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« Macron, ou la haine de la démocratie »Avec Ritchy Thibault et Barbara Stiegler

Émission du 21/09/2023

David Libeskind a reçu Barbara Stiegler, philosophe, et Ritchy Thibault, cofondateur du collectif « Peuple Révolté ». Ils abordent ensemble la question du caractère explosif de la situation française, la colère d’un peuple et l’avenir de la rébellion. Répression par le sang, rapport de l’intellectuel aux citoyens, confusion entre démocratie réelle et simple état de droit…autant de sujets abordés dans cet entretien entre grandes figures des luttes sous Macron.

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5 Commentaire(s)

  1. Excellente réflexion enthousiasmante. Oui, nous assistons, affligés, à une dérive fascisante du pouvoir de plus en plus aux abois face à la désespérance sociale qui gangrene et excite le peuple. L’expérience Convention Citoyenne du Climat : alliage de stochocratie et démocratie a montré la pertinence de ce type de démarche, dommage que Macron n’en voit que l’intérêt en terme d’image et de communication. Il serait rentré dans l’histoire s’il avait fait de ce mode de gouvernance l’alpha et l’omega de sa pratique démocratique. Malheureusement, Macron est un néophyte, il n’a factuellement aucune expérience démocratique, ni syndicale, ni député, ni sénateur. Il rejette la pratique de construction démocratique des assemblées ayant fort trop l’habitude de la pratique exclusive du pouvoir décisionnel au sein des entreprises privées qui sont à des années lumière de la démocratie. Puis se réfugie derrière sa police, demain derrière l’armée pour canaliser la pétaudière que sa politique méprisante a généré. Il est intelligent, créatif, si il était pas aussi dogmatique, il pourrait basculer vers une ouverture démocratique au lieu de tomber dans ce gouffre noir dont personne ne sortira grandi.

  2. David Libeskind : pourriez-vous laisser parler vos invités et de ne pas les interrompre. Ca devient insupportable, on se croirait sur BFM TV lorsqu’une personnalité de la gauche est invité 😉
    Vos questions sont interressantes mais devraient être formulées d’une manière plus courtes, cela laisserait plus de temps à vos invités pour répondre.

    D’avance merci 🙂

  3. J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt ce débat. Mais j’ai un peu l’impression que toute la réflexion, d’une extraordinaire richesse faite par la génération précédente passe à l’as, ou mieux n’existe pas. J’ai écouté Barbara Stiegler ailleurs, sur le même thème, et là aussi silence absolu. Une unique vague référence à Castoriadis, qui est jusqu’à nouvel ordre, ne vous en déplaise, le grand connaisseur (et vulgarisateur) s’il en fut de ce qui s’est passé à Athènes. Je me permets donc pour les « socios de Q.G. » de citer en référence la série de Cornelius Castoriadis : « Ce qui fait la Grèce » au Seuil. Tout est dit qui nous intéresse non seulement comme connaissance historique, (Clin d’oeil taquin à Rytchi, dont j’ai beaucoup apprécié la brève prise parole à la fête de l’huma ) mais comme élément de référence pour ce qu’il nous faut construire aujourd’hui.

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