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« Trump est-il dangereux ? : le face-à-face »Avec Cole Stangler et Nicolas Conquer

Émission du 28/05/2025

Avalanche de décrets, fortes tensions commerciales, krach boursier et négociations internationales en cascade : les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump, réélu à la tête des États-Unis en janvier 2025, ont d’ores et déjà marqué l’Histoire. Le cyclone Trump redressera-t-il la puissance américaine ou accélèrera-t-il son déclin ? Sera-t-il le kérosène qui boostera irréversiblement la montée en puissance des droites mondiales ?

Pour en discuter en direct sur le plateau de QG le mercredi 28 mai, deux franco-américains aux opinions radicalement opposées. Nicolas Conquer, porte-parole du Parti Républicain (GOP) en France, soutien de Donald Trump, et Cole Stangler, journaliste, correspondant pour The New York Times, The Guardian ou encore The Nation, et auteur du « Miroir américain : enquête sur la radicalisation des droites et l’avenir de la gauche », aux éditions des Arènes.

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3 Commentaire(s)

  1. .
    Cole Stangler capte toute notre attention par son intelligence, sa bienveillance dans la discussion, sa connaissance des faits, comme un inoubliable invité 🙂 : https://youtu.be/JFyuOEovTOE?si=d6lpvJwwBd8uhEA8
    Nicolas Conquer est … un quelconque ( quoique éminent porte-parole du parti du MAGA en France 😉 ) trumpiste. Il défend ses réformes qui sont ses taxes folles, ses licenciements d’une brutalité inouïe, ses coupes dans des domaines vitaux comme la santé …. ( Je conseille un article du jour de Martine Orange sur MDP qui synthétise les ravages de cette néo-politique : « Elon Musk et le Doge : cinq mois de mise à sac de l’administration américaine » ).

    Côté idéologie, je suis comme Stangler, je ne saisis pas bien ce qu’est le wokisme 😉 ni pourquoi il est voué aux gémonies, ni en quoi il entrainerait l’antisémitisme : noir brevet, bien pratique pour supprimer les subventions aux universités « de gauche », écarter les manifestants et voir des pro-palestiniens se faire embarquer manu militari ( aux US mais on voit ça aussi en Allemagne, voire en France, et ailleurs en Europe ; mais ni en Irlande, ni en Espagne … ) et ça me choque également.

    Ça nous ramène, en fin d’émission à Gaza. Rony Brauman n’aurait probablement pas laissé passer le terme de « pogrom » dit et répété par Conquer à propos du 7 octobre, où on a eu, – en dépit des morts qu’on a comptés -, essentiellement affaire à une enlèvement géant à visée de monnaie d’échange dans des tractations ( pour preuve l’état de santé de l’Américano-Israélien récemment libéré ), pas à un massacre raciste éliminatoire.
    Et en tout cas ce qui se passe là-bas sur les têtes d’enfants gazaouis ( et leurs mères, leurs pères, leurs grands-parents … tous nos « Frères humains » ) est une monstruosité indéfendable.

    Pour revenir à Cole Stangler, humain lui, s’il en est, j’achèterai son livre. 🙂
    .

  2. Émission qui s’écoute agréablement, mais il faut reconnaître que c’est Cole Stangler qui apporte tous les éléments d’information. Conquer se contente d’éléments de langage, parfois inexacts (les quotas raciaux pour l’admission aux universités n’existent plus depuis longtemps), parfois odieux de mon point de vue.
    D’où question plus générale : à quoi bon continuer d’inviter la droite ? Ce n’est pas une question de morale, mais simplement que la droite, du moins en France, n’a pas d’auteurs sérieux à présenter, contrairement à d’autres époques. Et je ne crois vraiment pas que ce genre de débats ramèneront les travailleurs à gauche. Le seul invité de droite qui, jusqu’ici, ait retenu mon attention, est Pierre Lellouche.
    D’où une suggestion d’abonné de la première heure, dont je souhaiterais vraiment qu’elle soit examinée sérieusement. Pour avoir un véritable débat contradictoire qui pourrait être fructueux : pourquoi ne pas inviter un partisan de l’intégration européenne qui soit véritablement de gauche ? Non pas un descendant de Delors, mais Etienne Balibar. C’est vraiment lui que je souhaiterais voir inviter, d’autant que je suis sur des positions contraires, à la Wolfgang Streeck.
    Merci.
    Bien cordialement,
    Laurent Cesari

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