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Les partis face à la déferlante #MeToo – Pas de QuartierAvec Elen Debost et Amandine Fouillard

Émission du 11/07/2022

Aude Lancelin a reçu Elen Debost, élue de la Sarthe, ex-EELV, victime dans l’affaire Baupin, et Amandine Fouillard, militante féministe, ex-LFI, pour penser les violences sexistes et sexuelles en politique. Depuis quelques mois, la classe politique française fait face à une multitude d’affaires mettant en cause députés, ministres et candidats. Présomption d’innocence et principe de précaution: comment conjuguer ces deux principes? Nos invitées livrent leur vision des affaires en cours, et témoignent de leurs expériences au sein de leurs mouvements

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15 Commentaire(s)

  1. merci pour l’expression « mafia du patriarcat ».

    Très juste, elle permet d’avoir une réflexion plus équilibrée sur le sujet; et ne suscite pas l’optimisme, car les mafia, c’est pas bien, mais ça dure…et ça infiltre tous les niveaux de la société.

    Les mafia ont les moyens de flatter les intérêts de tous (et de toutes, en l’occurence). La pieuvre agit par flatterie opportuniste des intérêts en présence, paternalisme vis à vis des faibles, et violence si l’on s’attaque à son hégémonie. Relire le très bon livre (et la série) d’Elena Ferrante, L’amie prodigieuse. Nul ne peut y échapper parce que chacun y trouve un intérêt personnel, privé.

    L’autre grande vérité révélée en fin d’entretien, c’est l’absence de « sororité ». La compétition entre femmes est bien en cause, elle commence dès l’adolescence et elle est aussi impitoyable que la violence masculine, en moins assumée. C’est un jeu d’enfant pour des hommes de pouvoir d’utiliser ce levier, aussi ancré dans l’âme féminine que la culture de la drague dans celle des hommes.

    Alors, à quand une mafia féminine ?

  2. N’ayant pas suivi l’émission, juste parcouru ce soir en diagonale, les commentaires, je ferai part d’une remarque double sur un sujet par ailleurs amplement connu et mis en débat, sur maints plateaux, dans maintes tribunes…
    Sur le fait que le viol est un crime qui comme tel est poursuivi en justice ( l’affaire Coquerel ne me paraît pas a priori relever de ça, selon ce dont on a ouï parler : drague lourde anté-metoo ), c’est incontestable et incontesté et metoo a eu un rôle d’accélérateur de la prise de conscience à cet égard, indéniable.
    Sur les conséquences que j’ai observées dans mon entourage, suite à cette même « révolution metoo », à échelle qu’on qualifiera de normale, c’est différent ; mon fils et un certain nombre de ses amis tous adultes de 30 et + à 40 ans et +, célibataires ( les mariés d’avant ne sont pas concernés 😉 ), sont désormais inhibés dans leur possibles relations amoureuses et se retrouvent seuls entre potes, à rêver sur des femmes vécues comme inatteignables ou maintenues dans le seul champ imaginaire, donc physiquement à distance, par peur de suites réelles ou fantasmées …
    Pour ma part, je trouve dommage, et même concernant mon fils, triste, que la méfiance ait envahi le champ des relations amoureuses ( comme aux US ? ) au détriment de la confiance.

    p.-s. dès que j’aurai un peu de temps, je visionnerai ce plateau. 🙂

    1. « comme aux US ? ».
      Oui, comme aux US : après la domination militaire et financière, la domination idéologique ! La raison (idéologique) du plus fort est toujours la meilleure. Surtout lorsqu’il s’agit de secondariser la lutte des classes.

      Bon vent à vous whirlwind (votre témoignage m’a touché). Mes filles, bien que plutôt dans le vent actuel, n’aiment pas cette Autain qu’elles trouvent arrogante.

  3. Mon commentaire va être très terre à terre. J’ai entendu le témoignage de S.Tessier sur BFM (et oui!). Elle parle de regard gluant, de mains qui lui ont effleuré les fesses et de SMS qu’elle ne peut montrer (et que Coquerel réfute). La scène ne s’est pas passée dans un lieu clos mais dans une boîte de nuit, au milieu d’un groupe d’amis et de militants. A ce que je sache, E.Coquerel n’est pas le « patron » ou le supérieur hiérarchique de S.Tessier, donc il n’a aucun pouvoir sur elle. Toutes les femmes se sont retrouvées un jour dans cette situation lors d’une danse, la réaction normale est une paire de baffes et on plante là le triste sire, Qu’est-ce qui a empêché S.Tessier de le faire? Faut-il attendre 8 ans pour porter plainte? Les femmes ne sont pas de pauvres petites choses, je suis étonnée par ces jeunes féministes qui les rabaissent à un statut victimaire. Et surtout qui mettent sur le même plan un geste déplacé qui est certes à dénoncer et une agression sexuelle. Cela amène à tout relativiser. D.Abbad apparaît ainsi dans les medias comme une victime sur laquelle on s’acharne avec un 2 poids 2 mesures alors que les faits sont loin d’être de même nature. Je ne parle même pas des éructations contre la LFI, je dirais que les fraudeurs fiscaux sont aux anges ainsi que les cabinets de conseils et la corruption au sommet de l’Etat, si on arrive à faire démissionner Coquerel. Si d’autres faits sont avérés, je réviserais mon jugement, pour l’instant, écarter qqun pour une drague lourde (présomption d’innocence qd même) me semble malvenu, je suis une femme, je soutiens les combats féministes mais je m’inquiète de certaines dérives parfois.

    1. Votre commentaire me rassure , merci ! Je finissais par me sentir un peu seule face à cette déferlante d’indignations sans aucune nuance et sans apporter de faits concrets qui relèveraient effectivement d’une agression sexuelle . Je trouve aussi pour le moins opportun qu’après les fausses accusations contre le couple Garrido / Corbierre surgisse une accusation contre un homme à la tête de la commission des finances qui menace de mettre au jour la corruption au sommet de l’Etat . Comme vous je suis prête à revoir mon jugement si des preuves sur des actes graves devaient être révélées . Pour l’instant le dossier est vide .

    2. Je partage entièrement votre commentaire, je suis également fatiguée de toutes ces affaires et de la façon dont on les traite, on dit tout et n’importe quoi. C » est à la justice de faire son travail et de punir ceux qui doivent l’être. Tous ces déballages sont indignes. Un peu de sérieux et de dignité; Nous vivons dans une société où il n’y a plus de retenue.
      Je pense que le « patriarcat  » à également fait beaucoup de mal, à de nombreux ‘hommes, et je passerai pas mon temps à les lyncher sur la place publique. Bien évidemment je pense que le viol est un crime, et que les agressions sexuelles sont condamnables, mais ne mélangeons pas tout. Ajoutons aussi que certains comportements féminins, plus rares peut-être, sont à déplorer quelques fois. Ce ne sont pas toutes des victimes.
      Il es important que le voile se soit levé sur ces problèmes longtemps tus, les femmes doivent témoigner, ne plus se taire.
      Etonnée de l’énormité de ces révélations depuis quelques temps, j’avoue…….

    3. Entièrement d’accord ! Je me préparais d’ailleurs à faire le même genre de commentaire. Cette démarche de victimisation pour une « drague lourde » risque de produire des effets pervers, notamment pour celles qui sont réellement agressées… L’amalgame qui est fait entre les différentes situations dénoncées est choquante et inquiétante.

  4. Concernant l’affaire Coquerel pourquoi ne peut-on pas avoir des faits précis et clairement dénoncés . Le témoignage de Me Tessier me laisse un peu circonspecte sa première intervention faisant état d’un comportement « pas grave » si bien qu’elle dansera quand même avec lui « parce que j’aime danser le rock » , pour ensuite décrire cet homme comme quelqu’un de répugnant, de harceleur et de prédateur, cela semble un peu incohérent . Je précise que je suis absolument solidaire des femmes qui se battent contre les violences sexuelles , ( pour en avoir été moi-même victime ) , que je suis une féministe qui s’est battue toute sa vie pour défendre l’indépendance et le respect des femmes , mais quand on accuse quelqu’un il faut des faits clairs sinon ce combat perdra ses chances d’une victoire tant attendue .

  5. Une petite chanson du passé en introduction :

    https://www.youtube.com/watch?v=RSxS40jeDW0

    Il est loin le temps des femmes soumises ; des femmes qui quémandaient à l’homme de bien « vouloir d’elles » (17sec) dans leur chariot de bois et de toile. Le cheval, lui, n’en demandait pas tant, mais n’ayant pas de perspectives d’accès à la technologie libératrice, il fallait bien qu’il tirât le chariot « pour qu’elle parte avec lui » (1mn 37sec) … piller et massacrer les autochtones du « far-ouest », les indiens : début de la saga massacrante des anglo-saxons. Tous ces arts, films et chansons sentimentales, sont la part d’idéologie visant à occulter les rapports de forces et d’intérêts qui régissent la politique.

    Lorsque l’ordre financier anglo-saxon régna en maitre sur le monde, de « force reproductive », la femme devint -pilule américaine aidant- explicitement force de satisfaction sexuelle,
    (
    https://www.youtube.com/watch?v=s2LYd02skrY (la forme dément le fond)
    https://www.youtube.com/watch?v=d4SC_a-pT6g (trop marrant à partir d’1mn17)
    )
    et ce, bien au-delà de « sa » propre satisfaction, mais sous couvert de libération du désir (voir Clouscard
    https://www.mollat.com/livres/620873/michel-clouscard-neo-fascisme-et-ideologie-du-desir-genese-du-liberalisme-libertaire ).

    Cette lutte d’émancipation sexuelle « sociétale/civile » (toujours au détriment de la lutte des classes) fut un piège sexuel d’où les femmes, trop souvent assignées au consentement (quasi légitimation du viol « libératoire » cad viol de « dépassement du refoulement sexuel »), s’extrayaient du côté de l’égalité civile « point à point » (ce qui d’ailleurs n’est pas possible sur tous les points, en particulier lorsque le point à point consiste en « poing à poing », dernier stade incompressible de la supériorité masculine).

    Donc, ce nouveau tremplin actuel, cette puissante spirale d’égalité « civile/sociétale » point à point (cad dans toutes les cases de la vie), aujourd’hui en pleine vivacité, semble irrépressible aux yeux de nombreuses femmes. Mais cette spirale tonitruante positive (construction inconsciente d’un nouvel acteur « femme civile ») engendre des vertiges inquiétants : rien ne semble pouvoir endiguer, chez certaines d’entre elles, un sentiment de toute puissance qui se manifeste par des outrances. Par un effet connu, « l’acteur fort » engendre « l’acteur fort » (« nous partîmes 500, et par un prompt renfort nous nous vîmes 3000 en arrivant au port ») et, la victoire étant quasi certaine, toutes (ou presque) veulent en être, pour faire partie du Panthéon de la libération féministe. Je vais traduire cela en terme plus simples : « la raison féministe devient toujours la meilleure ». En termes plus philosophiques, cad plus compliqués, ça peut donner ceci : « certaines d’entre elles ne se sentent plus …. » !

    Je vais argumenter cette méchanceté à travers le cas assez compliqué de Clémentine Autain. Clémentine Autain fait partie des mandarines (encadrement) de la FI. En tant que « fruits », mandarines et clémentines agrègent pépins et acidité. Pépins et acidité : c’est tout Elle ! Avec Caroline De Haas, elle forme le duo français le plus sévère de la cause féministe. Je m’étais inscrit aux réunions virtuelles de Caroline de Hass (sous mon vrai prénom) ; les hommes sont très bien accueillis (le sexisme à l’envers n’aurait pas manqué d’être critiqué !), mais je me suis franchement senti de trop, et ne suis pas resté ; les femmes semblent avoir grand besoin « d’entre-soi » pour s’épancher, s’armer, mais aussi s’énerver contre les hommes. C’est dingue ce que ça déblatère dans ces réunions (dans une ambiance de plutôt bonne humeur, mais aussi plutôt intellectuelle) !!! Mais le côté pratique n’est pas oublié : on y discute de boites à outils pour avoir réponse à tout face aux comportements de machistes lourdingues.

    Revenons à nos moutons. Donc, récemment, sur les ondes, au milieu des salves croisées sur les questions d’agressions sexuelles, de viols etc , Clémentine s’en est prise habilement à « une » députée –gynécologue- de « droite », l’accusant de viol sur une patiente. Vlan ! Certes une femme de gauche accusant une femme de droite, c’est normal ! mais une femme accusant une femme d’avoir violé une femme, c’est paradoxal, étonnant ! Mais c’est prévu pour ! le paradoxe, toujours et encore ! Pour couper court, et neutraliser la contestation ! C’est une démonstration absolument impeccable d’impartialité. Malin ! Ou plutôt maligne ! Sauf que l’artefact qu’elle a utilisé est plutôt dégueulasse. Quand le mensonge occulte la vérité, ce n’est plus acceptable. Mentir et manipuler pour condamner des adversaires politiques innocentes de ce dont on les accuse, ce n’est plus acceptable. Je m’explique : dans sa démonstration, Clémentine définit le viol comme une pénétration par force ou par ruse ou autre pression, cad sans consentement explicite. Et puis c’est tout ! Elle s’arrête là et conclut au viol ! C’est tout ??? Certainement pas ! Clémentine oublie de préciser que pour qu’il y ait viol, il faut qu’il y ait d’abord une visée sexuelle, une visée de satisfaction sexuelle. Sinon cette pénétration de la part d’une gynécologue ne peut être qualifiée que de maltraitance professionnelle. La différence est immense entre maltraitance et viol ! Le déshonneur et la sanction qui en découlent ne sont pas du tout les mêmes. La plaignante en portant plainte pour viol n’a-t-elle pas voulu se venger d’un différend avec cette gynécologue ? ou la punir pour une brusquerie gynécologique ? Je vis très proche de plusieurs femmes adultes qui ont évoqué en ma présence, à l’occasion, tel ou tel geste gynécologique douloureux effectués sans consentement explicite : ce sont apparemment les mœurs d’une époque, le praticien passant en force pour gagner du temps (actologie financière oblige) ! Il reste sans doute des traces de ces pratiques aujourd’hui, traces qui s’éteindront peu à peu. N’oublions pas que le droit n’est pas rétroactif ; et les mœurs, la culture, sont une sorte de droit implicite (Hegel) cad sont des éléments idéologiques susceptibles de régir les comportements. Certes le « droit » officiel, écrit celui-ci, est plus impératif et subsume légalement les « mœurs » et leurs non-dits opératoires ! Mais, quoi qu’il en soit, viol ici, il n’y a pas, car l’intention sexuelle est probablement absente, et en tout cas n’est pas attestée ! Au pire c’est de la maltraitance gynécologique, que Clémentine croit nécessaire « politiquement » de qualifier de viol ! C’est inacceptable éthiquement, outre que ça crée un doute sérieux sur l’objectivité et la sincérité de Clémentine Autain. Il est clair que la mauvaise foi ne la dérange pas quand il s’agit d’accumuler des petites victoires politiciennes.

    Ensuite, à la FI, Clémentine Autain se livre à une instrumentalisation du concept de « principe de précaution » avec l’affaire Taha Bouhaf. Là encore, ses nuances subtiles ont quelque chose de terrifiant quand l’enjeu est aussi le déshonneur d’une personne peut-être innocente. Une sorte de règlement intérieur à la FI (tout à fait légitime) fait office de droit. A la clef, il peut y avoir sanction. Pourquoi pas, mais à condition que la faute soit avérée. Avérée. Avérer certaine faute -comme une faute de dérive politique par exemple- c’est assez facile car tout est dans la parole qui est publique et vérifiable. A contrario, avérer un acte sexuel nécessite de prouver un acte, qui par nature est discret. Mais l’avérer est absolument nécessaire ! La dégradation de Taha de son poste de candidat est clairement une sanction, une punition, qu’on appelle ici de la jolie expression « principe de précaution » (n’est-ce pas une sorte de « nudge » manipulatoire ?). Mais, grand Dieu, en quoi punir par privation d’une promotion politique peut-il constituer une précaution vis-à-vis d’un risque sexuel ? En la matière, la précaution consisterait à empêcher Taha de sévir là où il est fautif, à savoir l’agression sexuelle. Tout comme un enseignant soupçonné de pédophilie peut être interdit d’enseigner, par précaution (de manière dite « conservatoire »), pour ne plus être en contact avec des jeunes élèves ; mais avec maintien du salaire tant que le délit n’est pas attesté juridiquement. Etre ou ne pas être député ne change en rien la possibilité pour Taha de réitéré ses supposés actes coupables. On voit bien que là, pour la FI, le dommage perçu est avant tout un dommage politicien (cad le scandale), mais pas du tout un dommage « identitaire » -cad « humanitaire »- subi par les victimes. La raison politique écrase la raison humanitaire.

    Certes, toute sanction « légale » ordinaire (droit civil) est elle-même une sorte de précaution destinée à décourager les récidives ou les imitations ; mais en fait, l’artifice du « principe de précaution » ne se substitue aucunement au « principe de sanction », et donc d’instruction absolument nécessaire pour attester les faits. Quand, à la FI, il devient possible de faire l’économie d’une instruction équitable en la remplaçant par « le principe de précaution » (ici politicienne) ça devient ennuyeux ; l’arbitraire, l’intuition de la chefferie sur la solidité des témoignages, remplacent alors la justice ; la dénonciation tient lieu d’instruction. La sanction, déguisée en précaution, c’est pratique pour éviter une instruction sérieuse. Le « motif » concret et précis n’est même pas signifié au prévenu qui ne peut donc pas s’en défendre (toute proportion gardée, les procès de Moscou, sous Staline, ont été publics et contradictoires) ! Là, que dalle ! Part avec ta sanction et ton déshonneur ! Car si l’accusation globale est connue (ça concerne le sexe) le détail, les circonstances (délit mineur ou crime majeur ?), non ! L’accusé ne sait pas de quoi il est accusé. Pour obtenir son consentement à la « précaution », on lui a dit que « l’on ne dirait rien à personne ». Manière tordue de forcer le consentement, car en fait tout finit par se savoir, et en principe, ragots aidant, sous la forme la plus déformée possible. Eric Coquerel, lui, n’a pas été emmerdé avec des sanctions précautionnantes, qu’elles soient politiciennes ou humanitaires ; pourtant, avec lui, « tout le monde savait » parait-il (il a comme seules circonstances peut-être atténuantes que les faits sont anciens et que le droit réel était peut-être à l’époque moins rigoureux qu’il l’est aujourd’hui)(mais c’est aussi un madarin désormais politiquement haut placé, et entre madarins, on se soutient).

    Il y a autant de menteuses que de menteurs, de filoutes que de filous, donc il faut « instruire ». La FI n’est-elle pas en train d’engendrer là, dans son encadrement, des apprentis sorciers. Qui veut faire l’ange fait la bête ! Les anges de la FI doivent chercher d’autres solutions pour gérer ce type de problèmes de façon juste et équitable. La hargne condamnatrice de Clémentine apparait pour l’instant comme ni juste, ni équitable, même si elle est bien intentionnée ! De l’intention aux actes, il y a le réel, et on ne fait pas ce qu’on veut du réel ! Le réel, c’est comme les virages, ça se négocie ! Et là, ça commence à déraper !

  6. « La mafia, la main armée du patriarcat » ! Excellente représentation de la réalité politique du patriarcat, je me permets de garder cette formidable idée. Bravo à Elen, il faut que cela passe dans le langage féministe, merci pour cette analyse finale! Magnifique force de ces deux femmes , elles ont raison, rien ne nous arrêtera!

  7. Bravo et merci Aude pour cette émission formidablement intéressante! Les intervenantes sont passionnantes; Les hommes défendent toujours leur domination et le patriarcat, leur mauvaise foi a rarement des limites. Ils ne déconstruisent rien par paresse et par intérêt personnel. Elles ont bien du courage les femmes hétéro de supporter de vivre avec de tels sombres abrutis, gourmands de leur soi-disant supériorité. La haine des femmes est la chose la mieux partagée par les hommes qui adorent toujours leurs plaisanteries glauques et leur entre-soi d’homosexualité refoulée.

    1. « Elles ont bien du courage les femmes hétéro de supporter de vivre avec de tels sombres abrutis, gourmands de leur soi-disant supériorité. La haine des femmes est la chose la mieux partagée par les hommes qui adorent toujours leurs plaisanteries glauques et leur entre-soi d’homosexualité refoulée. » :

      Là, on sent qu’il y a du vécu ! Mais Amstramgram – dont j’apprécie souvent les posts – ne pousse-t-elle pas un peu loin la rigueur et même la poésie, dans ce post ?
      Là, en tant qu’homme (satisfait de l’être) je me sens mal.

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