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« Faut-il rembourser la dette publique ? » – Quoi qu’il en coûte! Avec Benjamin Lemoine
Émission du 22/11/2021
Notre animateur Ramzi Kebaïli a reçu Benjamin Lemoine, chercheur au CNRS et auteur de « L’ordre de la dette » pour un grand entretien économique. La crise du Covid a fait exploser la dette française. Alors que notre pays enchaîné les mesures d’urgence pour soutenir l’économie en 2020, le déficit des finances publiques risque d’être utilisé pour instaurer de nouvelles mesures d’austérité dans les années qui viennent. De l’imbrication progressive entre finances publiques et secteur privé, à l’instrumentalisation politique de la dette, notre invité a analysé le sujet sous tous ses angles.
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5 Commentaire(s)
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Merci pour toutes ces précisions qui en disent long sur tous les mensonges et contre-vérités qu’on nous assène. C’est ici très clair et très utile de le savoir pour ne plus tomber dans leurs rets. arrêtons ces manipulations et informons nous pour sortir de cette impasse, dans laquelle on veut nous maintenir.
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Il y a une grande omission dans cette interview : la dette publique française est en majorité faite sur les marchés étrangers. Au Japon la dette représente plus de 200 % du pib mais elle nationale.
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Merci de cette précision. Je n’ai pas encore visionné cet entretien. Mais, concernant cette « grande omission » que vous évoquez, il me semblerait intéressant de préciser ce que ça change, au fond.
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En principe, un État souverain a tous les pouvoirs. En particulier celui de contrôler sa Banque centrale (la banque de France). Par conséquent, celle-ci peut lui accorder des crédits sans intérêts (dans tous les cas, il se les verserait à lui-même !) dont les remboursements sont garantis par la capacité de l’État à lever l’impôt ou capter l’épargne, en fonction de sa politique économique.
Mais « l’Europe » interdit totalement aux États de se financer par eux-mêmes.
Ainsi, pour investir, couvrir leur déficit budgétaire, financer les intérêts de leurs énormes dettes, ou encore compenser l’évasion fiscale , les États n’ont pas d’autre choix que d’emprunter sur les marchés financiers, aux conditions des prêteurs : c’est une formidable aubaine pour ceux qui ont une fortune à placer !
Les emprunts d’État sont on ne peut plus sûrs, et peuvent rapporter gros : l’emprunt Giscard, émis en 1973, est une merveille du genre : pour 6,5 milliards de francs empruntés pour 15 ans, l’État dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs.
Cet emprunt signa l’envol de la dette publique, qui auparavant était quasiment inexistante.Aujourd’hui, la dette de l’État français se monte à deux mille deux cents milliards d’euros, et rapporte environ quarante milliards d’euros par an d’intérêts aux heureux prêteurs, payés par la population tout entière. C’est en quelque sorte un impôt inversé sur la fortune.
La création monétaire, normalement privilège de l’État, a été transférée à un système bancaire privé, qui se nourrit de l’État et de la collectivité… qui – cerise sur le gâteau – en assument les pires défaillances.
Aussi incroyable que cela paraisse, c’est la réalité.Extrait de http://bit.ly/2capitalisme
Ce livre (gratuit) démonte la logique du capitalisme, puis expose une solution radicale – et humaine – pour sortir de ce cauchemar. Attention ça réveille.
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En ce qui concerne la dette publique détenue par la BCE, on ne la remboursera jamais. Il faut arrêter avec cette idée tordue.
Vous voyez réellement un président dire : « On va augmenter les impôts, mais ne vous inquiétez pas cet argent va être détruit. » A l’heure où les investissements dans le service public et la transition écologique doivent être massifs, d’autant plus que personne ne sera lésé contrairement à ce qu’essaye de nous faire croire Mme Lagarde.