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«Redonner le pouvoir au peuple» – Quartier LibreAvec François Boulo

Émission du 13/04/2021

Aude Lancelin a reçu François Boulo, avocat et figure des Gilets Jaunes en direct sur QG pour la sortie de son nouveau livre « Reprendre le pouvoir ». L’occasion pour lui d’analyser la situation Covid, les perspectives politiques, et de proposer des pistes pour se réapproprier la démocratie

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20 Commentaire(s)

  1. M. Boulo est très bien mais il a tort pour la rue, les gens vont de moins en moins manifester et ne prendront pas le risque de se faire tirer dessus. Malheureusement, la seule solution c’est la grève générale ou pire la guerre civile car nos ennemis (pensée dominante et fascistes) sont partout… On est dans un régime totalitaire donc ni les urnes ni la rue n’aideront les citoyens !

  2. Toujours un grand plaisir d’entendre François Boulo. Son analyse de la situation actuelle est très lucide. Il ne pense pas à des lendemains qui chanteront, il a raison. Le chemin sera long c’est évident. J’ai beaucoup aimé Aude et François de rappeler les propos honteux du philosophe de salon qu’est Luc Ferry, quand il prônait de tirer sur la foule. Il est clair que le pouvoir fera tirer s’il se sent menacé. Donc il est exclu de penser une révolte armée. De la même manière, imaginer une révolution marxiste, enrubannée par une dictature du prolétariat est complètement hors sujet. La réthorique communiste est à bannir une fois pour toute. Nous n’avons rien à faire de la dialectique des courants du 19eme Siècle. Il nous faut inventer une prosodie qui se rattache à notre présent, sans autre référence. En cela je soutiens François. Pour ce qui me concerne, je suppose, à mon corps défendant, que Macron rempilera en 2022, à moins que ce ne soit Le Pen. Ce qui reste possible. Une option également plausible est une victoire de la droite classique. Comme une sorte de retour de la vieille monarchie. Dans tous les cas nous rempileront pour 5 ans. Le combat sera donc long et c’est sur le long terme qu’il nous faut tenir.
    Raymond Perez

      1. Je suis vraiment surpris de votre réaction. Le fait de me tutoyer est déjà un manque de respect dont je ne me permettrais pas moi-même. Cela dit, vous m’avez mal lu. Mon propos est clair. Je ne suis pas anti-communiste, j’ai simplement dit que j’étais opposé à la réthorique communiste. Celle qui nous ramène dans des temps peu reluisants pour l’humanité, et qui font peur à beaucoup de personnes. D’ailleurs François Boulo ne parle jamais de communisme. Il parle de révolution et de rien d’autre. J’espère cette fois que vous aurez compris ma pensée.
        Raymond Perez

        1. Entre communiste on devrait pouvoir se tutoyer, non ?
          Ceci dit, non, je n’ai pas compris votre pensée. Ce que j’ai compris c’est que vous ne supportiez pas ma rhétorique communiste (j’étais le seul à l’évoquer dans les commentaires) et que, pour l’accabler, vous rajoutiez, ici ou ailleurs, que le communisme avait du sang sur les mains. Et vous avez oublié « le couteau entre les dents » bien sûr !
          Etrange façon d’être communiste (je ne confonds pas tout à fait communiste et gauche car actuellement le terme de gauche est très imprécis).
          Boulo ne parle jamais de communisme, certes, mais un commentaire ne vise pas forcément à dire la même chose que l’invité. Il m’est très sympathique mais ce n’est pas ma référence. Et ma divergence (pacifique) avec lui c’est justement qu’il n’est pas communiste, et qu’il se trompe, non pas dans son diagnostic, mais dans sa prospective, sa solution.

          1. Bonjour monsieur, non je ne vous visais pas particulièrement. Je pense simplement que le communisme n’a pas besoin qu’on s’acharne contre lui et encore moins le « couteau entre les dents ». Rien que le mot suffit à désigner la chose, et c’est bien là le problème. Le mot communisme est chargé de sens, il est beaucoup trop lourd à porter. Fédérer autour de ce concept est impossible. Les gens tourneront le dos à la personne qui s’identifie à toute représentation du communisme.
            J’ajouterai que je me sens plus proche d’un communiste que d’un homme de droite c’est clair. Mais là n’est pas le sujet !!!! Ce qui compte c’est qu’il est hautement préférable de rompre avec cette pensée dans notre présent, nous avons besoin de convaincre. Pas de convaincre du bien-fondé du communisme, on s’en fiche. Mais de convaincre de la légitimité de notre lutte.

      2. Un très riche entretien, comme souvent sur QG, avec une Aude L irréprochable, et un FB, homme de bien, humaniste, philosophe à sa manière. Sa thèse de la repolitisation du pays comme étape préalable nécessaire à tout changement politique et économique souhaitable en France paraît fondée et source d’espoir. Chacun doit y travailler à sa place et à sa mesure. Le livre de FB est en tout cas un viatique incontournable, de fait extrêmement pédagogique. Souhaitons qu’il convertisse un maximum de gens à une nouvelle vision de la société et des rapports humains. Merci !
        .

    1. à Nessus Avec de tels avis, nous allons effectivement nous repayer la droite ! Mais, n’est-ce pas ce que vous souhaitez, car j’ai du mal à vous situer à gauche. 😉 Pour mettre à jour vos avis sur le communisme, je vous conseille l’entretien d’Aude avec Bernard Friot.

      1. Bonjour monsieur, vous m’avez mal compris. À croire qu’il faut tenir des propos où l’on entend du communisme toutes les deux phrases pour être admis comme « bon pour le service ».
        Je suis de gauche et j’approuve entièrement les propos de François Boulo, Emmanuel Todd, Bernard Friot, Bourdieu et bien d’autres. Ce que je réfute, c’est la réthorique marxiste. Cette façon de parler est contre-productive j’en suis certain. C’est notre point de désaccord. Sur le fond nous sommes certainement en harmonie. Je suis de gauche n’en doutez pas.
        Raymond Perez

  3. C’est un moment assez épatant que nous a offert QG avec François Boulo !

    Epatant, parce que plus ça avançait plus j’étais sidéré ! et surpris ! sidéré d’écouter se déployer une analyse quasi marxiste de la politique. Comme ça, mine de rien, sans référence explicite au Marxisme (les mots sont différents mais le sens est là). Il part de l’économie pour aller jusqu’à la « révolte » ( !) comme forme de lutte, en passant par la notion de classes sociales, et surtout par la superstructure médiatico-idéologique au service de la classe dominante :
    – Ses concepts positifs ou négatifs : « croissance », « concurrence », « flexibilité » / « austérité ».
    – Ses logiques d’actions : « protéger les riches, sinon ils vont ailleurs » !
    – Ses outils de diffusion savante (ironie) : « c’est dans l’air », « c’est à vous » !

    Puis François présente ses propres analyses
    – L’idée « qu’ils ne changeront pas de logiciel sans qu’on leur mette la pression ! »
    – L’arnaque du « RN en tant que fausse opposition!»
    – La dialectique de « l’Europe qui tue le rêve européen » !
    – L’idée que les puissants « veulent divertir le peuple plus que l’instruire »
    – L’idée que « l’écologie ne peut exister que sans le libéralisme »
    Tout cela ressemble à du marxisme pur.

    Hum ! presque pur, car ce qui suit y ressemble beaucoup moins :
    – le concept résolutoire du marxisme cad la révolution (et non pas la révolte) et la dictature du prolétariat n’ont pas été évoquées et sont même récusées par François Boulo.
    – Il ne croit pas à la révolution par les armes : « la police est en face et tirera ! »
    – Mais « la rue (cad les manifs), oui ! »
    – le bon angle d’action est celui « des armes intellectuelles et …. morales (bienveillance, altruisme !!!!) ». –>oulala!
    – « Il faut viser l’hégémonie culturelle » –>oulala! aïe! aîe! aïe!
    – « Convaincre les gens avec les idées, pas par avec des candidats » –>ouille!

    Aïe ! ce dernier point est très ennuyeux, car il néglige la question organisationnelle cad la composante matérielle de la révolution ; cad en fait le Léninisme. Non, les idées ne suffisent pas ; il faut une organisation qui initie et qui s’instruit de l’action, et il faut un ou des représentants pour parler au nom de l’organisation, sinon c’est le règne des « courants » ; c’est le point faible des gilets jaunes qui, ne formant pas une classe suffisamment homogène, refuse un point de vue unique d’organisation. J’ai le tort de penser qu’en 1871, l’idéologie anarcho-corporatiste, forte chez les insurgés, a affaibli le mouvement.

    Ensuite, je relève une sorte de tautologie à propos de l’éternelle question des alliances de classes :
    « pourquoi les moyens bourgeois se rapprochent plutôt des gros bourgeois ? parce qu’ils sont plus proches d’un Bernard Arnaud que d’un prolo !»

    Certes leur point commun c’est d’être propriétaire de moyens de production (bourgeois), mais, par la fortune les moyens bourgeois sont plus proches d’un prolétaire que d’un Arnaud ; de plus, le petit sous-traitant est étranglé par le gros donneur d’ordres. La vraie raison du rapprochement c’est que le rêve du petit bourgeois est de devenir un gros bourgeois ; pas l’inverse ; rien n’est pire que la régression sociale dans l’ordre de la «réussite» ; et surtout, rien n’est pire que d’être le dernier de la classe. Le moyen bourgeois reste un frileux qui est prêt à supporter beaucoup pour être protégé par-dessus et par-dessous ; ceux du dessus sont toujours la cible des critiques, de jalousies ; ceux du dessous sont ceux qui à qui on extorque une plus-value, ceux qu’on exploite ; la meilleure place est au milieu : ni trop riche, ni trop pauvre !!! voilà l’idéologie du petit bourgeois classique, qui finira pourtant par être plumé par les gros bourgeois.

    Concernant le marché, François poursuit :
    – « est-ce le marché qui fait la loi ? si oui, c’est mort ! ».

    j’apporterai un bémol ; le marché comme lieu d’échange de valeurs d’usage, cad comme lieu de manifestation visible des besoins, me semble nécessaire (plutôt qu’une planification totalement centralisée des productions) ; ce qui est à bannir c’est la concurrence sur les prix, cad la liberté des prix, cad la fixation du prix par la seule loi de l’offre et de la demande ; les prix doivent être fixés par le coût réel de production qui intègre une part de plus-value, qui sera toute entière versée à une caisse commune/publique pour développer les communs (routes, écoles, hôpitaux,…). Ce qu’il faut supprimer c’est la propriété privée (= privatisée) des moyens de production (sauf peut-être le petit artisanat de producteur-propriétaire, cad n’ayant pas d’employé).

    – Par contre « la concurrence c’est la guerre ! », là d’accord. La concurrence économique, c’est la guerre de chacun contre tout le monde, cad en final contre les prolétaires, contre « les derniers ». (la vulgate chrétienne nous dit qu’un jour « les derniers seront les premiers »)! On peut toujours rêver !

    Pour conclure : il me semble qu’on ne crée pas une force collective opérationnelle uniquement sur une base idéologique. Les intérêts économiques (« la production matérielle de son existence » Marx) gouvernent « fortement » les croyances idéologiques ; ils les gouvernent de deux façons :
    – par des choix sincères, cad par des croyances (personnelles ou bien piochées de ci, de là), qui semblent valider … ce qui nous arrange économiquement.
    – par des choix insincères cad par des croyances qu’on sait être mensongères, mais destinées à subvertir ceux qui peuvent objectivement s’opposer à notre intérêt économique.
    Dans ces deux choix de croyances, peuvent se mêler autant des croyances « vraies » que des croyances fausses, mais « vraies » ici au sens d’opposées à l’erreur, et non pas d’opposées au mensonge. L’idéologie ne se réduit pas à la science; elle peut se tromper sincèrement !

    Enfin, l’opinion selon laquelle il suffit « d’expliquer » nos raisons (enjeux) pour obtenir l’adhésion des indécis ou des adversaires, est totalement erronée.
    C’est une pratique idéologique classique des techno-managers d’entreprise qui s’imaginent que si l’on « explique » bien les raisons du «changement» aux employés, alors ces employés seront d’accord ! et vas-y qu’on invite l’encadrement à être toujours plus lourdement «pédagogique» !!! (C’est d’ailleurs aussi l’approche éducative du système Montessori : ne pas gronder l’enfant mais lui «expliquer», et lui «expliquer» sans cesse !). Cette technique de manipulation qui cherche un acquiescement par la non-violence, est véritablement assassine en mettant l’interlocuteur (la victime ?) dans une situation de «consentement obligatoire» cad de faux consentement (situation de « double lien » pour utiliser un concept de Paul Watzlawick), car les raisons (les enjeux) de la direction d’entreprise sont souvent totalement opposées aux raisons (aux enjeux) des employés.

    1. Je m’aperçois que je n’ai pas clairement terminé mon argumentation :
      La conclusion, c’est que l’action idéologique, l’action sur les consciences « par la pensée », ne suffira jamais à produire un comportement durable, si elle n’est pas raccor avec l’intérêt matériel actuel – et futur – des destinataires, tels que chacun le perçoit pour lui.

      Concernant l’organisation, un de ses avantages, outre l’efficacité d’action (l’exemple ordinaire des entreprises, des administrations, des partis nous le prouve), c’est, qu’à condition d’être suffisamment démocratique, elle oblige, lors de l’organisation de l’action -mais aussi pour produire un discours explicite, clair, communicable- à mettre au clair les éventuelles contradictions idéologiques de ses membres,
      La situation matérielle, les rapports sociaux, produisent la conscience, mais la conscience peut produire et produit, en retour, de l’action sur cette situation matérielle, sur ces rapports sociaux, possiblement par le biais d’une organisation, cad par un acteur « constitué » et non pas seulement « implicite » ou de l’ordre de l’essence.

  4. « J’ai besoin d’avoir une intégrité absolue. »
    François Boulo, calme et concentré, extrêmement pâle ; le passé est riche mais il a passé, le présent vacille, incertain, au-dessus du vide, l’avenir est dans le lointain, la révolution qu’annonce François Boulo est au bout d’un désert long, très long,  » Pourvu qu’ils me laissent le temps !’… à traverser.
    « Ils feront tirer sur la foule » effrayant mais plausible, probable, sinon sûr…
    Mais qu’il se soit mis à l’abri, à son établi d’intellectuel, derrière le confinement, enfermé à double tour comme un philosophe des lumières pour n’être pas diverti ( au sens pascalien ) et avoir approfondi sa réflexion, reliée à celle des autres ( hommage reconnaissant à Todd ! ), loin des média qui barrent, rusent et sont en service commandé ( salut toutefois à QG 🙂 et loin des gens, au rond-point ( de ses G J ) et des idées.
    « Qu’on redevienne une armée. » de messagers bienveillants, intelligents, informés, comme une armée d’anges … résistants.
    Interview sans concession, sans grand espoir non plus, sinon très loin à l’horizon.

    On pense alors aux échéances qui avancent…

  5. François Boulo est hélas lucide sur la corruption inhérente à notre système et notre classe politiques.
    Bon lecteur d’Emmanuel Todd, je partage tout-à-fait son analyse sur la nécessité de la progression du niveau de conscience général en matière d’économie politique à partir de noyaux de « réveillés » que son livre, son blog et tous nos divers moyens numériques de réinformation alternative contribueront à populariser.
    C’est pour moi, un des meilleurs « démonteurs » de Le Pen sacrée anti-système alors qu’elle n’est qu’une nuance du néolibéralisme de la même veine que le macronisme.
    Sur l’hypothèse de la violence révolutionnaire : le surarmement des bandes armées au service du capital qui ont pris le goût du sang et de l’impunité est d’une supériorité écrasante.
    La froide détermination des classes supérieures à faire tirer à balles réelles sur les foules, ne fait aucun doute.
    Le Pen, Ferry ou Macron feraient tirer : c’est donc bien l’impasse d’une illusion sanglante.
    Enfin, je partage son pessimisme sur l’échéance de 2022 en l’état du rouleau compresseur du système médiatique aux mains des fusilleurs numériques aux pouvoirs sans limite : censure et invisibilisation.
    Restent l’élévation du chômage et la paupérisation des classes moyennes supérieures et la misère des plus pauvres qui va s’accentuer; partant, la jonction des petits ingénieurs, petits avocats, petits profs, petits cadres, éduqués… avec les classes les plus défavorisées pourrait renverser la table par leurs intérêts de classe convergents dès que le souvenir du confort perdu des premiers leur fera ravaler leur mépris de classe à l’égard des seconds.
    Bref, pas optimiste mais lucide, raison de plus pour continuer de réinformer.

  6. L’analyse et le constat faits par François Boulot sont partagés par beaucoup de gens, le changement radical n’est pas pour demain. Très bon entretien. cependant, clair, intelligent, d’une grand honnêteté, intégrité, personnage remarquable.
    J’ai suivi également avec grand intérêt l’interview de Frédéric Lordon, chez Daniel Mermet, passionnant, foisonnant d’idées qui pourraient nous sauver, mais précisant aussi que la révolution nécessaire et souhaitable, pour sortir de cet enfer, serait longue et difficile à venir.. Un grand soulèvement de la population et une étincelle pourraient à tout moment provoquer cet évènement, et que l’on devait s’y préparer. Cet entretien, je dois le dire, malgré,les difficultés m’a donné la pêche ! Il y avait des solutions….. Il reconnaissait la compétence du mouvement des insoumis et celui de Mélenchon en particulier .On a pas si souvent l’occasion de l’entendre !
    Comme Jacques Soyer, que j’ai déjà croisé, je crois, sur d’autres indépendants, je pensais que la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon pouvaient, grâce à leur programme et au travail fait pour fédérer un grand nombre de gens nous permettre de sortir de cette impasse, Dans la
    situation actuelle il me semblait être les seuls à proposer une alternative tout a fait acceptable.
    Nous avons devant nous encore un long chemin, mais ne perdons pas espoir, le monde va se réveiller de plus en plus grâce à vous médias indépendants, aux réseaux sociaux. De plus en plus de gens prendront conscience et n’accepteront plus ce traitement .
    Merci à vous QG.

  7. . le peuple prendra le pouvoir quand les productions capitalistes régresseront; et recommencer à se passer des actionnaires pour investir .. la production de santé avec la construction de tout chu de France Dans les années 60 a pu se réaliser sans crédits ni investissement d’actionnaires. . l »investissement a pu se faire grâce à La hausse du taux de cotisations .imitons cette méthode, qui consiste à prendre la place du capital pour investir , décider ou investir et organiser le travaille sans lui. On pourrait commencer par ne pas rembourser une partie des dettes privée, à la place les entreprises verseraient des cotisations au prorata de leurs chiffres d’affaires. Les nouvelles cotisations pourraient financier du travail et des infrastructures dans des productions choisit démocratiquement.

  8. Après avoir écouté Frédéric Lordon, interviewé par Daniel Mermet, ces derniers jours, je maintiens ce point de vue en précisant que l’action des acteurs de la fédération devra se maintenir au-delà de l’élection avec une très forte mobilisation sociale pour contrer les actes des partisans du capitalisme.
    Lien vers un extrait de l’interview https://youtu.be/vCfPC458V4Y que je recommande (visible en entier par les abonnés de « Là-bas si j’y suis »).

  9. « LFI parle à l’intelligence des gens », nous dit François. Ne peut-on pas garder cet espoir d’une réussite de la stratégie de LFI qui propose une fédération fédération populaire regroupant, partis, syndicats, associations, collectifs citoyens…
    L’AEC ne correspond-il pas au meilleur (ou moins mauvais) moyen de nous sortir du bourbier ?
    Pour la lutte vis-à-vis des médias, le RIC permettra-t-il de résoudre le problème ? Cette solution demanderait déjà qu’il passe dans notre système politique. Ne peut-on pas miser sur la constituante, tirée intégralement au sort, pour réformer fondamentalement le système médiatique.
    Un conseil pour François choisir PeerTube plutôt que YouTube.

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