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« Politique : tout changer pour que nos vies changent »Avec Priscillia Ludosky et Mahaut Chaudouët-Delmas

Émission du 05/02/2024

David Libeskind a reçu les co-autrices Priscillia Ludosky, pionnière du mouvement des Gilets jaunes, et Mahaut Chaudouët-Delmas, rapporteure au Haut conseil à l’égalité entre femmes et hommes, pour la sortie de leur livre « Gagner » aux éditions au Diable Vauvert. Manque d’ambition des politiques de gauche, crise démocratique menant tout droit à un pouvoir d’extrême-droite et fin du clivage droite-gauche, quel avenir pour la politique du pays?

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3 Commentaire(s)

  1. Extrait du bandeau de présentation : « … manque d’ambition des politiques de gauche, crise démocratique menant tout droit à un pouvoir d’extrême-droite » !

    – « Socialement » parlant (dureté et écarts dans les conditions de vie matérielles : le fric et … les flics) nous sommes déjà dans un pouvoir d’extrême droite : ça n’a jamais été pire et ce n’est pas terminé …. : esprit libertarien.

    – « Sociétalement » parlant (en gros, les moeurs …. ), on pourrait dire que le pouvoir actuel est plutôt centre gauche cad « socialiste » à la mode bourgeoise actuelle : esprit libertaire.

    (je n’ai pas visionné la vidéo).

    1. J’ai visionné.
      A 46mn30sec David : « y’a pas d’idéologie derrière le macronisme » !!!!!!!!!!!!!!!
      Du calme David, car si, si, y’en a, et en plus, derrière l’idéologie, il y a les banques, les sociétés financières, les lobbys industriels …. et l’impérialisme américain.
      Tout cela se nomme néo-libéralisme, libertarisme (ou libertarianisme).
      Leur mot d’ordre « souverain » c’est liberté.
      Leur mot d’ordre « d’infamie » c’est égalité.
      Leur mot d’ordre « d’opportunité » c’est fraternité DE CLASSE.

      Politiquement, dans la dimension « sociale » (et non pas sociétale), ça s’appelle l’extrême-droite (et non pas la droite). La droite se satisfait d’un Etat conséquent et quelque peu « social » cad avec un vrai service public, qu’il ne s’agit pas de privatiser pour ne garder que l’armée et la police au seul service des riches (contre les pauvres), ce qui était le projet hitlérien.

  2. Bel entretien.

    La question de David à savoir si on ne va pas retrouver un clivage gauche-droite est difficile. Je ne suis pas d’accord avec la réponse des invitées. Je pense qu’on reviendra à un clivage gauche sociale-droite bourgeoise (voir mon graphique ci-dessous). L’avantage de ce clivage est qu’il est lisible.

    Sur le positionnement gauche-droite justement, je crois que Bruno Amable, que j’ai écouté mais pas lu, ajoute un axe vertical avec le bloc bourgeois en haut. Avoir deux axes décoince quand on n’arrive pas à positionner un groupe. J’ai fait un petit schéma : https://www.dropbox.com/scl/fi/emruwbk2qnkriwn5zun4d/axes.png?rlkey=s0yw69jvkyuusmnl9nsawb29l&dl=0

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