre autres biais). Le Corps sincèrement souverainiste existe (au sens gaullien, pour faire court) mais il est divisé sur le plan philosophique, social et humaniste. Il y a là pourtant une force puissante mais qui demeure dispersée. Je suis attentif aux interventions de plusieurs dizaines de penseurs, journalistes indépendants, analystes, etc., dont je partage une bonne partie du diagnostic souverain mais ne partage que tout ou partie des thérapies préconisées (de presque toutes, à moins que rien, c’est selon). Beaucoup d’entre-eux cherchent également à identifier et à incarner (Ve république oblige) ce Corps qui pourrait mettre fin à notre . . déconfiture.

    Ce n’est pas par hasard si j’en rencontre beaucoup et souvent sur QG (et sur bien d’autres médias indépendants). Merci Aude de poursuivre l’exploration de ces 50 nuances de souverainisme par « L’Explication » ! (C’est une action militante qu’il faudrait « si possible » publier au-delà des seuls abonnés). Un jour prochain il faudra « faire Corps » largement et ce ne sera pas qu’avec des amis qu’on aime.

    Un tout-venant (comme dit François).

  3. .
    Tout d’abord, « Le Rose et le Vert » des tenues de Aude L et François B. ( sauf le bras barré de bleu de FB, le blessé, est-ce à cause de ça qu’à plusieurs reprises on lui vit un beau regard grave et regardant loin … ) Ce qui est plutôt une belle référence à Stendhal en mode sous-jacent au rouge et surtout au noir de ses tenues dont on avait davantage l’habitude. 😉

    Histoire de « L’explication » : l’émission a donc succédé au « Contre-Courant » avec Alain Badiou dont on regrette l’absence, sur laquelle on s’interroge … mais qu’on peut voir, encore récemment, en conférence au « Théâtre de la Commune » d’Aubervilliers.
    Le philosophe a donc été remplacé par l’écrivain et essayiste, que A L a choisi pour ses qualités, entre autre, de polémiste ; ce sera ( c’est déjà ) plus contemporain, plus confronté au réel, moins dans le ciel des idées, et nécessairement plus risqué.
    D’où cette émission, bien menée d’ailleurs par le jeune animateur Maxime Asséo, mais rendue nécessaire par les critiques qu’ont suscitées certaines d’entre elles.

    Que les invités aient à « bosser » comme le leur répète Bégaudeau va-t-il provoquer, encourager ou faire fuir les invités …? On peut en effet craindre que ça attire comme un chiffon rouge ou, qu’au contraire, ça repousse.
    Aude Lancelin, elle, parle de limiter le côté « clash » de l’émission….
    On verra bien.

    Qui on invite ? Avec Badiou, la pente ( ou la montée 🙂 ) était nécessairement philosophique – et les invités de haut vol -, elle ne l’est plus désormais.
    Mais alors qui recevoir ? , et pourquoi citer qui exclure d’emblée, en l’occurrence les très sulfureux Nabe et Soral, si ce n’est par, – on y est ramené -, cordon sanitaire pour contenir, i.e. exclure leurs idées-repoussoir ( dont FB dit qu’il n’y a rien à garder donc à discuter ) du champ de notre média ?
    On se rappelle néanmoins que Bégaudeau a été lui-même victime d’un cordon #metoo similaire, pour un simple tweet malencontreux. Les deux intellectuels ( on peut dire ça ? ) sus-cités, sont déjà invisibilisés, peut-être était-il alors inutile de les évoquer…

    Compliqué de choisir entre ceux dont on se sent proche et ceux avec qui on n’a rien à se dire. L’enjeu est de taille qui pourrait faire basculer des abonnés, les inciter à quitter le navire QG par exemple, ou au contraire en amener de nouveaux, à monter à bord !

    Ce qui est louable et ce pourquoi, on vous soutient fermement comme on tient la barre de notre navire : média de qualité ( cf tous les plateaux d’invités sur les sujets brûlants …, et sur la durée ), c’est ce souci constant que vous avez de maintenir vivant un contre-courant ( l’occasion de reprendre le terme 🙂 ) aux média droitiers ou ultra-droitiers qui sont légion et dévorent le paysage, cachent les désastres en tous genres, dont ceux de la guerre : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3041918s/f30.item.texteImage

    p.-s. une histoire de boucle : Kévin Boucaud-Victoire que vous allez inviter sur QG travaille à « Marianne » , dont le directeur est devenu, depuis décembre 24, Frédéric Taddéi dont « CSOJ » fut l’excellente émission qu’on sait ( avant d’être évincé lui et son programme de la télé publique ) ; Taddéi a un fils dont le parrain est M.-E. Nabe ( ce qui constitue une boucle – info lue sur Wikipédia -, souterraine mais indéniable 😉 ).
    De même Houria Bouteldja que vous évoquiez hier soir est de longue date persona non grata sur les média, même si on la rencontre désormais sur HS ou chez PDH.

    Compliqué donc de choisir ou d’élire ceux qu’on va recevoir et qui vont l’accepter ; il y a néanmoins suffisamment de gens créatifs, réfléchis, dont politiques, et de talent à inviter, pour maintenir notre curiosité et notre intérêt qui sont entiers. 🙂
    ..

  4. merci pour cette émission qui clarifie votre positionnement, pour moi c’est qq trop difficile de suivre les débats, mais reste selon ma déprime, possible ! les émissions de clash tv, ca j’ai jamais pu m’y habituer, même jeune dans les années 80, ca m’a détourné de la TV, les victimes enfant de violences, sommes pour certain.e.s trop sensible a ce que nous avons vécue qui m’a rendue empathique et du coup dure de sentir, les emotions de malaise des gens, meme des racistes, et connards. J’arrive a regarder quand les émotions sont contenus. Mais il est necessaire de pousser les ‘penseu.se.rs’ dans leur retranchement pour comprendre ce monde qu’ils nous façonnent !

Laisser un commentaire