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Quartier Jaune – Stéphane Espic : « le fléau de la REM »

Émission du 19/03/2020

Militant de la première heure des Gilets Jaunes, Stéphane Espic a passé plus de 350 heures en garde à vue. On lui reproche des dégradations de permanence LREM et divers outrages. Il explique sa démarche face à notre animateur David Libeskind, et revendique une défense de rupture

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1 Commentaire(s)

  1. Voilà un invité éminemment intéressant dans la mesure où il se situe dans une sphère d’opposition radicale de type « anarchiste de droite/gauche ». Il fallait l’inviter !
    Mais qu’est-il ? D’abord Anarchiste parce qu’il est allergique aux « représentants ». Le peuple et seulement le peuple. Certes, des gens (comme lui) peuvent sortir du « bois » (sortir du « rang » n’irait pas) pour agir et proposer, mais pas pour diriger ni représenter le point de vue des « arbres » de la forêt jaune. Lui-même, arbre parmi les arbres, nous présente son action et l’on voit vite qu’il a la tête aussi dure que du bois.
    https://www.youtube.com/watch?v=IieyI6DFAsk
    Et qu’il n’a pas les poches vides si l’on en juge à sa décontraction vis-à-vis des amendes, des procès, des actions en justice.
    Ensuite, droite ou gauche ? Se dire gaulliste « mais … », se référer à Asselineau « mais … », aimer la 5ième « mais … », mais citer Mélenchon en tant que « leurre » cul et chemise avec Le Pen, incline à … mmouhai !!!! Peut-être anarchiste individualiste ? ou simple anti-néolibéral (donc éventuellement libéral national) ? mais totalement anti-Macron !
    Il a emmagasiné une sacrée expérience de guérilla provocatrice urbaine. Et c’est là-dessus qu’il nous informe le plus, plus que sur ses options politiques.
    On a parfois l’impression qu’il y a un deal entre lui et la police sur le dos des politiques ! Plus(se) de respect pour la police que pour les politiques macroniens, ça, ça va du côté du mmouhai !
    Grande connaissance du droit des manifestations et stratège en la matière, au point de mettre un peu en difficulté l’avocat David.
    Tête de bois au point de faire les questions et les réponses dans l’interview, et de reprocher au journaliste David ses formulations trop lisses.
    Bon, rien que de plutôt sympathique … sur un plateau télé !
    Il affirme que pour se sortir de la jungle judiciaire majoritairement hostile, il faut tomber sur un « ensemble » de bonnes personnes ; or, Macron, dit-il, a une politique opiniâtre de mise en place d’un « ensemble » de mauvaises personnes ! Lallement étant le fleuron absolu de cet ensemble ! Là, on le croit sans peine.
    Beaucoup de Gilets Jaunes « meneurs » (attention pas « leader »), très arrangeant avec la police en matière de parcours de manifs, seraient des leurres probablement pilotés par le pouvoir.
    En final, il positionne plus les gilets jaunes comme un groupe de pression (d’opposition) que comme un parti ou mouvement ayant vocation à gouverner ! La guérilla urbaine visant à mettre la pression !
    François Boulo est, lui, plus sur les options politiques que sur la guérilla urbaine ! Chacun son boulot.

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