«Réforme des retraites: le roi Macron est nu»Avec Oliver Mateu et Ritchy Thibault
Émission du 20/03/2023
Retrouvez Aude Lancelin pour un grand point sur la situation avec Olivier Mateu, secrétaire général de la CGT à Marseille, et Ritchy Thibault, cofondateur de Peuple révolté. Quelle suite pour la mobilisation contre la réforme des retraites ? Le rejet de la motion de censure sera-t-il un nouveau carburant pour le mouvement ?
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3 Commentaire(s)
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Super ! La date (1788) est pleine de promesses.
Sur un autre média alternatif, bien connu de nos services, un ancien sous-préfet a fait valoir la distinction entre « la légalité » et « la légitimité » : ô, que cette distinction est importante ! Vouloir vivre dignement (et en bonne santé) dans la réalité concrète est toujours légitime, quoi qu’en disent, et quoi qu’en fassent, les nuances de la loi.
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Entretien éminemment intéressant ! Tout autant sur la forme que sur le fond d’ailleurs.
Un « ancien » (!au sens de mature !), syndicaliste en position acrobatique de conduire une voiture, et un « jeune », intellectuel, ici en chambre (!au sens de 100% disponible!).
O. Mateu se réfère plutôt à la stratégie d’action : quelles sont nos forces (productives) en cette circonstance : blocage de l’économie, énergie etc …
R. Thibault, lui, se réfère plutôt à l’explicitation théorique du mouvement, cad la motivation idéologique.
Tout cela se complète bien. Les deux dimensions sont absolument indispensables : « sans théorie révolutionnaire, pas de révolution ». Et sans baïonnettes non plus.
Mao Zé Doung a sans doute était « le meilleur » dans la maitrise de ces deux dimensions : il faut dire qu’il pouvait s’appuyer sur « un passé » particulièrement solide avec Marx et Lénine.
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Repris du fil d’un commentaire ami, ailleurs, sur ce qu’il se passe, sous l’égide de ce pouvoir, nu peut-être mais/et d’autant plus furieusement répressif :
« Pénétrez un moment dans les nouveaux sentiments d’un privilégié. Il se considère avec ses collègues comme un ordre à part, une nation choisie dans la nation. Il pense qu’il se doit d’abord à ceux de sa caste et s’il continue à s’occuper des autres, ce ne sont plus en effet que les autres, ce ne sont plus les siens. Ce n’est que le peuple, le peuple qui bientôt dans son langage, ainsi que dans son coeur, n’est plus qu’un assemblage de gens de rien, une classe d’hommes créés tout exprès pour servir, au lieu qu’il est fait, lui, pour commander et pour jouir. »
Essai sur les privilèges, Sieyès, 1788
On ne saurait mieux décrire la situation, aujourd’hui, 26 mars 2023, de guerre ouverte contre le peuple.
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