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Les Gilets jaunes, chronique d’une répression inédite – Quartier JauneAvec Maïlys Khider

Émission du 08/12/2022

David Libeskind a reçu la journaliste Maïlys Khider, auteur de « Nous ne sommes pas dans le même camp », pour évoquer l’étouffement de la liberté de manifester en France et l’explosion des violences policières sous Emmanuel Macron. Les mutilations infligées par les forces de l’ordre équipées d’armes toujours plus impressionnantes, le mépris des médias mainstream, et une justice d’exception ayant entraîné 3.000 condamnations et 500 peines de prison ferme, ont-ils plongé les Français dans un état d’apathie inédit? Notre invitée fait le point sur la situation.

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33 Commentaire(s)

  1. C’est vrai que ça laisse l’impression que David voulait faire dire à Maëlys ce qu’elle ne voulait pas forcément dire !

    Purée, Pivot, est-ce possible d’être aussi c.n : on peut casser la gueule aux manifestants, mais faut pas toucher aux livres ! quel humaniste !!!! Il est vrai qu’il a organisé des « apostrophes » présentant des livres et des auteurs pédophiles ! Mais c’était de l’art et c’était des artistes, alors … !

    Il est clair que ce gouvernement est fasciste :
    Gérer la France comme une entreprise est déjà fasciste, par définition.
    Organiser des groupes participatifs (cyniquement nommé CNR) comme dans une entreprise, pour court-circuiter la négociation avec les syndicats ou les partis, c’est fasciste.
    Ignorer les rappels à l’ordre des instances officielles nationales et même mondiales (ONU) c’est fasciste.
    Cogner sur des manifestants comme sur une enclume, c’est fasciste.

    En résumé, tout cela forme un ordo-fascisme cad un fascisme qui suit les règles de la « concurrence » libre et non faussée entre « Gouvernement » et « Peuple », cad entre représentants des riches et représentants des pauvres : que le meilleur gagne, chacun avec ses propres moyens (darwinisme social entre un gouvernement et son peuple). On aura tout vu.

    1. Je vous lis avec attention et je repense à ce qu’écrivait Delacre. Lui parle de totalitarisme, vous de fascisme et moi d’autoritarisme. Quelque soit le mot que l’on donne à l’évolution politique en cours, ce qui me semble sourdre muettement de la façon dont nous ressentons communément les choses, est une sorte de sentiment d’abbération doublé d’un sentiment d’impuissance face à ce qui se produit.

      J’ai l’impression d’entrer dans une ère de la Démesure comme de l’ Absurde et je me dis que des auteurs comme Beckett et Camus avaient bien senti les choses. Clodo en attendant Godot ou homme révolté pour conjurer le sort et retrouver sens ? Clodo révolté peut-être. N’est ce pas ce que sont les GJ dans leur état d’hommes de peu qui crient leur révolte ?

      Mais quelle révolte peut encore fédérer et porter un espoir de vrai changement ? Toute la question est là selon moi car le prix de l’essence et le frigo à l’évidence, cela ne suffit pas. C’est « la base » comme le disait Jérôme Rodriguez. Manque un sommet pour porter haut le regard. C’est ce que j’ai tenté de faire avec mon compagnon de l’époque Fred Madal, dans les GJ de Bordeaux.

      https://youtu.be/56tJZo8TWIY

      (son coupé par YouTube entre 2.00 et 2.30 musique « all you need is love » de Lennon)

      1. Comparse » pour Fred Madal sied mieux que « compagnon » comme cité en commentaire, à moins d’entendre ce dernier comme d’âme ou d’armes. Fred Madal et moi-même formions un tandem acteur-réalisateur d’artistes autonomes et contestataires (Madal et Keudal dit « M&K » ) au sein du mouvement des Pèlerins d’Arès que nous avons quitté il y a 3 ans à notre manière tonitruante et burlesque. Nous suivons aujourd’hui chacun notre route, lui en famille, moi en solo.

          1. Merci pour ce retour. Vous avez bien saisi le mode « faire peur aux bourgeois » que nous avions adopté pour faire bouger les lignes.

            Notre tandem était pétaradant, porté par la Parole, l’humour le rock et la création, mais il était chaste. L’Évangile nous tenait lieu de socle tout de même, outre le fait que nous étions tous les deux mariés avec enfants à l’époque. Notre petite tribu d’AL (racine sémitique de Elohim et Allah) vivait sur le mode d’une indianité spirituelle.

            Parlant d’enfant justement, il faut nous voir comme deux gavroches éperdus de liberté. Nous avons été comparés à Verlaine et Rimbaud dans nos envolées. Mais c’est bien parce que le fond de notre propos et la force d’expression que nous dégagions faisaient mouche que nous avons été dégagés du mouvement au sein duquel nous œuvrions.

            Reste que ce que nous avons donné comme force aux GJ les 6 mois où nous avons manifesté à Bordeaux en a marqué plus d’un. La deuxième partie du clip indiqué en lien (La guerre des pauvres à 2’30 environ) en témoigne.

            Ce n’est pas dans le film mais le jour où Madal est descendu avec un vrai coq de ferme sur l’épaule dans les GJ (celui que l’on voit dans le film) nous nous sommes retrouvés en fin de journée en plein cœur du dispositif policier de la ville au milieu d’une vingtaine de cars de CRS alignés de part et d’autre et des escadrons qui se préparaient à monter au front.

            Stupéfaction et tremblements ! Nous avons traversé joyeusement les lignes policières grâce à ce coq, sous les regards ébahis et interloqués de la gente armée sans être embêtés. D’où ma réflexion sur la joie l’humour et la fête comme possible « arme de guerre », une guerre pacifique cela va sans dire…

          2. « sandales Madal & Keudal, ça fait ma queue ! » Pour ceusses qui n’auraient pas saisi je traduis :

            Sans « dal » Madal & Keudal, ça fait Ma Keu !

            (oui, je sais, c’est nul)

        1. 🙏

          PS. Quand j’étais pas en manif dans les GJ de Bordeaux, j’étais en salle infographie à RT 😉

          Ce clip fut réalisé comme « Dossier de presse » pour acter notre participation au sein des GJ en mode franc-tireur au sein du mouvement des Pèlerins d’Arès.

          Il fut publié sur le blog de Michel Potay le 10 juin 2019 (réf 209c10), dans la foulée d’une entrée de blog intitulée « Les Pèlerins d’Arès dans les Gilets Jaunes ».

          1. Suite aux pressions et revendications de mon ancien comparse, Fred M. qui figure en acteur principal et voix dans la plupart de mes films présentés en lien dans mes commentaires sur ce site pour illustrer mes dires, je suis dans l’obligation de revoir tous mes montages pour supprimer son nom et sa personne de mes images. Les films actuels ont donc été retirées du domaine public. Ils seront remplacés peu à peu par de nouvelles créations et des vidéos remaniées. Merci de vos patience et compréhension.

          2. « Dans la misère retourne la pierre » me serinait mon père zen. « En position d’extrême fragilité, vois les soldats de tes ennemis comme tes soldats » entérine L’art du Samouraï

            Ce « Dommage » causé par mon ancien comparse devenu ennemi m’a donné l’occasion d’entrevoir de nouvelles voies de création. J’étais en STBY depuis 3 ans Je cherchais une voie pour repartir Mon Fred M a fait effet SHIVA SHIVA comme a l’accoutumée Il est très doué pour ça Qu’il soit ici remercié et béni pour ces derniers coups de crocs qui ont achevé de me désosser ronger et pratiquement laissé pour mort après 2 ans de « dommages » partagés passées les 3 années d’idyle houleuse que nous avions vécu furieusement ensemble des rues de Paris aux confins du Médoc en passant par les GJ de Bordeaux et la Place d’Exarchia à Athènes

            Entrer dans la cage d’un fauve comporte des risques Je les connaissais quand il m’a appelé à ses côtés pour le filmer en 2017 Me voilà servi ! Après 5 années de traversée et une 40 d’épisodes-films réalisés me reste plus que l’os et des bribes de bobines « L’os écrit » dit La Parole d’Arès Alors j’écris… 😉 En attendant un prompt retour derrière les machines J’ai à nouveau les idées qui fusent et les doigts qui deviennent fébriles Mes claviers tintent et mes écrans scintillent C’est bon Signe 🌠

          3. Si vous avez l’occasion de voir ce vieux film de Hudson… Génial !

            Mon souvenir de lui remonte aux fêtes de Noël pendant l’enfance aux temps de l’ORTF. Il brille d’un Espoir en l’humain et d’une foi extraordinaire. Il est de ces films qui m’ont donné envie de faire du Cinéma, tout le moins d’emprunter cette voie là pour marcher dans la vie.

            La caméra n’est ni plus ni moins qu’une lunette pour pointer ce que le visible soustrait à notre regard. La vraie connaissance est de l’ordre du VOIR que l’on retrouve à la racine du mot VÉDA jusque dans le latin VIDEO, signifiant litteralement « je vois » mais ce sont les SONS qui portent le SENS.

            On entre au Cinéma dans l’image par le Son… Tout bon cinéaste sait cela. Mais si le Son porte le Sens, il ne le produit que par l’entremise de la mélodie. « Je suis la mélodie dans la musique » dit Shiva à Arjuna dans la Bagavad-Gita. La musique ! Schopenhauer dit qu’elle est de tous les arts le plus élevé car à l’instar des Idées platoniciennes elle est une expression directe de la Volonté Créatrice, contrairement aux autres arts qui ne puisent leur force de Sens que dans la force objective des Idées qu’ils tentent de représenter par le biais des formes et d’objets. La Musique donc ! Qu’incorpore le Cinéma dans sa bande son. Le montage est pour cette raison essentiellement affaire de rythme…

            Bon je m’égare… Retour en forêt où se forge les âmes de nos contrées occidentales. Retour en « Wilderness »… Avec « Le convoi sauvage »…

            https://en.m.wikipedia.org/wiki/Man_in_the_Wilderness

          4. Oulala ! quelle force dans ce « discours/parcours » ! Certes c’est une approche -entre idéalo-subjectivisme et idéalo-objectivisme- différente de ma vision du monde (non, « voir » ne suffit pas !), mais qui rend bien compte des duretés concrètes des rapports sociaux. C’est émouvant, un peu comme un film … émouvant.
            Je vais essayer de visionner le film en lien (euh, je suis toujours presque nul en anglais).
            Le fameux Fred M semble vous avoir « fait un petit dans le dos ». La jalousie, ça existe aussi en amitié comme en amour : il y a là-dedans quelque chose en lien avec la redevabilité … trop souvent mal placée.

  2. Bonjour à toutes et à tous,
    C’est tellement rare d’entendre une journaliste qui (on le sent) a vécu le mouvement et donc fait une bonne analyse, merci à elle. Pour ma part je n’ai pas trop compris l’insistance de David pour absolument lui faire dire que nous sommes dans un état facho ou bien que les journalistes sont tous des bourgeois donc au service de la bourgeoisie (ce qui n’est une découverte pour personne) ,il me semble que d’autres questions auraient été plus utiles pour faire comprendre à celles et ceux qui n’ont pas vécu le mouvement des GJ ce que c’était réellement.
    Puisque la question est posée ;fascisme ou pas fascisme je vais me risquer à une petite réponse. Pour moi nous ne sommes pas dans un état fasciste mais bel et bien dans un état totalitaire, ,tous les ingrédients y sont si j’en crois la définition: Le totalitarisme désigne un mode de gouvernement dans lequel un parti unique détient la totalité des pouvoirs et ne tolère aucune opposition, exigeant le rassemblement de tous les citoyens en un bloc unique derrière l’état.
    Le totalitarisme est un mode de fonctionnement de l’état dans lequel celui ci prétend gérer outre la vie publique, la vie privée des individus (régime policier, encadrement de la jeunesse et des relations professionnelles…).
    Il me semble que nous y sommes et la gestion des GJ et du connardovirus en sont de belles illustrations et ce n’est pas fini rassurez vous.
    A voir absolument documentaire de street press sur la répression d’état exercée sur les GJ :
    https://www.youtube.com/watch?v=3MjuoDpKLfI
    Bonne journée à toutes et à tous, force et courage à toutes celles et ceux pour qui la vie est déjà une répression

    1. Intéressante intervention. J’ai éprouvé le même sentiment face aux questions faussement naïves de David Libeskind. J’ai supposé qu’il s’agissait là d’une posture pour donner à la journaliste interviewée l’occasion de dire sa vérité. En bonne journaliste qui connaît les règles du jeu, elle n’a pas osé d’affirmation radicale qui lui aurait valu l’ostracisme de ses pairs, qui sont tous elle l’a avoué elle même, issus des rangs de l’élite bourgeoise en place et servent ses intérêts. Elle est resté mesurée. Elle est jeune et fait ses premiers pas dans le métier. S’afficher sur QG est déjà une audace qui marquera sa parcours. Souhaitons lui de gagner en force et de poursuivre ainsi dans la voie d’un combat âpre et difficile.

      Totalitaire ou fasciste notre État ? Le fascisme est un totalitarisme. Ce qui le caractérise est une sorte de mystique fébrile, absente du totalitarisme, démon froid. En ce sens je dirai que Macron est plus proche dans sa logique personnelle du fascisme mais que les méthodes et ceux qu’il sert sont clairement d’inspiration totalitaires.

      Reste que nous n’en sommes pas encore là selon moi. Nous vivons plutôt un autoritarisme grandissant et agressif que signent le recours systématique au 49.3 dans l’hémicycle et les violences policières dans la rue. Nous ne sommes plus en démocratie, nous sommes d’accord là dessus.

      En revanche si totalitarisme il faut mentionner, je dirai qu’il faut aller chercher du côté de la Pensée. En France règne la Pensée Unique dont les ressorts et l’étroit chenal se révèlent quand on sort du bain France, par expatriation longue par exemple.

      On se rend compte alors combien le Français est étroit d’esprit (ce que soulignait déjà Rimbaud en son temps) et combien il est marqué par « l’Institution » et le légalisme. En plus d’avoir une très haute opinion de lui même.

      En gros pour la faire claire, aux yeux du reste du monde, les français sont des cons prétentieux, des petits merdeux quoi ! Et notre Praizidan illustre cette réalité à la quasi perfection quand il déclare, entre autres,du haut de son trône « vouloir emmerder les Français ». En ces temps de basculement, il fallait bien un zozo pareil pour montrer à la face du monde la vraie raison et le vrai visage de la chute de notre civilisation.

      1. Bonjour,
        si j’ai bien compris, Hannah Harendt mettait une différence dans le fait qu’un état totalitaire investit toutes les sphères sociales et pénètre toutes les sphères privées et intimes, quadrillant toute la société, tout le territoire en imposant aux citoyens l’adhésion complète à une idéologie obligatoire hors de laquelle ils sont considérés comme des ennemis de la communauté.
        Le monopole idéologique est la conception d’une vérité qui ne supporte aucun doute, aucune critique, elle est imposée à tous et se trouve orientée par la lutte contre les ennemis et par un contrôle de la totalité de l’appareil d’état.
        Le totalitarisme nie toute autonomie à l’individu et à la société civile et s’emploie à les supprimer autoritairement au profit d’une vision moniste du monde; recouvrant tous les aspect de la vie humaine, cette idéologie fonde et justifie la domination absolue de l’état.
        Je ne sais pas vous, mais perso il me semble bien que nous y sommes, état d’urgence permanent depuis 2015, conseil de défense sanitaire, qr code, mémé dans la cuisine à Noel, répression systématique de toute manif, un seul ordre mondial « le marché » une parodie d’assemblée nationale qui en fait ne s’oppose pas au chef suprême, des personnes vouées à la vindicte populaire comme « non citoyens », des lois de plus en plus liberticides qui renforcent de plus en plus le pouvoir, une police totalement impunie et en roue libre absolue lors des manifs, si tu poses une petite question tu deviens systématiquement « complotiste (nouvel ennemi de l’intérieur) donc pensée unique et les hordes barbares sont à nos portes, j’en passe et des meilleures. Ne pas focaliser sur le 49.3 il fait parti de la farce démocratique, tous les gouvernements successifs l’ont utilisé, l’état d’urgence permanent me semble bien plus grave.
        Quand à la France il me semble qu’elle n’est pas toute seule dans cette vision moniste du monde……
        Quand aux cons oui (et j’en fait parti), mais prétentieux, dans ma catégorie sociale je n’en connais pas beaucoup.
        Bonne journée

      2. Sur « tous les français sont cons », mouais, je vais plutôt suivre la réserve de Delacre.

        N’exagérons rien tout de même, et ne battons pas notre coulpe à tort et à travers. Si tout le monde est con, le mot « con » perd toute sa saveur, si j’ose dire ! Gardons-nous-le intact pour les cas sévères. Je connais beaucoup plus de « gens bien » que de cons.
        D’autre part, on est toujours un peu le con de nos ennemis : c’est de bonne guerre !

        D’autre part encore, et à propos de guerre, la connerie est-elle un état permanent ? Brassens Georges répondait par l’affirmative avec talent : https://www.youtube.com/watch?v=zMALuEYxK6U .
        Cependant, ce même Brassens Georges, toujours avec talent https://www.youtube.com/watch?v=K4GZLNUx1JE était pris en flagrant délit de connerie (selon moi) quand il mettait (chanson) dans le même sac les Tommy et les Teutons lors de la dernière guerre dite mondiale, cad en fait, mettait dans le même sac les Anglais et les Nazis, nazis qui ont tout de même exterminé 6 millions de juifs, alors que les anglais … beaucoup moins. Il y déclarait aussi, au nom d’un soi-disant anarcho-pacifisme facile et à la mode, que les questions de « kollaborations » pendant la Résistance en France, et bien « tout le monde s’en fout ». Les Kollabos qui dénonçaient les résistants qui, de ce fait, finirent fusillés en place publique, et bien le tellement gentil tonton Georges il s’en foutait et il croyait que tout le monde s’en foutait.

        https://www.youtube.com/watch?v=6HLB_EVtJK4

        Mais c’était un artiste, alors il pouvait tout dire … Les artistes (kollabos ou pédophiles) ont toujours eu droit à un brevet de sainteté en France …

        En conclusion, le plus con n’est pas toujours celui con croit. Et il arrive même que ce soit celui qui dit qui y est !

        1. Bonjour ainuage,
          Ne pas oublier que pendant des années avant la déclaration de guerre , les Anglais (royauté et des très proches) soutenaient les thèses nazies (les américains aussi au passage) et que les Anglais et leurs potos français de l’époque ont tout fait pour ne pas soutenir l’URSS ce qui a finalement poussé Staline a signer le pacte de non agression avec Hitler (il y a eu sur Arte un docu à ce sujet qui m’a bluffé car j’ignorais totalement ce « détail » de l’histoire).
          Bonne journée

          1. Ce petit détail de l’histoire (Munich), je le connaissais bien et je l’ai même déjà évoqué sur QG à une occasion. Munich était clairement un accord avec Hitler, le poussant à attaquer l’URSS …communiste.

        2. Je reconnais que dire tous con était trait forcé. J’assume ce dire comme caricature de ma propre pensée. Oh con je sais être et même que faire des conneries est peut être la seule chose dans laquelle j’ai vraiment excellé avec les Mathématiques et les mots-sons. Alors oui je m’incline devant vos dires et vous serai gré de me sacrer « petit Con » (restons modeste) parmi les Chevalliers. 🤗☮️🙏

          1. Merci Ainuage pour votre pardon. 🤗
            Je retourne sur mon cheval pour de nouvelles aventures.

            Nota : j’ai mis 2L à chevallier parce que ma monture est ailée (elle est télé aussi 😉)

        3. Bonjour Ainuage,
          Je ne parlais pas des accords de Munich (même si le résultat est bien là) mais de toutes ces années de négociation de l’URSS avec l’Angleterre et la France, je ne savais pas que çà avait duré aussi longtemps pour finalement préférer le nazisme au communisme (même si il est hasardeux de mettre le stalinisme et le communisme sur un pied d’égalité).
          Merci quand même pour la réponse et bonne journée

          1. Vraiment excellente vidéo d’Arté.

            Concernant les purges staliniennes, sans nier une certaine paranoïa agressive chez Staline, il faut rappeler qu’elles avaient pour toile de fond un soupçon de complot du Trotskisme contre l’Etat soviétique (et même contre Staline lui-même). Trotski, dans son exil, organisait la création d’une nouvelle « Internationale » ; et il disposait de très nombreux partisans au sein de l’Etat soviétique. Il semble aujourd’hui prouvé https://editionsdelga.fr/produit/le-vol-de-piatakov/ que Trotski avait même négocié un accord « tactique » avec le nazisme dès 1936, contre l’Etat soviétique, ce qui constitue, pour un russe, une trahison.
            Bien évidemment, les partisans de Trotski ne savaient rien de cet accord secret avec les nazis, et donc leur « peine » ne pouvaient certainement pas consister en ce qu’on les fusillât !

          2. Heu! je pondère mon propos précédent : c’est surtout contre Staline (et non contre l’Etat soviétique) que Trotski manigançait des plans et alliances.

        4. merci Ainuage pour le bouquin, je vais profiter de la période pour me le faire offrir (les temps sont durs) quand à Staline, Trotsky pour moi même combat je pense au sort réservé aux anarchistes et bien d’autres tout çà se résume en un seul mot : POUVOIR, la parano ou autre délire font partie intégrante du POUVOIR.
          Bonne journée

          1. Oui, je comprends tout à fait, ayant de nombreuses relations anarchistes (qui d’ailleurs, dans leur chorale de chants révolutionnaires, acceptent l’autorité d’un chef de chorale !!!) (certes, l’enjeu est faible).

            Perso, je crois à un certain degré de pouvoir centralisé (collectif possiblement), basé à la fois sur la confiance (délégation) ET le doute (contrôle). Le pouvoir central doit SAVOIR consulter certes, mais aussi prendre certaines décisions, procéder à certains arbitrages lors de divergences éventuelles au sein du collectif, et ce sans consulter.

            Pour moi, « diriger » est une activité de production (donc c’est un métier), mais pas tout à fait comme une autre car à enjeux considérables puisqu’impactant toutes les activités subordonnées mais aussi les résultats économiques ET sociaux du groupe : cela nécessite paradoxalement une certaine autonomie de décisions cad certaines marges de manoeuvre qui s’avèrent tout à la fois « constitutives » mais aussi « PRODUCTIVES » des compétences nécessaires à cette activité de direction.

            Note : je n’ai jamais dirigé d’entreprises, petites ou grandes, et donc j’ai toujours eu un supérieur hiérarchique au-dessus de moi (ça a parfois « chauffé » très fort).

        5. organiser une boite ou une société ne veut pas forcément dire prendre le pouvoir ni le contrôle absolu. Lorsque je parle de pouvoir je parle bien de çà et ces gens ne sont pas forcément compétent pour organiser quoi que ce soit notre Méprisant de la République actuel en est un bon exemple. J’ai suivi la vidéo de l’éditeur qui me motive encore un peu plus pour me faire offrir ce livre. Merci et bonne journée
          A propos de la prétendue compétence des chefs :
          https://www.youtube.com/watch?v=mm_UidMxDcM

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