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Le système financier va-t-il s’effondrer ? – Quoi qu’il en coûte!Avec Anice Lajnef

Émission du 25/11/2021

Dans cette nouvelle édition de Quoi qu’il en coûte!, Ramzi Kebaïli, a reçu en direct l’ancien trader Anice Lajnef. Après avoir travaillé dix-huit ans dans le monde de la banque, il est devenu un expert de la finance mondiale. Il a répondu aux questions des spectateurs et analysé l’instabilité croissante des marchés, ainsi que les conséquences de la crise sanitaire sur les bourses mondiales. Au programme: une spéculation hors de tout contrôle juridique, l’explosion des cryptomonnaies, ou encore la bulle démesurée de l’immobilier

Découvrez d’autres éditions de Quoi qu’il en coûte! :
« Comment en finir avec le chômage » – Quoi qu’il en coûte! avec Dany Lang
« Comment reprendre le pouvoir sur nos vies? » – Quoi qu’il en coûte! avec Aurélie Trouvé

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6 Commentaire(s)

  1. Le système capitaliste est entrain de mourir à petit feu. À quel moment les taux d’intérêts peuvent être négatifs ? Ça n’a l’air de choquer personne alors que les intérêts sont la base du système capitaliste. Allez dire à un investisseur il y a 30 ans « Prête moi 1000 et je te rembourserais 990 et le tout sans intérêts ». Cet état des marchés montrent bien que le système est au bord de l’effondrement, il nous montre que les grands capitalistes n’ont tellement plus confiance dans la stabilité du système bancaire qu’ils préfèrent perdre de l’argent en le plaçant dans une dette souveraine que de le laisser à la banque. Ça devrait nous faire réfléchir…

  2. Intéressant cet entretien de quelqu’un de l’intérieur de la finance.

    Par contre la fin me parait complètement angélique : penser qu’on va pouvoir modifier le cours du néo-libéralisme avec 2-3% de personnes pacifiques, j’y crois pas beaucoup 🙂
    Quand on voit en France que les valeurs communistes sont en perte à tout les niveaux depuis des décennies et que 10% (6 millions!) de personnes étant farouchement contre le pass sanitaire ne gêne absolument pas le business des gouvernants.

  3. J’ai beaucoup apprécié cet entretien. J’ai l’impression d’avoir compris deux trois trucs, et ça fait plaisir d’avoir l’impression d’être un peu plus intelligent après qu’avant. J’ai retenu une chose parmi d’autres, c’est que manger boire se loger sont des besoins fondamentaux. Y a t’il des études qui ont été faites sur la sortie de l’agriculture, de l’eau, du logement, du système boursier, bref de la spéculation. Pas mal de choses pourraient être réglées. Qu’ils continuent à faire mumuse avec le reste il y en a bien assez.

  4. Anice dit vrai, c’est la creation monetaire qui represente l’essentiel de nos maux. Le seul point ou je suis en desaccord avec lui, c’est le que le travail abstrait et l’accumulation a titre personnel, pierres angulaires du capitalisme, doivent etre supprimes, ce qui se traduit par une sortie du mode de production capitaliste. En realite, Anice est en accord avec Bernard Friot sur beaucoup de points, et en soi, le capital peut exister, mais uniquement a titre d’usage, et si il a appartient a une societe decrite comme un collectif de travail socialise, detenu collectivement par les travailleurs qui y participent. En revanche, laisser la liberte d’accumulation de capital a titre personnel, nous mettra toujours en presence de fortunes colosales qui auront un pouvoir de chantage et d’influence sur la superstructure.

    1. Oui, c’est bizarre, on dirait qu’il ne connaît pas Bernard Friot.

      Bernard Friot se rapproche de lui au niveau du financement et de l’endettement. Pour le reste j’ai l’impression que Friot a une vue beaucoup plus global et approfondie sur l’état du système néo-libérale et sur les solutions pour en sortir.

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