« La méfiance à l’égard du vaccin est devenue un marqueur de mécontentement général » par Patrick Peretti-Watel

11/02/2021

Devenue quasiment un marqueur politique, la question de la vaccination contre le Covid est plus polémique en France qu’ailleurs. Pour quelle raison? Le sociologue Patrick Peretti-Watel, directeur de recherches à l’Inserm, a livré à QG le résultat de ses études sur la méfiance vaccinale. Loin d’être un comportement « déviant », celle-ci s’avère souvent être le produit de scandales de santé antérieurs ayant érodé la confiance, et du mécontentement face à la gestion gouvernementale de la crise

En cette période de campagne de vaccination contre le Covid-19, la proportion de Français exprimant un refus de se faire vacciner demeure forte, après avoir été majoritaire l’an dernier dans le pays. Faut-il penser que celles et ceux qui expriment ce refus sont des anti-vaccins viscéraux ? Des « complotistes » se laissant influencer par des rumeurs infondées? Le sociologue Patrick Peretti-Watel affirme, dans un entretien accordé à QG, que la grande majorité des personnes ne tenant toujours pas aujourd’hui à se faire vacciner le font soit par hésitation, soit parce qu’ils questionnent surtout le niveau d’efficacité, ou de sûreté, des vaccins actuellement en circulation, préférant attendre de connaître les potentiels effets secondaires et l’efficacité véritable face aux mutations du virus. Un comportement loin d’être « déviant », mais au contraire conforme à ce qui est demandé ordinairement aux personnes dans tous les domaines de la vie en société. Interview par Jonathan Baudoin

Patrick Peretti-Watel, chercheur à l’INSERM

QG : Plusieurs études indiquent une proportion forte, qui a même longtemps été majoritaire, de Français qui ne souhaitent toujours pas se faire vacciner contre le Coronavirus, alors que la campagne de vaccination tend à s’intensifier. Quelles en sont les explications, selon vous ?

Patrick Peretti-Watel : Je pense qu’il faut regarder le niveau, mais aussi la courbe. C’est-à-dire qu’au printemps dernier, on avait un quart des Français qui étaient déjà hostiles à l’égard d’un éventuel vaccin. La principale cause qui était évoquée n’était pas une opposition à la vaccination en général, mais plutôt des craintes à l’égard de la sécurité spécifique d’un vaccin fait dans l’urgence. Cette proportion a augmenté pendant l’été, dépassant les 50%. Là, elle est à la baisse depuis quelques semaines. De mon point de vue, ce n’est pas tellement surprenant que les gens soient circonspects à l’égard d’un vaccin, surtout quand il n’existe pas encore. Aujourd’hui, on a ces vaccins et on essaie de les distribuer, d’organiser la communication autour. Au fur et à mesure, pour l’instant, la population commence à mieux accepter ces vaccins.

Plus généralement, on est passé d’une situation, avant les années 2000, où on considérait que la quasi-totalité de la population était en faveur de la vaccination, quel que soit le vaccin considéré. Un consensus général et un peu mou. En face, il n’y avait qu’une poignée d’antivaccins indécrottables. Mais beaucoup de gens, aujourd’hui, prennent leur décision pour chaque vaccin, au cas par cas. Ils peuvent accepter un vaccin, en refuser un autre, en décaler un troisième. Que ce soit pour leurs enfants ou pour eux-mêmes. Les gens ont un comportement « vaccino-spécifique ». De ce point de vue-là, ils ne font plus confiance a priori, il faut construire cette confiance. C’est le travail des autorités de communiquer là-dessus et d’essayer d’augmenter la confiance des Français sur ces questions-là, sachant que ce qui est difficile mais intéressant, dans le contexte actuel, c’est qu’il y a une pluralité de vaccins. Il ne s’agit pas d’être « pour » ou « contre » la vaccination en soi. Chaque vaccin a ses caractéristiques, une efficacité auprès de certaines cibles. On est dans une situation où il faut informer les gens et essayer de convaincre tel ou tel segment de la population par rapport au calendrier vaccinal et par rapport à tel ou tel vaccin. C’est ça qui est compliqué aujourd’hui car on est dans une situation complètement nouvelle avec le Covid. Des vaccins qui débarquent moins d’un an après l’apparition du virus, ça pose un problème de lisibilité. Quand on a commencé à poser des questions sur ce thème, au printemps dernier, on parlait d’un éventuel vaccin. Actuellement, on en a trois en France. D’ici quelques mois, on pourrait en avoir deux fois plus. Il faut anticiper le fait que certaines personnes vont vouloir se faire vacciner, mais pas avec n’importe quel vaccin, et seraient prêtes à attendre plusieurs mois pour avoir un vaccin plutôt qu’un autre.

Street art, 2020

QG : S’agit-il d’une exception française, comme on le présente souvent dans les médias, ou observe-t-on cette méfiance aussi au niveau mondial, notamment dans le cas des vaccins contre la Covid-19 ?

Il y a des enquêtes qui ont commencé à être faites sur ce sujet-là. La première date de 2016. L’OMS avait mis en place un groupe de réflexion spécifique sur la question de l’hésitation vaccinale, et sur la question de la confiance à l’égard des vaccins, sachant que ce sont deux choses différentes. Pour moi, l’hésitation vaccinale implique qu’il faut convaincre les gens pour un nouveau vaccin et qu’ils ne donnent pas leur confiance a priori. Après, le problème de la confiance est lié à beaucoup de controverses scientifiques, beaucoup de sources d’information concurrentes. Ce n’est pas facile du tout d’avoir cette confiance. Les enquêtes faites par ce groupe international montraient qu’à l’époque, la méfiance à l’égard de la vaccination était assez générale dans le monde, mais plus marquée en France. Récemment, des enquêtes ont reproduit les mêmes résultats pour la Covid-19.

Pour la spécificité française, il peut y avoir plusieurs raisons. Il y a en effet des temporalités propres aux controverses dans chaque pays. Que ce soit le timing de la montée de la défiance, l’objet spécifique sur lequel s’organise cette défiance, à savoir tel ou tel vaccin, le vaccin contre le HPV (Papillomavirus, NDLR), le vaccin contre l’hépatite B. En France, ce qui nourrit, comme ailleurs, la défiance à l’égard de la vaccination, ce sont les controverses sur les vaccins et plus généralement sur les médicaments, qui mettent en cause l’industrie pharmaceutique, qui produit aussi ces vaccins. De ce point de vue-là, on a eu beaucoup de controverses soit liées aux vaccins, soit liées plus généralement aux produits de santé depuis une dizaine d’années. On a eu l’hépatite B à la fin des années 90, le H1N1, le vaccin contre le HPV. Parallèlement, on a beaucoup de scandales incluant l’industrie pharmaceutique comme celui du Mediator. Tout cela contribue à saper la confiance de la population à l’égard des vaccins. Il y a peut-être eu plus de controverses en France qu’ailleurs.

Ce qui peut encore caractériser la France, par rapport à d’autres pays, c’est que les comportements vaccinaux sont davantage individualistes, donc plus volatiles. Quand on demande aux gens pourquoi ils se vaccinent ou vaccinent leurs enfants, les premières considérations sont sur le bénéfice qu’ils en tirent, eux, et pas tellement le bénéfice en matière d’immunité collective par exemple. Là où dans les pays scandinaves, il y a davantage l’idée que se vacciner est un geste citoyen. Enfin, il y a un autre aspect, c’est l’enjeu de politisation de la santé. De plus en plus de gens prennent position sur des questions de santé à partir d’une position politique. Les attitudes affichées à l’égard de la vaccination par la population française traduisent les attitudes des Français à l’égard de la gestion de la crise. C’est-à-dire que, d’une certaine façon, l’attitude à l’égard du vaccin devient un marqueur politique, un marqueur de mécontentement général. Ce qu’on a pu observer dès le mois de mars 2020, c’est que les facteurs les plus corrélés à l’attitude envers le vaccin à venir, c’était l’orientation partisane. En gros, plus on se situait loin des partis de gouvernement, moins on était enclin à accepter le vaccin. Cette politisation de la question vaccinale est peut-être plus marquée en France qu’ailleurs.

QG : Quel est le profil de ces personnes refusant les vaccins actuellement proposés contre la Covid-19 ? Quelle est la répartition entre antivax radicaux et personnes ordinaires affichant une simple réticence vaccinale ?

Ce que j’ai observé au mois de mars et qui est resté valable jusqu’en juin, c’était que l’hésitation vaccinale était liée à la sécurité du vaccin. À l’époque, on avait 25% des gens hostiles au vaccin. 15% l’étaient parce qu’ils avaient des doutes sur la sûreté d’un vaccin produit dans l’urgence. Ensuite, on avait 5% qui se disaient hostiles à la vaccination en général. Et le reste était des gens qui pensaient que la maladie n’était pas suffisamment grave pour justifier une vaccination. Sachant que dans ces 5% de gens hostiles à la vaccination en général, ce ne sont pas tous des militants actifs, loin s’en faut. Il ne faut pas confondre l’hésitation vaccinale, qui est très majoritaire et une attitude hostile à la vaccination en général, plus rare. On a tendance à confondre les deux, et c’est dommage. On se trompe de cible, même si c’est plus confortable de considérer les gens qu’on a en face de soi comme une bande d’antivax radicaux. La vérité, c’est que la plupart des gens qui disent ne pas vouloir se faire vacciner sont des gens qui hésitent parce qu’ils ne sont pas convaincus de l’efficacité du vaccin, ou de sa sûreté. On est plus sur de l’hésitation que sur un rejet massif, revendiqué et durable.

Au niveau du profil, ça a un petit peu changé. La dernière enquête précise, c’était au mois d’octobre. Dans mon souvenir, ce sont plutôt des femmes qui étaient hostiles au vaccin. De façon générale, ce sont beaucoup plus les femmes qui s’investissent sur les questions de vaccination, notamment pour les enfants. Elles sont, peut-être, davantage sensibilisées à des problématiques liées à la sûreté, à l’efficacité des vaccins. L’hésitation à l’égard de ce vaccin est aussi plus marquée chez les jeunes. C’est quelque chose qu’on peut remarquer pour d’autres vaccins, mais là, c’est d’autant plus justifié qu’effectivement, ils sont très peu concernés par les formes graves de la maladie. Les personnes hostiles à la vaccination contre le Covid-19 sont aussi moins diplômés que la moyenne, avec un moindre niveau de ressources économiques, pour l’instant. Cela peut changer avec le temps. Par exemple, le profil démographique des gens opposés au vaccin contre la grippe saisonnière est plus populaire, tandis que celui des gens hostiles au vaccin contre le HPV est lié à des personnes beaucoup plus aisées et plus éduquées.

Street art, 2020

QG : Peut-on dire que les personnes hésitant à se faire vacciner suivent le fameux proverbe « dans le doute, abstiens-toi » ? Souvent des médecins sceptiques par rapport au vaccin rappellent également le serment d’Hippocrate: « Primum non nocere » (D’abord ne pas nuire, NDLR) … Qu’en dites-vous?

Encore une fois, cela illustre l’hésitation vaccinale. La plupart de ces gens ne rejettent pas la vaccination. Pour eux, il est plus sûr d’attendre ces quelques mois afin de connaître les éventuels effets secondaires du vaccin. Ou bien d’attendre plus longtemps encore, pour préférer avoir un autre vaccin que celui qui leur serait proposé dans les plus courts délais. De façon plus générale, les « hésitants » agissent en conformité avec une tendance culturelle centrale de nos sociétés : chacun est exhorté à devenir l’entrepreneur de sa propre existence, à être autonome et responsable, à prendre sa vie en mains en s’appuyant pour cela sur les savoirs experts pour prendre les bonnes décisions. C’est vrai en particulier pour la santé. Or il y a une multiplicité de sources d’informations et d’expertises souvent contradictoires.  C’est pourquoi nous ne prenons pas forcément les décisions qu’attendraient de nous les autorités sanitaires. En tout cas, en hésitant, en se posant des questions, les gens font exactement ce qu’on leur demande de faire dans tous les domaines de leur existence depuis déjà quelques années. Ce n’est pas du tout un comportement déviant.

Vous évoquiez les médecins, qui jouent dans cette affaire un rôle important. Beaucoup de gens délèguent à leur généraliste une partie des décisions vaccinales. Ceux-ci jouent donc un rôle clé dans les comportements vaccinaux. Un autre point important, c’est que les médecins eux-mêmes peuvent devenir hésitants à l’égard d’un vaccin. C’est pour ça que le gouvernement cible en priorité les professionnels de santé. C’est quelque chose qui avait été complètement raté en 2009-2010, au moment de la grippe H1N1. On avait mis en place des vaccinodromes, excluant de fait les médecins généralistes de la campagne de vaccination. À l’arrivée, on avait donc vacciné seulement 8% des Français alors qu’on voulait vacciner toute la population. Il faut convaincre les professionnels de santé et ce n’est pas gagné. Mon collègue, Pierre Verger, a publié dans Eurosurveillance en janvier un article montrant qu’un quart des généralistes français étaient hésitants à l’automne. Ça se comprend parfaitement parce qu’on est confronté à des nouveaux vaccins, sur lesquels on a très peu de recul, avec de nouvelles technologies, et beaucoup d’incertitudes. C’est une question de transparence et d’information. Une confiance qu’il faut construire, aussi bien avec le public qu’avec les professionnels de santé. Encore une fois, ce n’est plus une confiance qu’on peut espérer donnée a priori comme c’était le cas il y a 15-20 ans.

QG : Au vu de la multiplication des variants du Covid, notamment le sud-africain, remettant potentiellement en cause l’efficacité des vaccins actuellement mis en circulation, peut-on s’attendre à un renforcement du refus de se faire vacciner en raison d’un manque de fiabilité ?

On peut s’y attendre. Il faut essayer de l’anticiper, en sondant l’opinion sur cet aspect-là. Mais on peut avoir aussi l’effet inverse. La population voyant arriver des variants qui risquent de réalimenter, de relancer l’épidémie ou une nouvelle vague pourraient souhaiter, au contraire, se faire vacciner plus vite. Pour l’instant, le variant contre lequel l’AstraZeneca est moins efficace est encore peu répandu en France. Mais c’est vrai que c’est une difficulté supplémentaire à prendre en compte. Non seulement, on n’a pas « un » mais « des » vaccins, mais on n’a pas « un » virus, mais « des » virus. C’est un paramètre qui sera à prendre en compte dans les semaines et les mois qui viennent, sachant qu’après, sur cet aspect-là, j’ai cru comprendre que les vaccins ARN messagers, selon mes collègues médecins, pouvaient être modifiés assez rapidement pour cibler des variants. On a un arsenal, mais c’est vrai qu’on pourrait bien se retrouver dans une situation où on aurait, comme pour la grippe saisonnière, des mutants du virus qui arrivent chaque année et qui requièrent un vaccin spécifique à chaque fois.

QG : Face à ce scepticisme ambiant, n’est-ce pas l’occasion pour le secteur de la santé de se montrer plus transparent dans son fonctionnement, afin de restaurer une confiance auprès des citoyens?

Oui. Après, c’est toujours compliqué, dans l’urgence, de mettre en place des décisions s’appuyant sur des processus participatifs. Concernant la transparence, certains réclament par exemple que les contrats passés avec l’industrie pharmaceutique soient rendus publics dans leur intégralité. La confiance est difficile à restaurer, mais c’est un problème structurel qu’on a depuis longtemps. En 2018, on a étendu l’obligation vaccinale de 3 à 11 vaccins, suite à une concertation citoyenne, dont l’objectif était de déterminer comment restaurer la confiance de la population envers les vaccins. On avait, certes, étendu l’obligation vaccinale, mais avec l’idée que cette extension était provisoire et qu’il fallait, avant tout, mettre en place des actions, pour restaurer la confiance de la population à l’égard de la vaccination. C’est quelque chose qu’on est sensé faire depuis quelques années, mais je ne suis pas sûr qu’il y ait eu beaucoup d’efforts déployés depuis 2018. En tout cas, on peut dire que c’est maintenant ou jamais !

Propos recueillis par Jonathan Baudoin

Patrick Peretti-Watel est sociologue, directeur de recherches à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), membre du laboratoire Sciences économiques & sociales de la santé et traitement de l’information médicale (SESSTIM). Il est également l’auteur de l’article Comprendre la méfiance vis-à-vis des vaccins : des biais de perception aux controverses (avec Jeremy K. Ward, Revue française de sociologie), des livres La cigarette du pauvre : enquête auprès des fumeurs en situation précaire (Presses de l’EHESP), La société du risque (La Découverte) ou encore Sida : une maladie chronique passée au crible.

5 Commentaire(s)

  1. Coronavirus – Le vaccin ne sert à rien contre le variant anglais (vidéo)

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8110

    Cliquer le lien ci dessus pour voir la vidéo. C’est une extrait du France 3 Auvergne du 20 février 2021 à 12h.

    Hécatombe à la maison de retraite de Maringues

    Une semaine après avoir été vaccinés du covid, il y a trois morts à la maison de retraite de Maringues. Le variant anglais du coronavirus est accusé. Dans ce cas, c’est que le vaccin ne sert vraiment à rien contre ce variant.

    Mais, des questions se posent. Est-ce bien le covid qui a tué ces personnes ou est-ce le vaccin ? Est-il vrai, comme le disaient certains scientifiques, que dans certains cas, quand on est infecté par le covid juste après avoir été vacciné à l’ARN, le vaccin peut aggraver le covid ?

    En outre, une cinquantaine de résidents et une vingtaine d’agents de santé sont positifs au variant anglais du coronavirus. Si les soignants sont infectés malgré les masques, ça prouve bien que ceux-ci ne servent à rien.

    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org/spip2

  2. Pourquoi votre invité ne déclare-t »il pas en début d’interview qu’il n’a aucun conflit d’intérêt avec les laboratoires ?
    Pourquoi ne lui pose-t’on pas la question?
    car je suis étonnée que dans cette longue interview au ton si objectif, si neutre, si consensuel, ne soit jamais évoquées les exigences monstrueuses des labos qui déclinent toute responsabilité en cas de décès ou de conséquences graves suite à la vaccination.
    Ni les profits juteux engrangés sur le dos des Etats et avec l’aide de nos représentants mal élus.
    N’est-il pas informé du travail effectué par le collectif de médecins qui s’est constitué pour contrer la désinformaton de la parole gouvernementale?
    https://youtu.be/ky7CjudtQc8
    Peut-il émettre un avis personnel? plutôt que le résultat d’une enquête sur comment rétablir la confiance (une commande du gouvernement?)
    Pourquoi vouloir rétablir la confiance alors que se multiplient les raisons de la défiance? (un exemple parmi d’autres : la nomination de Mme Buzyn à l’OMS) et le rôle de la presse aux ordres avec ses articles fielleux :
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/05/agnes-buzyn-quitte-la-politique-francaise-et-rejoint-l-oms_6065275_823448.html

  3. Salut tout le monde,

    Je suis un pro-vaccin, mais je ne ferais pas celui-là. De même que je n’ai pas fait le vaccin contre le H1N1 de 2009.

    Comment avoir confiance quand « on » nous ment. C’est pas des fake-news gouvernementaux, c’est des MENSONGES ! Le gouvernement nous ment quand il prétend qu’il n’y a pas de médicaments. Il y en a plein, L’hydroxychloroquine, l’azithromycine, l’ivermectine, etc. et encore un, récemment mis au point, qui marche contre tous les virus ARN : le coronavirus, la grippe, l’hépatite C, la dengue ou encore la rougeole :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8050

    Mais en plus, je ne suis pas à la base un littéraire mais un scientifique. Et je comprends très bien les arguments de scientifiques qui dénoncent les dangers des « vaccins » ARN :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article7810

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article7810

    Je vais pas vous mettre tous les liens qui prouvent les dangers des « vaccins » ARN. Mais quand même un qui n’a rien de scientifique mais qui constate les résultats avec une vidéo de Michèle Rivasi, qui dit à 18’32 : « Mes dernières infos viennent de Norvège. Sur 35 000 vaccinés, il y a eu 23 décès. Ils ont pris ces décès, ils ont fait 13 autopsies. Ils en ont conclu que c’était bien dû au vaccin. » :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article7794

    L’Angleterre a énormément vacciné avec son AztraZeneca qu ne vise que la protéine Spike. Du coup, le coronavirus a évolué en changeant sa protéine Spike et est devenu résistant à AtraZenecca : la vaccination massive en Angleterre n’a fait que fabriquer le variant anglais :

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8040

    Mieux vaut le vaccin chinois, comme dit Raoult. Le vaccin chinois est un vaccin a virus entier inactivé, c’est-a-dire qu’il ne vise pas que la fameuse protéine Spike. Il vise par essence TOUTES les protéines du virus. Quand l’immunité contre une protéine ne marche plus, l’immunité contre les autres marchent encore. De plus c’est un vaccin normal : donc sans danger.

    Mais essentiellement, il n’y a pas besoin de vaccin puisqu’il y a non pas un, mais des médicaments très efficaces.

    D’autant plus que les coronaviurs mutent très facilement comme le montre l’expérience anglaise.

    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org/spip2

  4. Le cas de la grippe H1N1 est suffisamment éloquent (8% de vacciné avec certains des effets secondaires handicapants, une manne financière avec de l’argent publique dilapidé une fois de plus .. et le Remdesivir : on en parle ou pas ?) pour comprendre que ce ne sont certainement pas ces gouvernants véreux, mafieux et leurs sous-fifres médiatiques et médecins/scientifiques croulant sous le poids financier des lobbys qu’il faut écouter. Je m’écoute, et je me dis : « ce vaccin n’est pas nécessaire et si je suis un mauvais citoyen, vaccinez-vous, protégez-vous (ou pas) et laissez moi vivre le temps que ça durera .. Le problème, c’est que l’on veut, cerise sur l’arnaque, m’empêcher de v ivre librement si je ne veux pas me faire vacciner : passeport ? .. Quelle merde !

  5. Voilà une enquête sociologique tout à fait raisonnable et carrée, sur un fait de société très actuel. Je me retrouve bien dans ce qui est dit : tant sur les taux de scepticisme, que sur les hypothèses explicatives de ce scepticisme. En sociologie, il y a souvent divergence entre les « mesures » et les suppositions explicatives ! Mais là, non, apparemment pas.

    Oui, le vaccin reste un pari, pari qui fait hésiter légitimement les gens qui s’y engagent, ou qu’on incite à s’engager ! Le dilemme entre :

    1) élever l’immunité de groupe par un pourcentage important de vaccinations supposées efficaces et
    2) prendre tout de même un certain risque vaccinal avec un vaccin récent pour un virus variant/mutant incontrôlable,

    ce dilemme, donc, a bien quelque chose de difficile.

    A qui pourrait-on reprocher d’hésiter entre : vouloir être un « plutôt » bon citoyen en s’inscrivant dans une immunité de groupe, et vouloir se maintenir « probablement » en vie et en bonne santé ?

    Au fond, ce dilemme parait ressembler au dilemme du capitalisme financier (vous savez, ce capitalisme qui fait travailler l’argent mais pas les travailleurs !!!) : par exemple, j’achète des « actions » boursières quand elles sont à la baisse mais en spéculant sur leur remontée, mais sans en être certain : au moindre mouvement de la « cote », je change d’avis, je m’affole ou j’exulte ! Après une hausse continue, je vends les actions pour « réaliser » un bénéfice de façon certaine (mais peut-être trop tôt ?) et me donner des liquidités de jouissances, mais en rachetant aussi plus prometteur ailleurs, etc …

    Ce calcul-là, du capitalisme financier correspond, en fait, au seul point 2 du dilemme vaccinal, cad au risque « individuel » du vaccin ! Examinons-le maintenant au regard du point 1 de ce même dilemme vaccinal. Ce point 1 c’est celui de l’immunité de groupe cad de la solidarité avec la collectivité citoyenne. J’ai beau prendre mon microscope, je ne détecte, dans le capitalisme financier, aucune solidarité collective destinée à compenser, à équilibrer, l’égoïsme fondamental du point 2 ; d’autant que là, la vie du capitaliste n’est pas vraiment en jeu ; c’est seulement son confort financier qui est en jeu. Et quand il dit qu’il ne fait pas travailler les travailleurs, on peut lui répondre qu’il ne se fait pas travailler lui-même : comme l’a dit Mitterrand dans un de ses moments de lucidité, il gagne sa vie en dormant (mais dort-il bien du sommeil du juste ? http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/savfinan.htm ).

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