«Néolibéralisme/néofascisme: la grande convergence ?»Avec Thibault Biscahie & Cole Stangler

Émission du 24/10/2024

Ne manquez pas la discussion entre deux nouvelles figures de la réflexion politique: Thibault Biscahie, de l’université de Montréal, auteur de « Généalogie inquiète du macronisme » pour le site de QG, et Cole Stangler, correspondant à Marseille pour de nombreux grands titres de la presse états-unienne. Une réflexion très stimulante sur la maladie des démocraties française et américaine

«Néolibéralisme/néofascisme: la grande convergence ?» avec Thibault Biscahie & Cole Stangler
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4 Commentaire(s)

  1. Vieil insoumis de toujours, insoumis avant les F.I.(j’ai 88ans et ai beaucoup milité à la « base » que je crois bien connaître) je me reconnais en très grande partie dans l’action politique actuelle de la France Insoumise et de J.L. Mélenchon et, je dois dire que F. Ruffin m’a déçu, rejoignant ainsi les deux commentaires précédents.

  2. .
    Regardé avant avant-hier soir.

    Donc, c’était la première de vos émissions au Quebec, introduite élégamment par votre hôte Karim BenyeKhlef. Cette association entre QG et Le Laboratoire de cyberjustice du Quebec séduit et convainc…, déjà à partir de ces trois plateaux.

    Lors de ce dernier ( en fait le premier chronologiquement :-), on a assisté à des allers et retours entre France et Amérique avec vos deux invités compétents et posés ( jeunes également ).
    Thibault Biscahie a eu, entre autre, ces deux remarques « le parti arrivé dernier qui gouverne en 1930 en Allemagne », ce, comme dans la France actuelle, et « L’austérité c’est consubstantiel au capitalisme », parfaitement fondé.
    Cole Stangler a parlé de « nativisme » et d’ « autoritarisme » qui fait rapprocher l’extrême-droite française et américaine. Car le « nativisme » et la question des immigrés ( légaux ou pas ) est au coeur des politiques aux USA comme dans l’UE et en France, et l’illibéralisme- autoritarisme est la tentation qu’on voit grandir comme une vague scélérate chez nous et bien au-delà …
    Il a aussi rappelé l’influence néfaste de la politique macroniste qui a « émietté » les partis de gauche avec le résultat « sombre » que l’on voit.
    Tous deux ( je crois ) ont rappelé l’importance démesurée ( je pense par exemple à l’investissement effarant du patron de X ) de l’argent dans les campagnes américaines avec « les Grands donateurs ».

    J’ai, par ailleurs, bien aimé entendre Stangler dire « Chez moi à Marseille », si ça n’est pas de l’adoption pleine et entière 😉 .

    Du camp Trump nous vient une forme de furie a ou anti-démocratique avec ses « élus qui n’accepteraient pas, disent-ils, le résultat des élections » ( depuis hier, l’ayant emporté dans les grandes largeurs, le camp belliqueux de Trump savoure sa victoire et plus rien des institutions n’est pour le moment menacé ; du reste ils ont tous les pouvoirs ! )
    Ce qui nous fait répondre positivement à la question titre sur la convergence entre néo-libéralisme et néo-fascisme.

    Lorsque Aude L.ancelin, en dernière partie de l’émission, revient à la gauche, en France, elle reparle de Lfi/Ruffin comme des deux pôles qu’ils sont, du moins en l’état.
    Il est bien possible ( et même sûr ) que Mélenchon ait fait un calcul électoraliste sur 28% d’électeurs « des tours », mais pourquoi lui en chercherait-on querelle ?, il faut bien être élu pour agir sur les bourgs aussi 😉 .
    Ruffin, lui, creuse son sillon à gauche, peut-il rassembler largement en 27 ou avant , c’est à voir car Glucksmann ( dont il n’est pas question ce soir et qui ne représente qu’un vernis de la gauche ) lui fait de la concurrence.

    Ce qui est sûr, on y revient, c’est qu’en Amérique comme en France, la question des immigrés ( ou migrants ), est un point de querelle toujours en suspens …

    Mais pour reparler des élections européennes, avoir misé sur Rima Hassan fut, certes stratégique pour que l’emporte assez largement la liste d’Aubry, mais surtout juste, pour moi, devant l’Histoire. S’il est une élection que j’ai eu le sentiment d’avoir gagnée ( par mon vote 🙂 ), c’est bien la sienne à l’Europe, car le NFP que l’on avait aussi porté haut, a malheureusement été réduit par manigances et pactes cyniques entre partis jumeaux de droite et d’extrême-droite.
    J’ajoute que l’amnésie volontaire de la Palestine par K. Harris lui a certainement aussi coûté pas mal de votes chez elle …

    Pour le reste, le livre ( en anglais ) de Stangler me tente. https://www.amazon.com/Paris-Not-Dead-Surviving-Hypergentrification/dp/1620977826

    p.-s. riche entretien, bémol toutefois à propos du point de vue de l’objectif ( de la caméra ) : les prises de vue en légère plongée sur les intervenants les mettent à relative distance, je préfère les voir et les avoir en face.
    .

  3. aude ne mentez pas, on vous paye et je suis FI, Ruffin n’a JAMAIS JAMAIS fait partie de la fI et ne l’a docnpas quitté, il a toujours eu Picardie debout, faisait meme son truc d’ete et PROFITAIT de la FI pour sa pub, vendre fakir aux Amphis.. OK les insoumis ne lui ont pas mis de candidat par GENTILLESSE, JAMAIS il n’est venu au QG, ni ne tract nos tracts. Ca me gene pas que vpus soyez pro ruffin et detestant la FI a a cause de QG et Chikirou, ok mais on est là nous ont sait et jamais les FI ne tracteront pour Ruffin ou Castet meme si ils nous infiltre, je votais Arlette avant JLM, on est nombreux a ne jamais de notre vie avoir voté PS.. desolé vous etes soumise pas nous toute, et Ruffin c’est niet, pire là il ne va mm plus a l’AN , mais bien sure personne chez vous, ou l’Apres ne dira rien sur leur absences, c’est mieux de pointer Adrien, JLM, vous devez etre pote des Guoguettes que j’adoire, sauf qu’ils sont ruffiniste, comme plenel etait Hollandiste .. stop

  4. Aude Lancelin, comment pouvez-vous laisser dire et dire vous-même, que Mélenchon abandonnerait les ruraux, comme Hollande a abandonné les ouvriers?
    Sortir une phrase de son contexte, quand elle a été prononcée pendant la campagne éclair des législatives où il était question de stratégie c’est trahir notre camp. Il s’agissait seulement de trouver des voix rapidement là où on pouvait en trouver à ce moment précis. Il fallait gagner ces élections pour démontrer que quand la gauche « révolutionnaire » est au pouvoir ça change tout de suite beaucoup de choses pour le peuple.
    Ruffin, à cette occasion, a jeté un venin bien mal venu qui nuit surtout à lui-même mais, plus grave à tous les militants qui, comme moi, vivent en milieu rural.
    Cordialement.
    Marie-Agnès Laurençon

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