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«Comment faire dérailler la Présidentielle 2022?» – Quartier LibreAvec Anasse Kazib
Émission du 08/04/2021
Le duel Macron-Le Pen est-il inéluctable ? Le vote utile a-t-il encore un sens aujourd’hui ? Nous en discutons avec Anasse Kazib, membre du NPA et potentiel candidat à la Présidentielle 2022 !
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17 Commentaire(s)
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Pour ma part et après avoir lu tous les commentaires, partagés, Je continue à penser que la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon, que je crois sincère et près à faire ce qu’il dit, sont notre seule chance de sortie de ce système déplorable et délétère, imposé ,qui nous ruine et nous détruit.
Comment comprendre le choix fait par ces autres partis de gauche, ? Que veulent-ils vraiment ? que l’on retombe dans la même situation ?
Un peu déçue, quand même ! -
Les deux questionnements que j’ai retenus de « La révolution permanente » de Trotsky, sans l’avoir relue récemment, outre les féroces échos des querelles internes, sont :
1- Faut-il mener successivement, ou pas, la révolution bourgeoise et la révolution prolétarienne ? Cette question s’était posée en Russie et se posait en Chine au moment de l’édition de l’ouvrage. Le repère, c’était vraisemblablement la révolution « bourgeoise » française, qui, partant d’un pouvoir aristocratique, n’a pu aboutir à une révolution « prolétarienne » bien que les prolétaires (à l’époque, le peuple) y aient joué un rôle conséquent dans l’action et l’organisation ; mais en final, 10 ans après, la contre-révolution bourgeoise napoléonienne a mis un terme à toute participation authentique des prolétaires au pouvoir. La révolution d’octobre en Russie, partant, elle aussi, d’un pouvoir aristocratique, a mêlé (ou enchainé ?) les deux révolutions puisqu’à la sortie c’est le prolétariat qui a conquis le pouvoir ; de même en Chine où, après des alliances plus ou moins heureuses avec la bourgeoisie, la révolution prolétarienne a finalement triomphé en 1949.
2- S’allier ou pas, lors des mouvements révolutionnaires nationaux, avec la petite/moyenne bourgeoise (à l’époque paysanne) cad petits producteurs pauvres, propriétaires de leurs outils de travail. Cette question des alliances avec la petite bourgeoisie s’est, en fait, posée constamment. Et se pose aujourd’hui encore comme l’atteste le discours d’Anasse, entre autre vis-à-vis de La France Insoumise, dans laquelle une certaine petite bourgeoisie est présente.
(3- Un autre point était, je crois, la question de la révolution dans un seul pays ou dans plusieurs pays).
Lien sur le document : https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/revperm/revperm.pdf
Lors de la révolution française, c’était surtout la bourgeoisie qui était à la manœuvre pour le pouvoir (n’oublions pas que le concept de « lutte des classes » est un concept introduit par l’historien bourgeois Guizot, qui l’évoquait uniquement à propos de l’opposition séculaire entre « noblesse » et « bourgeoisie » cad entre « Noblesse » et « Tiers Etat », le prolétariat (peuple d’alors) étant totalement absent à la fois des consciences et … des Etats Généraux) (dans les faits, le Tiers Etat représentait uniquement la bourgeoisie des villes).
Dix ans auparavant (1777-1783), l’aristocrate français Lafayette (entre autres) a eu le mérite d’avoir accompagné la révolution bourgeoise américaine contre la noblesse britannique (les américains, descendants des colons anglais, ont appelé ça « la guerre d’indépendance » car il y avait une concomitance des motifs dans cette guerre). Ainsi aguerri, ce même Lafayette a ensuite conduit, en France, la Garde Nationale, garde plébéienne au service de la bourgeoisie révolutionnaire qui, peu à peu, a servi contre le prolétariat.
En fait, le « bis repetita » de la révolution française, uniquement bourgeoise, n’a pas eu lieu en Russie ni en chine car, entre-temps, ce sont réalisées 2 conditions nouvelles :a) Matériellement, au niveau des rapports sociaux, la bourgeoisie s’est encore développée (enrichie) au détriment de la noblesse ; mais le prolétariat « industriel » très pauvre, s’est lui aussi développé au détriment de la paysannerie, même si celle-ci restait très importante en Russie.
b) idéologiquement, cad au niveau de l’explicitation des consciences, le Marxisme puis le Léninisme sont apparus qui ont fait entrer véritablement le prolétariat dans les Etats Généraux … du monde cad, en fait, dans l’Histoire. Le résultat c’est qu’en Chine et en Russie, la révolution a été prolétarienne, et non pas seulement bourgeoise. Conclusion : le « pouvoir d’agir » se renforce dans l’union collective de la théorie et de la pratique.
La question des alliances est fortement présente actuellement dans les élections présidentielles. C’est cette question qui se pose au NPA compte tenu du fait qu’aux élections locales, le NPA s’est associé victorieusement avec des partis de gauche non révolutionnaires (LFI).
L’extrême gauche révolutionnaire en France voit ses effectifs militants diminuer sans cesse, tout comme la gauche de droite (PS ….). La gauche de gauche, non révolutionnaire, (mais gauche quand même : services publics, nationalisations, protection du salariat et des demandeurs d’emploi, fiscalité sur les profits, …), elle, a vu ses militants/sympathisants augmenter (LFI). Pourquoi ? Bien sûr, un arrosage idéologique, étouffant et quasi hallucinogène, qui pénalise l’extrême gauche. Mais y’a pas que ça …
… l’extrême gauche, contrairement à la gauche non révolutionnaire, ne parle jamais vraiment du futur concret, pratique, terre à terre, qu’elle envisage pour les citoyens ; il y a une faiblesse de réflexion, de projection, et de proposition sur les thèmes de la vraie vie d’en bas. NPA comme LO interviennent dans les conflits du travail, soutiennent des grèves, défendent les travailleurs (comme les syndicats, ou en complément des syndicats) mais se désintéressent un peu du citoyen cad du travailleur hors travail. Quand « le patron » est absent, LO et NPA semblent perdus ! Par exemple sur l’Europe, sur les traités ; par exemple sur la propriété individuelle (depuis Giscard et le développement du crédit, beaucoup de couples de prolétaires « bricoleurs » sont propriétaires de leur logement) : est-ce que dans la perspective révolutionnaire communiste, la propriété de son logement, acquise par son travail cad par une voie d’épargne salariale, sera remise en cause ? où est-ce que sera créée une propriété d’usage, plutôt que foncière ? Parce que le prolo, ce sont ces non-dits qui l’intéresse « aussi » (remarque prolétarienne entendue : « le communisme ? non, je ne suis pas prête à renoncer à ma maison »). Est-ce que le prolo qui veut créer une petite société (restaurant, marchand de crêpes, garagistes ou autres services qui répondent à des besoins de proximité spécifiques), pourra le faire ? etc … ces sujets ne sont pas abordés, et malheureusement on sait trop pourquoi : parce que l’extrême gauche sait qu’elle ne sera pas élue et même ne veut pas être élue. Cependant, même si son projet n’est pas électoral mais révolutionnaire, comme l’affirme Anasse, de la réponse à ces questions dépend l’adhésion des prolétaires/citoyens au projet communiste.
Participer, s’impliquer dans des élections pour se faire connaitre, disposer de tribunes, est stratégiquement valable, mais, sans détail sur le futur du communisme qu’ils imaginent, cette communication a toutes les chances de ne pas susciter de vocation.
Pourquoi faire l’impasse sur ces questions ? Pourquoi en rester toujours à des généralités et des promesses sociales vagues ? Que veut dire l’intitulé mystérieux « faire dérailler la présidentielle de 2022 ? ». Il n’est pas bon que l’extrême gauche communiste joue à l’anarchisme, joue le confusionnisme discursif. Dénoncer la misère et répéter le slogan « non au capitalisme » ne suffit pas pour grossir les rangs des partisans (ou des électeurs).
La maladie infantile du communisme ce n’est certes pas d’ignorer et de dénoncer la misère du monde, c’est de ne pas être en lien avec la réalité concrète « à construire », dans l’entreprise et hors l’entreprise !
Certes, l’extrême gauche ne veut pas être élue, mais elle doit tout de même chercher à grossir ses rangs dans la perspective révolutionnaire : c’est son devoir politique. Sinon, il vaut mieux, stratégiquement, laisser gagner LFi et la critiquer ou la soutenir ensuite, si-nécessaire.
Certes la Grèce !
Certes l’Espagne !
Certes la gauche de Mitterrand à Hollande !
Mais alors, que faire ? Simplement passer du vague au concret, du surf à la charrue ! Des intellectuels s’y essayent, individuellement, dans un langage clair : Friot, Lordon, etc … ils font le boulot que les partis révolutionnaires devraient faire.
Le « que faire ? » de QG serait peut-être à refaire à partir de propositions concrètes sur la table !Pour moi, LFI a besoin de toutes les voix. Toutes. Même si elle doit se casser la gueule après, je crois que ce sera mieux, de toute façon, que rien de LO ou NPA, que je soutiens portant très fortement.
Et boum, là, j’apprends subitement que le PC sort de sa boite Fabien Roussel pour les élections, sans alliance avec LFI !!!!!
Bon, c’est mal barré, pour rassembler toutes les voix !
La politique qui consiste à reconduire le pire pour que « ça explose ! » ; pour que « ça pète ! » ou pour le fameux « ça va péter » : hum ! hum ! comme dirait mme Ursula von der Leyen, qui s’est trouvée gros-jean comme devant, sur son ottomane.-
Bien d’accord avec vous, dans le contexte actuel, et l’urgence de la situation catastrophique dans laquelle nous sommes, la porte de sortie de ce bourbier ne peut être possible qu’avec le mouvement de la France Insoumise, qui peut rassembler un nombre important de personnes, grâce à leur programme; au travail, et propositions qu’ils font en ce moment, à leur ouverture et consultations diverses., qui répondent aux nombreuses attentes de la population., une rupture radicale avec ce que nous vivons aujourd’hui. Il aurait été préférable que les communistes les rejoignent, malheureusement ils ne le feront pas, quelle bêtise! On aurait eu ainsi plus de chance d’éviter la catastrophe qui se prépare.
Désolant, mais ne désespérons pas.-
Pour le moment, il y a beaucoup d’annonces, qui vont peut-être évoluer avec le temps. Le PCF, LFI, LO et NPA ont tout de même certaines bases, certaines ouvertures communes. Je pense que raisonnablement LFI est la mieux placée.
Ce qui me semble, par ailleurs, c’est que « la finance » aide, en coulisse, des adversaires potentiels de Mélenchon : les cas de Montebourg et du journal Blast est typique : un milliardaire (fraudeur fiscal au Luxembourg) finance Montebourg pour qu’il pique des voies à LFI, et ce même milliardaire finance Denis Robert de Blast qui est un primate anticommuniste (contrairement au Média et à QG qui restent ouverts à une perspective communiste).
Quant à la bande PS, EELV, … je crois qu’ils n’accepteront pas d’alliance avec LFI sans avoir leur propre candidat à la tête de l’alliance. EELV est très dangereuse car le nombre de jeunes ou vieux bourges, viscéralement anti-communistes ou anti-sympathisants, qui font passer l’écologie avant tout est important.
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… des voix à LFI …
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La démocratie ne peut se réaliser que si nous décidons choix collectivement de nos production ; bien et services , marchande et non marchande. Pour cela il faut pouvoir investir , le taux de cotisation doit recommencer à augmenter pour attribuer un salaire à chaque citoyens et choisir où investir : ce n’est pas une utopie, LA sécurité sociale est un système qui échappe au capital. La création en 1946 du régime général a permis d’allouer des ressources aux parents, aux chômeurs aux malades (pour leurs soins), aux retraités. Depuis le gouvernement Rocard (créant la CSG pour financier les allocations familiales), la bourgeoisie a lancé la contre-révolution capitaliste ;LEs taux de cotisations non-remboursement des dettes des entreprises peut-être le chemin de l’expropriation des actionnaires . Les instructions telles que la sécurité sociale peut être prolongées à d’autres secteurs économiques. Dans l’agroalimentaire une filaire alternative existe déjà, depuis les agriculteurs jusqu’à la distribution, en passant par la construction d’outils réparables. Une des propositions de l’économiste Bernard Friot, de l’association ingénieur sans frontières et de la confédération paysanne est de sortir ces producteurs de la marginalité, du bon vouloir des banquiers, de leur récupération par l’agrobusiness. Battons-nous pour que chaque entreprise, au lieu de rembourser ces dettes, cotise au prorata de sa valeur ajoutée. Une cotisation alimentaire pourra être créée. Ainsi touts travailleurs de cette filaire agroalimentaire, pourra être conventionné comme les professionnels de santé . Chaque résident français aurait 100 euros /moi, pour commencer, sur une carte vitale de l’alimentation et pourrait les dépenser que chez ces producteurs. Nous pourront faire de même avec l’énergie, le transport le logement la culture etc.
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Émission vue hier nuit …
Anasse Kazib est bel et bon mais je pense que sans union de la gauche autour du candidat le mieux placé, sans exclure tel ou tel pour raisons épidermiques, l’affaire est pliée et macron réélu en 22. Hypothèse qui nous ( et on est nombreux ! ) est proprement insupportable ( qu’on ait perdu une main, un oeil, la tête, ou qu’on ait « simplement » vu passer le train de la réaction avec ses lois ( Sécurité Globale en tête ) et autres démantèlements des droits, depuis 2017.
Pour ce qui me concerne, je me servirai de mon bulletin au premier tour pour voter à gauche ( Eric Coquerel de LFi , Elsa Faucillon du PC, pour en citer 2, sont pour moi de gauche … ), et s’il n’y a que l’alternative qu’on nous vend à longueur de sondages entre Lrem et Rn, au second tour, je me ferai pêcheur d’hommes….-
https://nouveaupartianticapitaliste.org/communique/mise-au-point-concernant-lelection-presidentielle-communique-du-npa
« Anasse Kazib n’est donc ni le candidat, ni même le « pré-candidat » du NPA à l’élection présidentielle de 2022 ».On se souvient Poutou, et auparavant Besancenot au score relativement impressionnant ( + de 4% ) et ni l’un ni l’autre auto-proclamés.
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Oui, je viens de prendre connaissance de votre lien ! Comme dirait l’autre, c’est bizarre autant qu’étrange ! Un peu décevant je trouve ! une certaine discipline de parti me parait utile. Si Anasse part seul, il ne va pas peser lourd. Il faut voir ce que pèse la branche Révolution Permanente.
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Belle émission, personnage attachant et plein d’énergie. Je partage en partie sa vision des choses. Malheureusement à mon sens il devrait renoncer une bonne fois aux citations des Lénine, Trotsky, et de faire l’apanage de la dictature du prolétariat. D’une part les personnages en question ont du sang plein les mains, quant au communisme et à sa dictature on n’a malheureusement vu le résultat. À part de faire peur aux gens avec ce genre de discours c’est se tirer une balle dans le pied que de continuer sur ce terrain.
Nous n’avons pas besoin des vieilles représentations du passé et encore moins des dictateurs qui ont émaillé notre histoire.
Seul compte le présent et ce qu’on peut y inventer de neuf. Abandonner la réthorique marxiste est une urgence pour éviter de finir oublié dans un coin.
Raymond Perez -
Merci pour ce passionnant débat traitant d’un sujet crucial pour la prochaine présidentielle et pour le pays.
La logique de la position d’Anasse est tout à fait compréhensible. Seuls les partis comme le NPA ou bien LO ont pour horizon un changement radical des conditions sociales et on ne peut que souscrire à leurs analyses.
Cependant, la position d’Anasse est pour l’instant très minoritaire dans le pays. Or, les changements rapides de la société actuelle avec la course folle de la numérisation à outrance, l’hyper robotisation à venir, sa profonde inhumanité et où la moindre objection est déjà fortement réprimée font opter bon nombre d’entre nous vers un choix plus ‘modéré’ mais nous permettant d’éloigner ce spectre qui s’avance dangereusement.Les révolutions ne se font pas en un jour. 1789 est souvent cité comme la marque d’un changement de société. Or, il a fallu au moins quatre années pour obtenir cela. 1789 n’en a été que le début, et en 1790 il n’était toujours pas question d’abolir la monarchie. De même en 1936. Une fois l’élection gagnée par Léon Blum, c’est l’importante mobilisation populaire qui a fini par obtenir des avancées.
Eric Coquerel, n’a t-il pas dit sur QG qu’il comptait sur la mobilisation des citoyens après l’élection au cas où la FI serait victorieuse ? Un gouvernement animé par la FI va se retrouver d’emblée confronté à l’hydre capitaliste européenne et internationale. Et c’est à partir de ce moment là qu’un choix sera proposé, se soumettre ou bien y aller. Cela dépendra alors de notre entière liberté et responsabilité. -
Comment Anasse, un anticapitaliste, a pu voter Hollande en 2012 ? Beaucoup de contradictions dans son discours. Il ne semble pas être vraiment à l’écoute des propositions de LFI qui stipule bien que l’arrivée à la présidence de JLM ne suffira pas. LFI explique bien qu’elle aura besoin des mouvements populaires pour imposer les changements majeurs attendus.
J’aurais aimé qu’Aude lui demande quel % « Révolution permanente » représente au sein du NPA. Quelqu’un dispose peut-être de la réponse.-
Anasse n’est pas le seul à avoir voté pour Hollande en 2012. La conscience politique de beaucoup d’entre nous n’était alors pas aussi aiguisée, même si nous n’attendions rien de particulier de ce personnage falot qu’était Hollande. La radicalisation politique s’est peu à peu éveillée.
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Je suis d’accord avec vous. Nous pouvons mettre son manque de clairvoyance en 2012 au compte de l’âge 😉
J’approuve tout autant votre premier commentaire. Nous aurons besoin, pour faire la révolution par les urnes de tous les petits pourcentages qui vont se perdre dans des voies inopérantes. En 2012, lorsque je tractais pour JLM, et que certains m’opposaient la candidature Hollande comme vote utile. Je n’ai pas su me faire entendre en avançant mes arguments : « non seulement Hollande vous fera une politique de droite, mais il détruira l’image de la gauche ». En 2022, pourrons-nous utiliser l’argument du vote « utile » ? L’énergie d’Anasse servirait mieux la cause en montrant à ses partisans et aux abstentionnistes qu’une présidence JLM serait une étape vers le système dont il rêve. Il ferait mieux de réclamer une constituante tirée au sort dans son intégralité.-
Merci pour votre réponse.
Effectivement les petits pourcentages aux urnes seraient bien utiles pour ne pas perdre face à ce qui va se révéler être un choix de société et nous débarrasser de toute cette oligarchie néfaste et nauséabonde. Mais quelle parole porterait encore la gauche et notamment le NPA et LO si JLM venait à ne pas tenir ses engagements ou s’il venait à mener une politique socialement tiède ? Aussi, la position d’Anasse oeuvrant pour un véritable changement révolutionnaire me semble défendable.. Le dilemme est certes épineux…-
Vous écrivez « si JLM venait à ne pas tenir ses engagements « . Il est vrai qu’il peut s’agir d’un pari à faire. Personnellement, je fais confiance en sa parole et à sa combativité. Il faut voir comment il tient tête face à toutes les attaques des « macronistes ». Nous pouvons mettre en avant que le rapport bénéfices/riques (comme pour les médicaments ;-)) est positif. Cela vaut la peine d’essayer.
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Anasse est intègre mais je suis un peu saoulé par les grandes envolées révolutionnaires, irréalistes dans le contexte actuel,
il faut être pragmatiques et qu’on essaie à tout prix d’y arriver par les urnes avec le NPA, les insoumis, les ecolos anti capitalistes !
Par ailleurs, je ne comprends pas la position d’Anasse aujourd’hui, après l’émission réalisée en commun avec Aude sur le dialogue entre les gauches pour la présidentielle 2022… aujourd’hui, il part tout seul en défonçant tout le monde… à quoi bon parler alors ?