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« La gauche ne pense plus »Avec Dominique Bertinotti

Émission du 12/07/2023

Aude Lancelin a reçu Dominique Bertinotti, ex-ministre socialiste sous Hollande, pour évoquer la dégringolade de la gauche politique et les perspectives d’avenir du pays. Intentions macronistes déjà bien visibles en 2014, VIème République proposée par LFI, échec des soulèvements populaires récents, rapport au pouvoir et égocentrisme des partis de gauche, quel horizon viable peut-on espérer pour le réformisme? Et que signifie-t-il réellement?

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27 Commentaire(s)

  1. La « gauche » s’abstient de penser car il faudrait dire.

    Voici une lecture qui devrait susciter beaucoup de réactions dans la « gauche » et pourtant, rien :

    https://npa45.org/2023/07/21/une-ancienne-dirigeante-de-la-cgt-promue-prefete-par-macron/

    Maryline Poulain : une longue expérience de collaboration avec l’État…

    Une trahison illustrant la tendance à l’institutionnalisation et à la collaboration de classe de la bureaucratie syndicale

    Rompre avec le « dialogue social », lutter pour l’indépendance de classe !

  2. QG dans le fond c’est super. Il y a même une machine à remonter le temps. Mitterrand, cela parait tellement lointain. Il fut, de même que Sarko, de même que Micron, sorte de bornes inévitables, plantés là. Autant de pierres qui cachent le futur. Obstacles institutionnels comme autant d’entraves à la démocratie (Ce n’est pas mieux au Chili avec Sebastian Pignera est son frangin). Ces gens sont là pour arrêter le temps. La société avance et eux, fidèles chiens de garde d’un système ils sont là pour faire barrage. On mieux inventer puisqu’ils sont maîtres des horloges un ensemble de concepts qui nous enferment. « étayé par un appareil conceptuel qui parle à nos intuitions et à nos instincts, à nos valeurs et à nos désirs » comme l’écrit David Harvey. Pour combien de temps encore… Cela va dépendre de nous.
    Cette dame, parfaite, qui inspire le respect, est manifestement une bourgeoise de gauche. Mais qu’était Mitterrand sinon un bourgeois dans toute sa splendeur. Et la dame en question se garde bien de répondre à certaines questions de Aude Lancelin. Elle élude ou plutôt il semble_ le procédé est commode_ qu’elle ne les entende pas. Mais elle, le temps, elle a eu ce privilège de le traverser . Elle est donc encore là chez Hollande, d’illustre mémoire, bourgeois mal dégrossi qui tient, mal éduqué, à se distinguer des sans dents. Mais attention, elle était elle sous Mitterrand, à la gauche du PS, sur les positions de Rocard.. Tout est relatif, et à l’époque, plutôt le PSU que la SFIO. Quand je vous disais qu’elle inspire le respect. Rocard, ça ne vous dit rien? Le livre blanc sur les retraites… On va moderniser la France. Rocard, mais madame, c’est encore et toujours, sous l’apparence formelle d’une posture, d’un certain langage, la droite.

  3. Bonsoir tout le monde
    Le titre de cet entretien aurait put être : « quelques instants de lucidité chez une bourgeoise bon produit du PS » .On peut noter au passage que la dame dit que le politique ne devrait pas considérer la politique comme une carrière alors qu’elle a super bien mangé à la bonne gamelle. Il y a trop à dire et ce commentaire serait trop long pour finalement donner encore de l’importance à une bonne socialo bon teint et j’ai mieux à faire.
    Petite rigolade pour sa défense de Ségo qui serait mieux, il serait bon de rappeler en ces temps difficiles dans les « quartiers » qu’elle voulait des drapeaux français à toutes les fenêtres, ouvrir des camps de redressements pour la racaille et qu »elle trouvait que çà fera de bons souvenirs aux gamins maltraités par les forces du désordre la cerise c’est son frère qui participa à l’attenta du Rainbow warrior…….
    Au début cette dame prétend être proche des idées de Murray Bookchin, est ce que quelqu’un lui a dit qu’il était anarchiste et que le petit monde auquel elle appartient n’a rien à voir avec Murray et ses idées bien au contraire.
    Bref mieux vaut en rire, encore une que le ridicule ne tue pas et son manque d’idées neuves va bien avec celles et ceux qu’elle prétend critiquer.
    Merci à QG de nous rappeler à quel point ces gens sont inconséquents
    Au passage pas un mot sur les quartiers alors qu’elle verse une larmichette sur les dissolutions etc…

    Force et courage à toutes celles et ceux qui ont cru toutes et tous ces politiciens bien embourgeoisés et bien méprisants vis à vis de la gueusaille

    1. L’intéressant chez Bertinotti il me semble est son regard d’historienne sur ce qu’elle a elle-même vécue.

      Elle appartient à cette élite intellectuelle de veine rousseauiste qui la fait sympathiser avec la cause du peuple et qui a accompagné les élans de lutte populaires. Je dis élan de lutte pour faire un distinguo avec ceux qui comme vous subissent se lèvent et prennent les coups. Je ne prétends pas appartenir à cette classe. Ce n’est pas par déterminisme social que je partage partiellement les conditions de la « France d’en-bas ». La raison pour laquelle je tend l’oreille avec gravité à ce que vous dites là.

      Je rebondis en disant que la Bonté de Raison transcende les classes et c’est relativement rapporté à chacun selon ses possibilités que l’on peut apprécier ses élans et accomplissements. Dominique Bernidotti fait montre d’honnêteté intellectuelle. C’est considérable. C’est le socle sur lequel un individu peut évoluer.

      1. Vous parlez d’historienne, il me semble que sur le sujet il y en a des bien meilleures et qui n’ont pas de trous de mémoire, comment oser dire que le Tonton était de gauche, avant guerre il était proche des croix de feu, son attitude sous Vichy et ses grands amis auquel il est resté fidèle (René Bousquet) après guerre président aux éditions du rond point appartenant à un cagoulard notoire (Schueller) on va faire vite sur son acharnement pendant la guerre d’Algérie, la monté du F Haine, les Irlandais de Vincennes, le Rainbow Warrior,les écoutes téléphoniques, et j’en passe.
        Quand à l’élite intellectuelle sympathisant avec la cause du peuple, l’affaire du sang contaminé est un bel exemple, quand à accompagner les élans des luttes populaires c’est avec son poto Valls du temps ou elle était grassement payée sous Hollande qui lui n’avait qu’un ennemi :la finance.
        Quand à l’honnêteté intellectuelle c’est sûrement avec Hamon qu’elle l’a choppé.
        Non, ressaisissez vous, il n’y a rien à sauver chez ces gens là, ils sont là pour écraser la gueusaille, les tuer, oui les tuer car le chômage tue (entre 14 000 et 15 000 personnes par an) et leurs lois plus qu’anti sociales nous mènent là ou on en est. Si ces gens sont de gauche alors oui Microminus l’est aussi

  4. Je réagis sur les commentaires précédents que j’approuve. En particulier la nécessaire polémique sur le mot « socialisme » qui aura été le summum de la trahison, du confusionnisme politique, de ces 60 dernières années. Hollande ! Hollande le pire traitre, le pire fourbe, la pire pourriture de droite que la terre ait jamais portée.
    Que le PS ait fait du « sociétalisme » , on est d’accord. Mais du « socialisme », ça non, au contraire ! Hollande, « la main de fer du pouvoir financier, dans le gant de velours du PS ».

    Les luttes sociétales ou « sociétalisme » ce sont toutes les luttes transversales aux classes sociales cad qui s’adressent (qui bénéficient ?) transversalement autant aux prolétaires qu’aux patrons, aux riches qu’aux pauvres, sans distinction :
    – l’écologie qui s’adresse en final autant aux riches et qu’aux pauvres
    – le LGBTisme et le transgenrisme qui s’adressent aussi autant aux riches qu’aux pauvres
    – l’européisme idem, etc …
    en gros des luttes qui prétendent à une certaine universalité ; argument d’universalité qui se révèle ICI un vrai piège idéologique.

    Le socialisme -étape précédant le communisme- c’est autre chose : ça concerne uniquement le « social » au sens, et uniquement au sens de la lutte des classes cad agir en final sur la différence entre possesseurs du Capital et possesseurs de leurs seules Forces de Travail, différence des revenus, différence des pouvoirs d’achat, cad en fait différence des pouvoirs d’agir ; socialisme qui ne peut s’acquérir que par la « dictature » du prolétariat cad dans un Etat de Droit (avec des lois, donc) dirigé par le parti communiste (ce sont les adhérents/militants -ou leurs représentants- du parti communiste qui votent les lois).

    La distinction « social » / « sociétal » est absolument fondamentale, majeure, indispensable, pour se protéger du confusionnisme verbal des bourgeoisies de tout acabit.

    Social = gauche exclusivement

    Sociétal = droite exclusivement, qu’on peut parfois considérer comme droite progressiste (les luttes sociétales ne sont pas « sociales » mais au mieux progressistes. Au mieux, car la plupart d’entre elles sont initiées par l’avant-garde du pouvoir financier pour lutter contre la lutte des classes).

    1. Merci pour ces rappels opportuns sur les liens historiques qu’entretiennent socialisme et communisme et l’opposition Travail/Capital identifiée par Marx sur laquelle repose la lutte des classes que j’ai lu et relu.

      J’ai relevé deux points

      Comment appréhender ce « monde du travail » et la lutte des classes elle même de nos jours, avec une part grandissante de la population qui se retrouve dans un noman’s land sur ce terrain là au point de se retrouver socialement et en butte avec le monde du Capital et celui du Travail jusqu’à poser un problème sociétal en devenant une couche invisible et hétéroclite mais fort pesante au sein de la société ?

      Et à propos de cette distinction que vous faites entre sociétal et social, j’ai du loupé une marche car je lis que vous qualifiez dans un premier temps le sociétal comme relevant de problématiques transverses qui concernent autant droite que gauche, et vous finissez votre commentaire en situant ce domaine à droite toute. 🤔

      J’ai relu attentivement votre com et j’en ai déduit que vous considériez qu’aujourd’hui les problématiques « sociétales » qui s’invitent dans le débat public et la vie politique (écologie, LGBT, europeisme,…) ne concernent finalement à y regarder de plus près, que « des problèmes de riches ».

      L’Europe s’avère bel et bien un piège du grand Capital, l’écologie se résume à des rayons bio pour bobos et des prix verts plus chers, etc. Ai-je bien saisi votre propos ou me suis-je carrément vautré dans les escaliers ?

      Pour Hollande, « l’ennemi de la Finance » déclaré qui a fini par faire entrer le loup dans la bergerie, j’hésite. Peux-t-on vraiment faire plus félon que Macron « l’emmerdeur des français » qui met la France au pilon pour le compte de l’UE et des marchés et plonge ses finances comme ses institutions et sa population au fonds du trou ? C’est vrai que ce dernier a au moins le mérite de revendiquer avec force ce qu’il fait contre la Nation, ce qui en fait une sorte de jouisseur sadique de sa propre perversité narcissique, encore plus qu’un « traitre ». Hollande a caché son jeu et trompé son monde avec ses faux airs de rien. De part son inconsistance, il est peut être plus flan encore qu’il est félon, et félon il l’est ! Alors flan…. C’est du flan de chez flan ! Pour la faire courte on dira que c’est du « Flan de chez Félon » . Et pour faire la paire on dira de l’autre qu’il est du « Félon de chez Flan ». 😁

      1. Bien le jour bon (comme dirait Delacre) Aerik et merci de votre post.
        Manifestement j’ai manqué de précision dans l’écriture, mais vous en avez manquée un peu dans la lecture.

        1- pour le sociétal, je ne parle pas de gauche ni de droite. Je parle de « société » : les revendication « sociétales » sont celles qui concernent toute la « société » (individus de toute fortune, grands ou petits, blancs, noirs, jaunes ou violets s’il en existe : dans le sociétal, il n’y a pas de revendications sérieuses d’égalité sociale cad le clivage de classes n’est quasi jamais dénoncé (contrairement au clivage H/F, au clivage ou déclivage de l’identité sexuelle (là, on atteint des sommets), à l’écologie qui en elle-même est transversale aux classes sociales; idem pour l’européisme versus nationalisme/patriotisme : bref « tout clivage » SAUF le clivage de classes). Par exemple, concernant l’écologie : un écolo va dire qu’il souhaite une écologie (arbres en abondance) tant dans les quartiers riches que dans les quartiers pauvres; mais il ne va pas revendiquer la disparition des classes sociales, ni la disparition de la pauvreté.

        2- les revendication sociétales sont de droite ? oui, pour moi, tout ce qui n’est pas de gauche est de droite (le centre est le domaine des ambigus, de la classe moyenne; c’est une dimension du confusionnisme politique). La gauche pour moi, vise centralement sinon exclusivement, la question des classes sociales (capitalistes versus prolétaires, riches versus pauvres, privatisation contre services publics, salaire minimum, etc …); elle ne doit pas se contenter d’être « progressiste sociétalement »; Le confusionnisme politique consiste aussi à amalgamer luttes sociales et luttes sociétales : mettre un peu de l’un dans l’autre etc …. et finalement déclarer qu’il n’y a pas de différence entre « social » et « sociétal » (et là, le tour est joué : on s’attribue … l’attribut « de gauche », on siphonne les indécis du camp de la lutte sociale (souvent des jeunes bourges de gauche qui en vieillissant cherchent une voie de sortie honorable de cette lutte des classes de leur jeunesse : typiquement extrême gauche –> PS de gauche –> PS d’extrême droite macronnienne). Les revendications sociétales font du tort à la gauche vraie (tant pis pour LFI, qui cherche aussi à rassembler une force de frappe numérique d’électeurs).

        3- Non, le sociétal n’est pas qu’un « problème » de riches dans sa visée : elle vise le plus grand nombre, comme tout mouvement politique qui se respecte. Mais c’est la couche la plus intelligente et la plus dynamique (l’avant-garde) de la finance qui pousse au développement du sociétal comme arme douce et sournoise pour reléguer la lutte des classes au rang des antiquités ringardes (la droite adore les musées). D’ailleurs, le surréalisme et autre art contemporain (désolé Aerik) vise à éliminer la réalité de notre … réalité. On a besoin de rêver, et la droite sait manier le rêve cad la transformation de la réalité : rappelons-nous les westerns à la con de notre enfance : l’indien à plume est toujours présenté comme l’agresseur, le salaud, le fourbe, l’arriéré. Les « forts » américains sont « agressés » par les indiens d’alors, qui ne faisaient pourtant que défendre leur territoire. La technique des « forts » se perpétue actuellement dans les bases militaires américaines dans tous les territoires du monde. Les indiens feraient bien de se réveiller, mais avec la télé et les média on les a endormi ….

        Cachez ce réel que je ne saurais voir !

          1. La colonisation Américaine du monde commence par l’implantation de « forts » (bases militaires) au coeur des territoires à coloniser. Actuellement il y en a environ 1 millier dans le monde (dont une très importante au Kosovo en Serbie). Serbie à côté de la Russie, bien évidemment.

            On peut remercier De Gaulle d’avoir tenu tête à ces américains et d’avoir refuser toute implantation de « forts » militaires américains en France; et d’avoir mis en place une industrie militaire en France pour ne pas être dépendant de cette hyène américaine.

            Tous ces choix sont dorénavant fragilisés par tous ses successeurs. Et l’Otan dirige l’Europe !!!!
            Je dis « non à la Hyène » (en ligne ou hors ligne).

        1. Je suis émue de constater que quelqu’un d’autre se rend compte que l’Europe a été colonisée par les États-Unis, et ce de manière incroyablement vicieuse, façon « Meilleur des Monde », avec le sourire faussement bienveillant typique de l’inversion néolibérale (lire Sandra Lucbert). je me sens moins seule !

          Sinon, oui, bon, moi je suis contente pour elle, que cette dame se soit émancipée de son parti après tout ce temps. Elle ne nous apprend rien, mais je ne vais pas l’accabler. Chacun se réveille quand il peut. Je ne vois pas bien ce qu’elle peut faire pour nous, m’enfin, au moins elle semble vraiment penser ce qu’elle dit.

          1. Je ne sais pas si elle se réveille mais ce qui est sûr c’est qu’on ne regarde pas le même soleil. Elle continue à vouer une admiration pour Miterrand qui n’a jamais été « socialiste » au sens propre du terme, il n’y a qu’ a voir son parcours politique et ses « bonnes » fréquentations, elle continue a faire de la propagande pour Ségo qui si elle est de gauche alors oui on peut dire que Microminus l’est aussi et tout çà pour finir ministre sous Hollande c’est à dire participer à la continuation de la casse sociale et être responsable de plusieurs milliers de morts car ne pas oublier que le chômage tue entre 14 000 et 15 000 personnes par an. Donc elle se réveille mais c’est encore grosse grasse matinée.
            Ah, oui j’oubliais son soutien à Benoit Hamon triste sire…. Le réveil sera dur!!!!!!!

        2. Dimanche 23h10

          Passé le week-end « dans les plaines » pieds nus sur ma terre à humer l’air marin chargé de bourbon vanillée et de senteurs jasmin, à désherber un brin pour aménager une caravane de survie dans la parti sauvage de mon terrain et l’honorer d’un premier « voyage » en compagnie d’un shaman et voilà que vous me parlez indien !

          Howard Zinn a bien montré que l’histoire officielle américaine à été mythologisée pour masquer ses fondations sanglantes : le génocide indien et l’esclavage des noirs qui superstructure la culture wasp américaine. Alors apprendre que l’histoire de Fort Alamo ne fut pas celle que Disney nous a vendu avec David Crockett m’a fait sourire. L’Amérique n’est pas la première puissance mondiale pour rien. Elle dispose du p’ys gros réseau de bases militaires disséminées partout dans le monde qui lui assurent le contrôle des voies commerciales. Nous savons de puis l’Antiquité que celui qui contrôlent les mers contrôle le monde.

          De Gaulle a été une chance pour la France. Un héritage d’autonomie aujourd’hui dilapidé par la gauche socialiste et Macron. Les US sont aux premières loges de la garden party qui offre la France à la découpe. La Chine et les Émirats ne sont pas en reste. Qu’en sera t-il quand nos créanciers pèseront de tout le poids pour récupérer leur mise ? 3000 milliards de dettes…. Un endettement qui sacrifie enfants et petits-enfants.

          J’ai fait claquer du tough rouge hier dans mes coms mais ce matin j’ai ouvert les yeux sur le jaune qui recouvrait mon champs de plantes culminant pour certaines à plus de deux mètres et je me suis dit, Bigre ! Comment j’ai pu laisser passer ce jaune pic quand Bertinotti à comparé les GJ avec les jacquerie du moyen-âge tels que perçus par le pouvoir.

          Leur élan à fait trembler le gouvernement parce que personne ne pouvait contrôler leur surgissement ni identifier de leaders à qui parler pour canaliser leur gronde pacifique,et si il y a une lueur à faire resplendir ici c’est bien ce jaune qui cercle l’aube d’un renouveau. Le mot Autogestion et le souvenir du PSU ne serait peut-être pas revenu à la mémoire de l’interviewée si elle n’avait pas senti dans ce mouvement la force des élans de sa propre jeunesse.

          Je suis de ceux qui pensent s’il faudra un jour dire NON au remboursement de la Dette et reprendre notre Héritage aux voleurs. Un US GO HOME pour tous les envahisseurs financiers sans scrupules. Quelle force sociale ou sociétale aura le poids la force et l’expérience acquise pour incarner cela ? J’ai misé sur le Jaune mais conscient que seules les forces communistes avait l’envergure et l’expérience pour rassembler et conduire des luttes de cet ampleur à l’échelle nationale (à gauche tout le moins).

        3. Un p’ti complément pour dire d’où je tiens et comment je vois ce mix jaune rouge qui peut paraître curieux dans la bouche d’un tendance noir.

          Bordeaux. Quais de la Gironde les samedis après les manifs GJ. Réunions rencontres partages. En prise directe avec un constat que je reverrais à l’image dans le film de Raymond Macherel diffusé sur QG l’automne detnier. Au milieu des jaunes, ceux qui pilotent et coordonnent intelligemment les réunions et les actions sont d’anciens militants sortis des rangs qui sont venus offrir leur expérience à une foi retrouvée dans l’humain et ses immenses possibilités.

          Voilà pourquoi et dans quel sens j’ai parlé de forces communistes, celles restées fidèles en cœur à un idéal vers lequel les hommes reviendront, et évoqué la figure d’un Tzara qui a sillonné l’Europe pour soutenir mille élans de pensée et de création en s’appuyant sur le réseau des PC européens de l’époque dont il était membre, tout artiste libre qu’il était.

          Dans les grands moments de crise, les hommes en quête de repères se tournent vers les maisons mères. Face au désarroi, à la désespérance et à la misère brutale que risque de provoquer la grande crise qui s’annonce, nul doute que les forces communistes seront appelées à résurgir pour faire face à milles angoisses et demandes, comme celles hélas, de l’Église et de la religion, matrice de tous les pouvoirs, qui a pour elle l’expérience des siècles et qui attend son heure tapie dans l’ombre.

          La lutte commence dans les têtes. C’est en réapprenant à l’homme à penser par lui-même que nous lui redonnerons sa force et sa capacité à reprendre en main son destin. Pour un communisme de la liberté ?

          1. Quelques brèves remarques en vrac et … humoristiques :

            – Bordeaux : c’est pas loin d’Arès, non ? La révélation du coin pour moi c’est d’abord le Médoc.

            – Clivages communistes : oui, ça c’est compliqué. Aborder la question du trotskisme versus stalinisme ? aïe, aïe aïe ! Je ne suis pas du coté trotskiste. QG a eu invité de mémoire plus de trotskistes que … d’autres tendances marxistes-léninistes ! y’a pas beaucoup le choix car ils sont majoritaires en terme de propagande (participation aux élections etc …). Mais, de mémoire, le PRCF (non trotskiste, cad en fait soutenant globalement Staline) a eu droit à une invitation; de même que, plusieurs fois, la reine Annie Lacroix-Riz. https://www.initiative-communiste.fr/ . Balle au centre donc.

            – La liberté ? tout rapport social est conflictuel donc est aliénation. Notre liberté ne sera jamais que celle que nous laissent nos différents contradicteurs : vous n’aurez jamais la liberté de vous garer devant le garage des véhicules des pompiers : cad que dans votre rapport social aux pompiers, vous ne gagnerez jamais ! Et vous l’accepterez parfaitement car il y a un autre acteur nommé société civile qui vous recadrera si nécessaire.

          2. Lol! Joie de lire vos remarques humoristiques. Continuons sur le même ton si vous le voulez.

            Arès n’est pas loin de Bordeaux en effet, 😉 mais c’est du Médoc qu’est partie mon aventure avec les GJ qui m’a amené à vivre une véritable révélation 😜

            J’y suis descendu à l’origine pour suivre avec ma caméra un ami proche descendu dans la rue à la suite de graves déconvenues. J’ai pris fait et cause pour cet élan populaire et j’ai transformé le documentaire que je comptais réaliser en expérience in vivo caméra au point, armé de la Parole d’Arès avec mon partenaire (acteur de mes films par ailleurs) dans le viseur.

            Je séjournais chez lui en pleine rase campagne à la roots, quand je n’étais pas encavé à Paris en infographie à RT. Nous travaillions la semaine nos pancartes et interventions de rue. Nous nous rendions chaque samedi à Bordeaux boosté par l’atmosphère révolutionnaire qui flottait dans l’air et les rencontres que nous faisions.

            Nous sommes descendu un samedi avec un magnifique coq de ferme bien vivant sur les épaules pour évoquer l’avenir de la France avec des panneaux insurgeants puisés à l’enseignement de Michel Potay et la Révélation d’Arès, qui nous valurent bien des regards, des rencontres, des rencards… Et des retours sans fards pas piqués des verts de la part de nos co-relegionnaires qui nous a amené avec mon partenaire à vivre une vraie révélation !

            La Révélation de forces enfouies tapies dans les profondeurs d’un peuple pour commencer qui se levait sans chefs, sans hiérarchie, avec sa pagaille, son enthousiasme, sa bonté de cœur, sa générosité, sa rudesse, sa rusticité, sa franchise, sa fraicheur, son vaudeville, sa verdeur,…. Je ne vais pas me lancer dans tout ce que la Révélation d’Arès contient de prophéties au sens strict et de prémonitions d’avenir, mais il se trouve que la Vague des GJ surgis 40 ans après les évenements était annoncée et attendue et que je battais le rappel depuis un an pour aiguiser les consciences et les préparer à ce qui s’est déclenché en tonnant avec rage et humour contre la religiosité ambiante.

            Ce qui ne l’était pas pour moi, c’est la manière dont Michel Potay a réagi à mes battues et aux actions de rue que nous engageions avec mon partenaire en création, qui mettaient à mal ses rangs embourgeoisés. En une année je suis passé de « membre éminent du petit reste aux réalisations remarquables, parmi les plus proches et appréciés collaborateurs du prophète, pressenti un temps pour ouvrir la voie et planter les pythons qui mèneront à la transcendance » (aggloméré de commentaires de son blog à mon endroit) à « insupportable » et « incontrôlable » « malade mental » (un terme font il s’est toutefois amendé en se jetant à mes pieds pour me demander pardon) en passant par les comparaisons les plus saugrenues de « Charlemagne et Alcuin » à « fous de dieu » en passant par « Verlaine hésitant entre se faire sodomiser par Rimbaud et prier la vierge Marie » (tout cela est en ligne sur le blog de Potay), pour finir dans la case « débauché » après avoir été jeté dans le « non-voir ».

            Il faut dire qu’entre temps nos actionsnoys auront permis de découvrir et mettre à nu quantités d’ombres qui ont fait vaciller notre foi. Le mensonge tue est la leçon que j’ai rester nu de mes 30 ans chez les PA quand je les ai quitté avec pertes et fracas en tournant en dérision l’homme de Dieu, présenté comme l’égal de Moise, Jésus, Mouhamad tout de même, vous comprenez le noir que j’ai traversé ? Et comment j’en suis venu à prendre la rangeant de l’humour pour affronter le pire ? Surtout quand vous le faites en face à face par vidéos interposées rendues publiques sur youtube que vous payez la tête d’un prophète en le caricaturant à l’ écran pour dénoncer ses mensonges et manipulations comme l »ambition et la religion naissante dans ses rangs (La Révélation d’Ares est d’ inspiration anarchiste).
            Notez que j’ai échappé au terme « ennemi » dont fut qualifié mon ex-partenaire. Débauché que j’écris avec humour, dais beau chais me va.

            Bref, tout pour dire que les divisions au sein de fratrie je connais. Ce que les GJ m’ont fait comprendre c’est que FAIRE est plus important que Croire et que dans l’action on peut dépasser maints clivages idéologiques. Encore vaut-il vouloir faire.

          3. Suite et fin de cette virée en Médoc pour la clore en images.

            La chaîne YT du GJ Medocain qui a pris avec moi la tangeante de l’humour féroce (c’est un gros lion) jusqu’à ce que la Férocité nous sépare. Vous y trouverez la quintessence de notre art et cerise sur le gâteau, un film qu’il m’a dédié après mon départ pour me dire combien il m’aimait avec son humour vachard. Attention c’est un 1er prix de Conservatoire ! Y figure des films que le Potay a dit lui-même qu’il ne saurait les voir…

            https://m.youtube.com/@hellheaven2241/featured

        4. « L’arc-en-cielisme » est actuellement le mouvement le plus porteur et qui ratisse le plus large dans le domaine sociétal. Plutôt proche des écolos-pacifistes d’antan qui marchaient une fleur à la main, eux apparaissent grimés de couleurs diverses, de façon un peu clownesque, souvent grotesquement « sexualisée ».
          La « libération sexuelle » et « la jouissance des biens de consommation frivoles » sont des leviers très forts de la lutte contre la lutte des classes.
          Voir Michel Clouscard sur le lien entre fascisme et libéralisme libertaire.

    2. Je rebondis sur votre com après avoir fait tourner dans ma caboche ces deux mots, socialisme et communisme, que vous nous avez rappelé judicieusement à tous ainsi :

      « Le socialisme précède le communisme » dans la vision que Marx avait de l’avènement d’un grand Jour, le socialisme étant accepté Ici dans sa conception première et non dans ce qu’il en est advenu en dernière, une misère.

      Il m’est venu à l’esprit que si le communisme, « trahi » par le socialisme qui a caviardé sa feuille de route, avait fini par mourir, après avoir malgré tout porté intellectuellement et politiquement, et le fer et la lance des combats sociaux qui ont fortement réduit les inégalités sociales et économiques au siècle dernier du moins dans ce pays, il a, par cette « trahison » qui l’a jeté dans le noir de l’histoire en train de se faire, loin de toutes « les affaires » qui ont pourri l’atmosphère, gagné le droit d’être revisité, recité et pourquoi pas osons le mot, ressuscité.

      Quel parti politique aura fait plus en France, à commencer par ce qu’il produisit en son propre sein pour ses partisans, pour populariser l’accès à la pensée, l’art et la lecture du monde, que le parti communiste ? Quel parti s’est aventuré dans les coins les plus reculés de France pour sillonner les consciences, armer les esprits pour la lutte et accompagner la base dans sa conquête du sommet ? Les socialistes, habiles tourneurs de chaises et chasseurs de primes, ont noyauté la place, saisi la prise et raflé la mise et ont sagement renvoyé les sherpas à leurs chaînes et à leur mouise.

      Je n’ignore rien des erreurs égarements et même pires, guerres massacres goulags et j’en passe, qu’à pu suscité ou produire le « communisme » dans sa percée historique. N’en fut-il pas de même avant lui pour toutes les idées forces qui ont marqué l’histoire ?

      En France, le communisme a véritablement pénétré les cœurs, a imprégné les esprits les lois et les institutions au point de le marquer au fer rouge même s’il a du composer avec une France conservatrice prégnante, la France des notables qui n’ a lâché du leste que sous la pression et les coups portés à ses dominions. Ne disait-on pas de la France au siècle dernier qu’elle était au fond, « un pays communiste qui a reussi »? Sans ôter au communisme le tragique de la trahison fratricide qui le cloua au sol ni ses ombres historiques, ne peut-on pas voir en « sa fin » ou « sa mort » selon les cours, le signe de la fin de toute chose accomplie, la mort de toute vie ? Rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme dit le scientifique. Le marxisme historique n’est-il pas d’inspiration scientifique ?

      Certes l’idéal communiste ne s’est pas répandu à la surface de toute la terre comme attendu, et ce que la France lui a donné à vivre en quelques décennies de combat, ne fut guère plus bref et lumineux qu’un éclair qui a brièvement éclairé la nuit des ennuités à l’échelle de l’histoire humaine, au regard du temps et des espaces investis. Mais la force de l’éclair n’est-elle pas dans sa brièveté et l’intensité de sa frappe lumineuse pour que l’on s’en rappelle ?

      Qui n’a pas frémi ne serait-ce qu’une seule fois à l’évocation d’un monde plus juste dans les élans que portèrent les voix communistes ? Qui n’a pas ressenti allegresse et joie à l’annonce de victoires chèrement acquises qui permettaient à des hommes et femmes de plus plus dignement leurs vies ? Qui n’a pas été souhaité voire éradiquer la misère, la faim, le froid, la mortalité infantile, et j’en passe ?

      Le communisme politique du XXeme siècle est mort mais il a tapissé la terre de France. Humus il est devenu. Mort comme le dieu de Nietschze qui le ressuscite en l’homme par la figure d’un Zarathustra héro libérateur. Le Communisme est mort ? Que se lèvent et vivent parmi les hommes les Tzara & CO… (sans chichis chauchialichtes) et au galop !

      https://maitron.fr/spip.php?article133310

      (article sur Tristan Tzara, fondateur du mouvement Dada et membre un temps du Parti Communiste)

    3. Nb. Dans tout ce qui précède, à ceux qui m’opposeraient l’existence et la vigueur de la LFI comme survivance du communisme en France, à tout le moins dans sa forme politique d’un parti qui s’en inspire (le PCF est pire qu’éléphanstasé, il est momie-moribondifié), je fais savoir que je considère que la LFI n’est pas un parti communiste. C’est un parti mélenchoniste, toutes figures confondues, point barre. L’ADN d’un parti c’est capital et Melenchon qui s’y connaît en faconde et manœuvres pour imprimer sa marque, est je le rappelle un ancien ténor socialiste élu sénateur PS sous Mitterand qui a viré sa cutie sans perdre au change. Qu’est-ce que je disais des socialistes déjà ? Ah oui ! « Habiles tourneurs de chaises (et de fraises, heu de phrases pardon) et habiles chasseurs de primes » … Elyséen ça gagne combien ? Plus qu’un sénateur ou un député. Sans compter les avantages… 🤔

  5. Passionnante interview. Beaucoup de matière à réflexion dans cette émission. Je détourne d’ordinaire systématiquement mon attention des politiques de tous bords à quelques rares exceptions, mais là j’ai particulièrement apprécié la profondeur historique donnée à ses propos par Dominique Bertinotti dont ses propos sur les GJ.

    Cette femme à acquis un recul sur l’exercice de ses fonctions politiques et la vie politique elle-même qui éclaire bien les dérives de la politique de nos jours et m’a permis de revivre en accéléré la montée en puissance du socialisme, sa victoire en 81, son instrumentalisation des forces communistes dupées par Mitterand, et dans la foulée de la gloire à son faite sous Hollande, son déclin brutal jusqu’à sa quasi extinction, miné de l’intérieur par ses propres maux et ambitions.

    Ignorance de la société, entresoi, elephantiasis, apparatchikisme, mépris du commun, logique comptable, goût et recherche exclusive du pouvoir pour le pouvoir, absence de questionnement, incapacité à se remettre en question, lâcheté face aux problèmes, négation voire dénégation des souffrances des gens, abandon des valeurs premières,…

    Autant de symptômes bien exposés ici, force de détails et situations concrètes à l’appui, qui expliquent bien le naufrage de la gauche politique et en filigrane celui de la France, tombée dans une « déliquescence de la pensée et de beaucoup d’autres choses » qui menacent jusqu’à la Démocratie et l’avenir du pays aujourd’hui, pour aboutir à ce constat alarmant : « il y a péril en la demeure »!

    La parole politique a en effet « perdu toute crédibilité », les institutions n’ont plus aucun poids autre que celui de la charge qu’elles représentent pour les finances, les médias sont devenus, à l’image de la politique elle-même, « caricaricaturaux », les intellectuels « des courtisans » affidés au pouvoir,… Plus inquiétant, une même « pensée unique » se déploie dans toutes les sphères et tous les domaines motivant un suivisme aveugle qui nous conduit tout droit vers un régime autoritaire.

    Quelle issue pour relancer la confrontation citoyenne et le débat public sans lesquels il ne peut exister de vie en société digne de ce nom ? L’idée d’une VI constitution à tout naturellement été évoquée. Qui ne la souhaite pas ? Mais en l’état de la vie politique médiatique et intellectuelle du pays, qu’attendre justement d’une telle démarche ? Qui pour porter un tel projet et le conduire ? Quel homme ou figure nationale est en position de légitimité et de force sur ces questions ? Qui d’ailleurs pour parler encore « au nom du peuple »? Avec quels relais ? On a vu ce que l’État faisait de ses « grands débats » : une occasion de noyauter la parole et la contestation populaire, de manipuler l’opinion tout en imposant l’omni-figure présidentielle comme solution à tous les problèmes.

    J’ai quand même saisi à la volée au cours de l’entretien plusieurs mots qui pourraient faire ensemble bribe de constellation pour dessiner les axes d’un projet porteur : Fédération des forces réformatrices, reamorce du principe d’autogestion, confrontation permanente avec tous les citoyens, … Des idées applicables à un parti comme toute forme ou force de proposition et d’action à mon sens.

    Reste que si la gauche combative, celle qui (se) pense encore, qui (se) questionne, qui (s’) émancipe encore… Veut contrer l’extrême-droite toute désignée faute d’autre alternative pour succéder à la faillite des partis traditionnels, il va falloir qu’elle s’attaque à bras le corps à ce qui est aujourd’hui devenu le sujet clivant mais décisif dans les débats intérieurs et l’enjeu crucial face à la mondialisation qui vassalise les États. L’immigration et la souveraineté de sa population sur son territoire qui inclut ses participations à l’OTAN, l’UE, le recours au sein de l’État à des auditeurs étrangers….

    Quel projet pour ce pays en tant que Nation ? Qu’est ce que la France ? Qu’est-ce qu’être français aujourd’hui ? Sur quoi asseoir la citoyenneté ? Qu’implique t-elle ? Comment la vivre ? Qui est l’étranger ? Quelle place et quel accueil pour lui dans ce pays ? Le FN surfe sur l’immigration,son fonds de commerce, depuis sa fondation en remuant la fange et se jouant des divisions au sein de la pipulation. Pourquoi n’évoque t-on jamais la question « française » quand une entreprise US ou chinoise vient acquérir un bien patrimonial de choix ou dépecer une entreprise ou quand l’UE nous impose ses règles et tarifications abberantes ? Là sont les envahisseurs auxquels nous devrions tous faire front ensemble.

    Si la gauche veut avoir une chance de l’emporter, elle n’a pas d’autre choix que d’affronter l’extrême-droite sur ces terrains. Et donc de revoir son approche du probleme et de le coupler à celui de la Solidarité, son fonds de commerce à elle sur lequel elle a été prise en défaut de haute trahison. Peut-elle s’en remettre ? Peut-elle relever le défi ? À l’Histoire de le dire… Ou à la Gauche elle-même (ce qui lui reste de forces) de l’écrire en se ré-écrivant elle-même.

    L’extrême droite s’est saisi du thème national avec une belle longueur d’avance qui prend force aujourd’hui en pleine mondialisation triomphante. La gauche ne peut pas ignorer ce vecteur qui rompt avec son internationalisme originel censé porter la Révolution dont elle est dépositaire. C’est peut-être en revisitant ce noeud qu’elle trouvera une reponse à ses questionnements et une issue à ses problèmes pour refaire voix et voie de rassemblement et de changement.

    1. 🌠Suite filée en mode télégraphik sur la lancée de ma réflexion pour ouvrir de nouveaux horizons :

      Constellation de mots clefs puisés dans cet entretien qui continuent de danser dans le ciel de mes pensées en amorce d’une refonte de la gestion politique des affaires communes (mot que je préfère à « social » pour sortir définitivement du socialismus, et à « public » pour éviter de tomber dans le paravent impersonnel)

      Fédération (des forces autonomes et souveraines)
      Autogestion (des cellules en interne)
      Confrontation Permanente (ou Echanges ou Interraction de et avec la population)

      Il manque un volant à ce triangle ailé qui dévisage la structure et le fonctionnement d’un parti comme d’un pays, pour évoquer les « services communs » leur gestion et leur fonctionnement :

      Participation (des citoyens aux décisions et services communs)
      Compétence (avérée des gestionnaires et oeuvrants désignés)
      Révocabilité (des gestionnaires sur résultats et des œuvrants sur qualité)

      Et pour faire neuf avec le tout un tercet pour définir les relations entre entités autonomes et souveraines comme les relations entre individu à l’intérieur d’un même ecosystème

      Souveraineté
      Intermutualité
      Équité

      Fin de transmission 😎

    2. Bonjour Aerik,
      Je n’ai pas encore écouté l’émission je vais m’y mettre mais d’abord ,’appel du champ. Petite réaction au début de votre commentaire, merci de ne pas dire « socialisme » lorsque l’on parle du parti socialiste car c’est bien le fait de prendre ce nom qui a égaré bien des gens. Il faut s’évertuer à le répéter, le « socialisme » c’est autre chose voir un autre monde.
      Bonne journée je m’en vais saluer la montagne qui me régale les yeux tous les matins

      1. J’en prends note !

        Je me permets toutefois de préciser que ce n’est pas seulement l’héritage que le PS nous a laissé qui me fait délaisser le mot sus-cité, mais toute une réflexion sur les rapports que l’individu entretient avec l’univers et le monde, en particulier avec la « société » où est mis à l’épreuve sa liberté.

        À bien égards je n’ai eu de cesse d’être regardé considéré et traité en « antisocial » alors même que je ne cherchais qu’à trouver ma place au milieu des hommes et j’ai fini par me dire que ce mot ou concept n’était pas assez large pour évoquer un ensemble humain et à plus forte raison un idéal de vie commune.

        J’ai donc opté pour le mot « commun » et ses dérivés qui m’offre la possibilité d’évoquer tout ce que l’homme vit en partage avec les autres, y compris dans une tension de relations extrêmes, quand il s’agit de bien ou services communs. Le mot acommun n’existe pas si je ne m’abuse. Si je ne vais pas jusqu’à parler de communisme c’est d’une part pour m’éviter d’enfermer mon propos dans une idéologie et ses antécédents et erreurs historiques, et d’autre part pour garder à la « Communité », definissons par là l’ensemble ce que l’on a décidé d’avoir et de vivre en commun, son caractère maléable et indivisible qui au lieu de s’imposer à l »individu comme un impératif catégorique auquel il doit se plier, vit de ce que chacun accepte souverainement de vivre avec les autres en partage. Sans COMMUNE il y a CO et UN. Je ne sais pas si je me fais comprendre. J’ai encore la tête dans les étoiles en ce lent réveil matinal.

        On aura compris toutefois où va ma préférence dans ce dédale de repères historiques, même si « catégoriellement » on me range d’ordinaire dans la case anarchiste. Je pourrais longuement m’étendre là dessus en évoquant la France et ses racines profondes. Nous en reparlerons à l’occasion. Les montagnes ne font-elles pas racines en ciel ? Je vous laisse à ces hauteurs ou vous puisez inspiration et joie pour l’œil. Je retourne à mon champs et ses vents marins. Demain 14 juillet, fête nat’ je prévois de la vivre en musique en petit « comité » 😁 J’ai les derniers préparatifs à faire avant d’appareiller pour une virée dans les ÆRs avec mon partenaire de ban, au chant et à la guitare.

        Belle fête à vous si vous fêtez la Nat’. Leo Ferré remerciait « Satan pour la prise la Bastille même si cela ne sert à rien ». Je vais fêtez ce rien qui me sert de tour de piste pour ressortir mon Bodran (tambour celtique) et communier avec le cri de la vie 😎

        https://youtu.be/MvX3e5mg0tc

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