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« Face au coup d’État immobile de Macron »Avec Aude Lancelin Didier Maïsto et Harold Bernat

Émission du 27/08/2024

Retrouvez nos animateurs Aude Lancelin, Didier Maïsto et Harold Bernat pour évoquer la rentrée politique, qui s’annonce brûlante tandis que le Président de la République tarde à nommer un nouveau premier ministre depuis plus de 40 jours, et que les rencontres avec les chefs partis se poursuivent.

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18 Commentaire(s)

  1. Très bonne émission.

    A propos de la gauche et la droite : parmi les partis visibles médiatiquement, et compétitifs électoralement, seul LFI est de centre-gauche, et peut-être le PCF aussi. TOUS les autres sont à droite exclusivement (droite parfois sociale, mais si peu). A gauche : c’est le désert complet.

    Le vrai marqueur de la gauche c’est de revendiquer le retour à la fiscalité d’entreprise qui existait sous De Gaulle ‘avec le PCF d’alors) : taxation à 50% des profits des entreprises (actuellement c’est 20 % maxi réel). L’Etat est de plus en plus en appui des entreprises juridiquement, il est donc normal que les profits profitent à 50 % à l’Etat.

    Avec ça, on n’observerait plus les augmentations actuellement délirantes des impôts sur les citoyens : impôt locaux en particulier en ce moment, mais aussi la casse progressive des services publics.

    1. Complément :
      on fait payer -en « nature » et en « sonnant et trébuchant »- aux salariés le prix des impôt impayés par le patronat.

      Une exception pourtant : le camp du patronat organise « pour le peuple » les manifestations et émissions télé de distractions telles que « les jeux olympiques inclusifs » et « autres jeux de compétition », toujours avec des gagnants devant des perdants. Toujours. Les gagnants sont les vrais méritants, les perdants sont moins méritant, mais ils ont le mérite d’avoir participé, et donc on les applaudit aussi, mais c’est tout : ils ne toucheront pas le jackpot « médiatique et financier » réservé aux gagnant plus méritant. Gagner n’est jamais un hasard : seuls les méritants gagnent.

      Donc l’allégorie c’est : les capitalistes sont les vrais méritants et ils touchent légitimement le jackpot ; les salariés sont méritant d’avoir participé et ils auront les félicitations pour avoir participé à leur niveau; mais ils n’auront qu’un petit « pour boire » et qu’un petit « pour manger »; le « pour dormir » n’est pas forcément gagné : voir le nombre de « dormeur de rue » en France et ailleurs (dormeurs exclus de l’inclusion Olympique française).

      Sartre a été le grand manitou du libéralisme en France avec son « l’homme est libre et responsable » (existentialisme de type Heideggerien : l’individu (le « je ») est au centre; le « on » indéfini et collectif est à bannir en tant qu’ignominie). Comprendre : l’individu a la liberté de devenir riche : s’il réussit il le mérite car il en est « responsable » ; semblablement, le salarié lambda est aussi responsable de sa pauvreté puisqu’il était libre de devenir riche et qu’il n’a pas réussi à le devenir (il est responsable de son non-choix ou de son échec)(d’ailleurs « ne pas choisir » c’est « choisir » dira-t-il : quel con ce Sartre).

      (plus tard Sartre a essayé de sauver son honneur en montant dans le train de la dialectique, Marx, avec ses « rapports sociaux » et ses « forces productives » se révélant finalement plus fréquentable qu’Heidegger (« la faucille et le marteau » se révélant finalement plus « profitable » médiatiquement que la « croix gammée » : opportunisme).

      Nota : ce qui m’inspire ce commentaire c’est une remarque de mon entourage proche, à propos des jeux Olympiques :

      « finalement c’est bien ces jeux olympiques, car les gens sont malheureux, et là, les jeux ça leur amène au moins un peu de bonheur ».
      La personne en question est une personne absolument raisonnable que je connais très bien, mais pas du tout politisée.

  2. Un peu de modestie Didier !Johan Chapoutot est indispensable pour ouvrir l’horizon et comprendre notre présent. A la FI les actions sont considérées comme prioritaires et il est cependant important de s’instruire et de construire nos pensées de façon étayée. Vos reproches c’est bien beau, mais vous tournez en rond dans votre propre soupe en faisant des reproches à tout le monde .. vous pensez vraiment que vous apportez quelque chose d’utile.
    Il n’y a que Aude qui propose une analyse réellement utile et intéressante. Merci à elle

  3. APPEL A LA DEMISSION IMMEDIATE
    DE M. EMMANUEL MACRON
    ET A LA DISSOULTION DE TOUS LES PARTIS POLITQUES ET SYNDICATS !
    (il ne faut jamais faire les choses à moitié)

    Qui est Macron ? C’est l’une des pestes de notre temps. Il cogne, cogne encore et encore tous les jours de sa vie. Il cogne comme un insensé. Un besogneux de la cogne. Il porte haut le panache de la cogne et de la violence. C’est la petite frappe idéale du monde libéral. Il cajole les riches. Les riches s’empiffrent à volonté. Et derrière, ça tire la langue, ça râle, ça tombe, ça craque, ça crève lentement, ça déprime, ça chiale, ça crie, ça rouspète, ça se suicide.
    Le macronisme, c’est de la violence à bout portant à chaque instant. Il valorise la guerre. Il acte la guerre : les réformes sont des guerres. La guerre tient lieu d’une pensée, d’un agir. Leurs discours, des LBD lâchés en boucle sur toutes les ondes. C’est une entreprise de démolition et de destruction du bien commun.
    Les bourgeois sont aux anges avec ce versaillais technocrate issu de l’ENA et du monde de la finance. Un parfait élève du capital, un employé zélé au-delà de toute espérance. Il fait le job. Il a la hargne des abrutis. Il éructe en coulisse, crie, vocifère, un autoritaire sans langue. Il jouit de tenir tête à tout le monde. Imbu de lui-même en chemise blanche sans décolleté, col serré, cravate de service, manche remontée, veste près du corps et toujours boutonné, ventre plat, pas un gramme de graisse. Sec et osseux. Gestes cassants à angle droit. Visage banal d’un cadre moyen, allure de petit minet et rasé de près tous les jours. Peau lisse, maquillée, sans bouton : ni laid ni beau. Il ne dort pas. Il n’aime pas la nuit. Toujours pressé d’en finir avec tout. Certainement un éjaculateur précoce. Pour l’amour, la nuit est passée depuis si longtemps.
    Voilà en quelques phrases le portrait de notre homme sans qualités.
    C’est aussi un petit bonimenteur de comptoir, prêt à tout détruire pour renforcer la caste des puissants et pour maintenir quoi qu’il en coûte la France comme une puissance respectable même au détriment de son peuple. C’est un président qui n’aime pas le peuple, son peuple. Pour ce président ce peuple est de trop.

    Mais, j’ajoute aussitôt, ne nous crispons pas, ne nous focalisons pas sur la figure de Macron car avant lui, il y avait déjà des présidents peu recommandables et au plus loin d’une République sociale et populaire respectueuse de la vie des gens et d’une pensée d’un commun.
    Si vous pensez que vous êtes encore à l’abri, que vous êtes épargnés, que vous pouvez passer encore entre les gouttes, que vous ne risquez pas grand-chose car vous êtes protégés par votre statut, vos biens, vos relations…, vous avez tort ! Si vous pensez que vous n’êtes pas en danger, vous avez encore tort ! Votre tour arrivera tôt ou tard. C’est pour demain. Je vous le dis amicalement : votre peau est en danger. Votre vie est mise à prix par le capital infernal. Et, même dans votre cercle le doute s’installe, l’inquiétude monte d’un cran. La guerre vous rattrapera ! La guerre est là !
    Que faire ?

    Au regard de l’immense danger qui nous menace tous et de la tragédie mondiale que nous observons et avance à bas bruit avec de temps en temps des fulgurances inouïes, il est temps d’affirmer des propositions, il est temps de sortir de notre impuissance, de notre résignation, de notre fragilité.
    Devant la compromission des partis politiques de droite comme de gauche dans des politiques libérales qui se caractérisent tant par la guerre, le saccage de l’espace public que par la destruction d’une partie importante de notre industrie et un acquiescement odieux aux thèses identitaires, nous
    devons prendre nos distances avec l’ensemble des partis politiques. Il est important de donner une chance à une politique à distance de l’Etat. Vivre la politique du point des gens et non pas celle de l’Etat.
    Pourquoi ? L’Etat à ce jour ne pense uniquement qu’en termes de puissance et non pas pour un bien commun de toutes et tous. Il divise et sépare les gens afin maintenir une oppression de tous les instants.

    La représentation ne représente plus rien, elle est morte. Et l’organisation interne des partis politiques, syndicats et associations est obsolète, elle n’est plus en adéquation avec notre présent, les enjeux de notre présent : la paix.
    Elle est incapable de faire émerger la pensée des gens. Les gens pensent, nous pensons. La pensée des gens est digne et respectueuse de l’autre.
    Le vote ne produit rien, il reconduit uniquement les mêmes à se maintenir en poste. La démocratie est verrouillée, infantilisée par les élections. Faisons la grève du vote ! C’est à nous de défier le vote. Les partis politiques et les organisation syndicales sont les collaborateurs des réformes de l’Etat. Ils sont les relais de l’Etat même s’ils traînent les pieds.

    Au regard des élections législatives le vote peut éventuellement limiter la casse mais c’est toujours du provisoire, du précaire, très fragile. Le RN est déjà le premier parti de France. Rien n’indique à ce jour, malgré la défaite du RN, qu’une politique respectueuse de la vie des gens sera appliquée. Macron n’a pas rendu les armes malgré sa défaite. Il tend encore les choses. Une victoire électorale n’est jamais une victoire politique.

    C’est à nous de trouver, de créer d’autres formes organisationnelles compatibles avec le respect de tous les gens qui vivent en France. Il est temps de mettre fin à l’organisation de l’impuissance par les partis politiques et les syndicats.
    C’est le moment de lâcher et de prendre ses distances avec la démocratie du vote !
    Sans l’injonction de voter, l’Etat n’existerait pas tel qu’il est. Le vote renforce l’emprise de l’Etat sur nos vies.
    Le vote est une fiction. Est-ce faire preuve d’engagement politique que de voter tous les cinq ans ?

    Le ronron syndicale dans les manifestations est affligeant. Elles sont affligeantes de bêtises. Elles répètent les sempiternelles mots d’ordre depuis si longtemps. Manifestation après manifestation, c’est échec sur échec depuis plus de quarante ans. Les manifestations contre la réforme des retraites sont un terrible échec malgré une puissante mobilisation. Les organisations syndicales sont comptables de cet échec.
    La CGT a fait son temps, FO aussi, la CFDT aussi, SUD aussi, CGC aussi, UNSA aussi, la CFFTC aussi. Et de même pour les partis politiques, le RN a fait son temps, le PS a fait son temps, le PC aussi, la France insoumise aussi, LR aussi, LO aussi, le NPA aussi …,

    C’est à vous de faire acte de courage pour acter votre propre dissolution, le moment est venu.
    Encore une effort camarades : soyez honnêtes avec vous-mêmes, vous savez très bien que vos actions limitées, vos calculs opportunistes et stratégies douteuses n’ont en rien mis le capital en difficulté. Tout au long de ces quarante années le capital s’est renforcé comme jamais.

    Vous êtes nuls et il est temps de le dire haut et fort !

    C’est le moment de déchirer sa carte syndicale ou de militant d’un parti politique.
    Camarade, exige de ton syndicat un dissolution immédiate !
    Camarade, exige de ton parti politique une dissolution immédiate !
    Vous êtes un poids, un obstacle au surgissement d’une politique respectueuse d’un commun et à l’éclosion d’une pensée des gens eux-mêmes.
    Mais cela n’est pas suffisant. Je demande la dissolution de toute la presse écrite, de tous les journaux, de toutes les chaînes d’information en continue, de tous les journaux télévisés, de toutes les radios et
    télévisions. Une dissolution ne va pas sans toutes les autres…, C’est à nous de créer notre presse, notre télévision.
    « Le Monde » a fait son temps, le Figaro aussi, l’Humanité aussi, Libération aussi, La Croix, Le Nouvel Observateur, les Echos, L’express aussi, le Point aussi, Paris Normandie aussi, Marianne aussi et la liste n’est pas close…
    Pour les chaînes télévisées : TF1,Canal Plus, France 2, FR3, Arte… Toutes à la poubelle et avec toutes les autres…

    La dissolution est un projet ambitieux pour reprendre la main sur le cours des choses, sur notre vie, et pour créer notre République du point des gens, respectueuse de la vie des gens. Pour donner un sens, une orientation au mot politique.
    A ce jour, le mot politique est dans le caniveau. Il ne rend plus libre la pensée des gens. Nous en sommes là.
    Une dissolution est autant un acte politique, qu’ un acte de lucidité, qu’un acte réfléchi.
    Cet acte de dissolution intégrale aura un impact non négligeable : la fin de la cinquième République !
    En effet, le signe que notre cinquième République est a bout de souffle, usée et surtout une impasse pour porter haut la politique d’un commun, une contradiction avec la politique, c’est que le Rassemblement National est pressenti pour accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat, dans un avenir très proche.

    Êtres vous prêts à assumer un tel acte ?

    Christophe MIGAULT

    1. Se battre avec méthode :
      https://www.anticor.org/2024/08/28/violation-de-letat-de-droit-le-gouvernement-ne-respecte-pas-son-obligation-de-reexaminer-la-demande-dagrement-danticor/
      Ne pas se tromper de cible :
      Drôle d’idée de vouloir demander aux syndiqués de dissoudre leurs syndicats, ce n’ est pas plutôt de se battre dans nos syndicats qui est à l’ordre du jour, on a eu tant de mal à les construire pour se battre justement. Un exemple
      parmi bien d’autres en ce moment, plus qu’ à l’ordre du jour ! :
      http://snmhfo.n.s.f.unblog.fr/files/2024/07/tract-juillet-24-v2.pdf

      1. .
        Certes mais cela ne suffit pas car les truands ( du moins dans les vieux films type Delon-Gabin 😉 ) ont des règles qu’ils respectent hors la loi …
        Là on est dans un cas :
        d’IMPUISSANCE du boeuf ( qu’on pensait solide et, tel un château-fort, inexpugnable ) des institutions, devant une grenouille ( qui a gonflé pendant sept ans, jouissant sans entraves de son petit corps dilaté ) d’omnipotence ( cf le CC qu’on n’a toujours pas entendu réagir à ce coup de force ! )
        de DÉBRIDAGE des comportements ( à son instar, ses soutiens politico-médiatiques, en roue libre, sur journaux, chaines et rézos ).
        de PSYCHOPATHOLOGIE d’un personnage sans surmoi et sans garde-fou !, car il n’a que son moi, son moi et encore son moi que lui renvoient ses courtisans, sa femme, et ivre de lui-même !, lui, en son miroir.

        .

        1. .
          Ils sont venus ( et viennent encore répondant à l’appel du pouvoir … ) ils sont tous là, prêts à prendre le poste de Grand Chambellan du couronné qui organise son Matignon comme un maquignon 😉 , au mépris de tous les us et de toutes les règles écrites ou tacites …
          On est bien dans un monde de ( bas ) bruit et de fureur ( qui couve ) … jusques à quand … ?

          p.-s. concernant Hamlet, il se dit que Shakespeare ( si tant est qu’il ait authentiquement existé 🙂 en tout cas son oeuvre, elle, n’en finit pas de franchir les siècles! ) s’inspira du nom de son fils Hamnet ( à une lettre près ) pour le créer.
          .

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