«Trump/ Harris: une élection peut-elle changer le monde?»Avec John R. MacArthur
Émission du 23/10/2024
De Trump ou de Harris, qui sera le pire pour les États-Unis? Ne manquez pas le grand entretien d’Aude Lancelin avec John R. MacArthur, président et éditeur du Harper’s magazine, grand connaisseur de la vie politique américaine. Sans illusions sur la candidature démocrate, il livre un point de vue en profondeur, informé par l’Histoire des États-Unis, très éloigné de ce que les médias mainstream nous donnent à entendre à quelques jours du 5 novembre 2024, date de la présidentielle américaine
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8 Commentaire(s)
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merci de ce niveau d’entretien on a une bonne semaine de conférence, merci.
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Entretien cool et intéressant.
JMA apparait comme quelque peu « désabusé ».Au fond, Trump semble être la seule issue pour une possibilité de paix tant en Ukraine qu’en Palestine. Trump qui pourtant est perçu comme ayant la tête entre le bonnet et le porte monnaie politiquement parlant. « Capitaliste » au « bon sens paysan » plutôt que « de la caste politicienne » bavarde et manoeuvrière ? Mmmh !
JMA connait manifestement tous les codes de cette caste politicienne et journalistique, et le néolibéralisme européen n’a pas de secrets pour lui. Les manoeuvres de la gauche de droite, et de la droite faisant semblant d’être du centre avec l’appui de cette gauche de droite et du journalisme vendu, n’ont pas de mystère pour lui.
Désabusé.
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« Désabusé » me paraît assez juste, je dirais néanmoins que, à voir ce qui se dessine avec cette élection, – et, nous, à entendre, tout au long de l’entrevue, le bas bruit résonnant que font ses bras retombant sur le beau fauteuil rouge -, les bras lui en tombent… 😉À suivre, probablement …
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Quand cet entretien a lieu, on est à un mois du duel …De Kamala Harris, John. R. MacArthur dit qu’elle est « soudée au parti démocrate » et en particulier, en politique étrangère « pro-israélienne et pro-ukrainienne ». Plus loin, il parlera d’elle comme d’un « robot ».
Nonobstant ses critiques, sa désillusion ?, et faute de choix plus à gauche, il votera, bien sûr, Harris.De Trump il dit, on ne l’imagine pas ayant ces mots «J’ai songé avant de parler » tant l’intellect n’est pas son domaine 😉 , et aussi, Il n’a rien d’ « empathique », mais au moins « parle-t-il de la paix » ( et Il rappelle que « Historiquement les Russes ont (eu) peur d’être envahis » ).
Il dénonce aux USA un « collège électoral infernal anti-démocratique» ( après avoir vu le sujet des élections américaines traité sur différentes canaux ( type Arte ), on contresigne. )
Il retient chez les Démocrates, hérité de Bernice Anders qu’il apprécie,- nous aussi -, le « Crédit d’impôt pour enfants » appelé à disparaître si Trump revient.
Il dit, à juste titre, pour son pays et pour le nôtre « L’intérêt général est démodé » et «Le plus grand danger c’est l’oligarchie.»
Et en fin d’entretien, concernant la France, il évoque « Mon ami, Charles de Courson». Un homme de droite, « droit », que l’on admire aussi. 🙂
Après cet entretien et pour répondre à la question posée par son titre, on aurait tendance « désabusée » à dire que cette élection ne changera rien, mais, quand on repense aux menées mortifères pour l’état de droit et les gens ( il y a eu des morts ) de Trump et de ses partisans furieux au Capitole, quand on pense à son impunité sur tous les plans dont ce dernier !, aux entraves moyenâgeuses à l’avortement !! ( et là le seul choix, c’est elle ! ), on se dit qu’il faudrait ( mais on en est de + en + loin à mesure que l’échéance approche = 4 jours, et tant Kamala Harris a peu dévoilé de son programme à elle, s’il en est un qui soit indépendant de son parti… ), que cet électron libre, sans entraves légales ( ou prêt, avec ses soutiens « maga » à toutes les repousser ) ni « surmoi », ivre finalement de lui seul, soit stoppé.
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(Commençons par l’anecdotique : c’est « Bernie Sanders ». C’est d’ailleurs le seul sympathique « consistant électoralement » du paysage US ; Biden est une crevure sadique absolue avec tout son aréopage, y compris Kamala : la question de l’avortement ne la « sauvant » pas du tout à mes yeux : trop facile car, en fait, personne ne reviendra là-dessus ; c’est un miroir aux alouettes, et il y a beaucoup trop d’alouettes … volontaires dans notre paysage). Fin de l’anecdotique.
Plus sérieusement : que le peuple américain (essentiellement ouvrier) envahisse le Capital et casse tout là-dedans, j’approuve à 100%. La révolution anglaise a pendu un roi, ce qui a permis en final, certes après une restauration de l’ancien régime, de créer un parlement ouvert au moins à la bourgeoisie montante de l’époque. La révolution française, 1 siècle plus tard, a pris la Bastille, puis a décapité un roi, ce qui a permis à la bourgeoisie de prendre le pouvoir aussi (le populaire a été cocu, bien évidemment, car non organisé pour la lutte réelle, cad la lutte non électorale).
Les pouvoirs en place ne se laissent pas « licencier » sans résister férocement, et il est des cas où il faut résister à leur résistance. J’aime bien la démocratie, mais pas le démocratisme, ce penchant qui absolutise le pacifisme électoral dans les sociétés verrouillées par la presse bourgeoise, la presse des riches. Je reproche d’ailleurs à LFI son démocratisme, bien qu’LFI soit sans doute « le moindre mal » démocratiste actuel. Mais quand j’entends LFI qualifier Macron de « centriste », là je commence à douter. LFI va-t-elle finir par suivre le chemin démocratiste du PS (de Mitterrand, … à Hollande and Cie) ?
Le démocratisme forcené se gare toujours à droite, selon les règles qu’il a instituées.
Ceci dit Whirlwind, c’est toujours un très grand plaisir de vous lire.
Concernant le surf politique : tempête ou zéphyr ? là est la question.-
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Qui devrait plaire aux très radicaux ou davantage, dont vous êtes, of course. 😉Magnifique Internationale qu’on connait par coeur ! ( avec sous-titres en français, anglais, espagnol ) : https://youtu.be/Ykln5iQqw1E?si=YDrSEK42ZiEfyVqK
_____ interprétée par Marc Ogeret et… terminons par l’anecdotique 🙂 , sur la page d’entrée de la vidéo est écrit oRgeret.
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Oups ! « … envahisse le Capital … »
Je voulais dire » … envahisse le Capitole… »
Mais ce lapsus me convient, cad qu’il me trahit autant qu’il ne me trahit pas !
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Interview intéressante, mais j’ai été vraiment surpris que le directeur de Harper’s laisse complètement de côté, ou presque, la question des libertés publiques.