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Confidences d’un politique repenti – Quartier LibreAvec Matthieu Orphelin

Émission du 01/06/2022

Aude Lancelin a reçu Matthieu Orphelin, ex-député LREM et ex-porte parole EELV, qui a choisi d’arrêter la politique à l’aube des législatives 2022. Rupture avec la macronie, burn out, impossibilité de faire avancer le combat contre le réchauffement climatique à l’Assemblée nationale, l’auteur de « À quand l’écologie en grand? » se livre sans langue de bois sur les événements qui l’ont poussé à prendre cette décision. Il dénonce les promesses non-tenues du président Macron sur la transition énergétique et revient sur son éviction de la campagne de Yannick Jadot suite à l’affaire Hulot. Un témoignage puissant à découvrir sur QG

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12 Commentaire(s)

  1. Incroyablement égocentré et raplapla (vraiment pas flamboyant!) Je je je .. savais tout, donne des conseils à tout le monde ; bon ce proche de Macron (absolument pas critique du gouvernement) n’a aucune fibre sociale. Il a l’air d’un petit bourge sous cloche. Lénifiant, consensuel et sans aspérité, je doute que nous perdions quoique ce soit avec son départ. Il va sûrement se trouver une bonne place au chaud, pas de doute sur le sujet.

        1. Espérons que ça marche au deuxième tour. Mais je n’y crois guère. Toutes les chaînes d’info (absolument toutes, telles le mean-stream et les chaines de gauche comme QG dont Aude Lancelin et certains de ses collaborateurs) présentent Macron comme un centriste, Centriste qui bien évidemment exclut les extrêmes (dont la NUPES considérées comme extrême gauche): exclure les extrêmes, on a entendu que ça hier soir sur les ondes.
          Cette présentation totalement fausse est catastrophique sur le plan idéologique, donc électoral.

          Le « centre » c’est la NUPES bien évidemment, car elle n’exclut pas le capitalisme, mais se propose de faire du social sans passer par une quelconque dictature du prolétariat.

          La gauche est quasi inexistante en France. L’extrême gauche encore plus.

          Par contre la droite est extrêmement puissante (66% dont LREM) en France. Tellement puissante qu’on a entendu ces deux ordures de Cohn Bendit et Luc Ferry sur LCI proposer de passer au scrutin proportionnel en France. Ce scrutin proportionnel ne fera pas de la France un pays de gauche, mais simplement un pays un peu plus démocratique comme de nombreux autres pays totalement capitalistes, cad profondément anticommunistes.

          Ca me démonte l’entrisme de droite dans les organisations/journaux de gauche. Y compris à QG.

          1. Mon comité de lecture personnel (et aléatoire) me dit que ma dernière phrase est incompréhensible et vulgaire. Je reformule :
            « l’entrisme de droite dans les organisations/journaux de gauche (y compris QG) me désespère ».

          2. Nous ignorons où vous avez vu Macron présenté comme un centriste ou un modéré par un quelconque collaborateur de QG. Il s’agit d’un fanatique néolibéral, ainsi que nous l’écrivons, le disons, et le pensions d’ailleurs, avant même qu’il soit élu. Ne vous trompez pas d’adversaire 🙂

          3. Merci de votre réaction Aude.

            En adressant quelques critiques à QG, je ne m’adresse certes pas à un adversaire (plutôt à un allié). La critique, quand elle est limitée et non systématique peut être intéressante. Le « hic » avec ces dialogues par « commentaires », c’est qu’ils sont publics : du coup c’est gênant car ça prend l’allure d’une adversité profonde, d’une opposition politique. Non, non ! et d’ailleurs, par ailleurs (!), je ne ménage pas mes approbations à QG !

            Sur la chose en question ici il s’agit de l’expression « extrême-centre » qui est à « centre » ce que « extrême-droite » est à « droite ».

            Ô, certes cette expression gentille et républicaine « extrême-centre » fait florès chez les intellectuels de gauche. Ca devient un marqueur de « profondeur politique de gauche ». Un habitus distinctif de cette corporation. C’est catastrophique, car c’est totalement faux : Macron est de droite évidemment et même plutôt d’extrême-droite socialement et sociétalement. Il faut appeler un chien un chien !

            Les mots ont de l’importance, et la vérité aussi ; les indécis peu politisés (abstentionnistes ?) voteront plus facilement pour un centriste extrême que pour un droitiste extrême. C’est pour cela que la presse mean-stream situe faussement et lourdement Macron au centre. Macron s’auto-situe aussi au centre. Hollande s’auto-situait à gauche. Chacun se voit où ça l’arrange électoralement !

            Le collaborateur en question est Alphée qui s’aligne sur l’intelligentsia de gauche (voir Ugo Paleta dans l’émission d’après 1er tour), (voir aussi la québécois favori de QG Alain Deneault). Je désapprouve cet alignement et je le dis, car « centriste » évoque effectivement la modération comme vous le suggérez.

  2. Bon, rien de nouveau. Du baratin de droitiste « sympa », proxi-macronien. Il s’est fait empapaouté, et il va y revenir.
    Le social est absent de son discours sinon démagogiquement, sans conviction.
    Le fait que la consommation soit, dans notre système, la condition nécessaire du profit et de la pollution, n’implique pas du tout qu’il faille agir au niveau du « consommateur » : c’est avant tout au niveau de la production et du producteur qu’il faut agir.

    (En France « burn-out » se dit « dépression nerveuse », mais comme ça connote moins viril on dit burn-out).

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