Un moment sans retour – Quartier JauneAvec Raymond Macherel
Émission du 17/11/2022
David Libeskind a reçu en direct Raymond Macherel, réalisateur de « Un moment sans retour », un long-métrage sur les Gilets jaunes, qui fêtaient leurs 4 ans ce 17 novembre. Notre invité s’est engagé en décembre 2018 dans la réalisation de ce film d’observation du mouvement qui a marqué la France. Il suit dans ce long-métrage immersif les rêves de révolution du groupe breton des « Lapins Jaunes ». Des femmes et des hommes qui menaient pour la première fois de leur vie une lutte politique d’envergure. Une oeuvre qui immortalise cette période historique. À voir absolument !
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11 Commentaire(s)
Bonjour à toutes et à tous,
il y a un petit truc que j’ai oublié de dire, arrêtez avec votre question à deux balle ; « mais ou sont les gilets jaunes, que font les gilets jaunes pourtant c’est encore pire », tous les GJ que je connais ne supportent plus d’entendre çà. Si en ce moment vous en avez marre, bougez vous le cul et n’attendez pas que d’autres se fassent démonter par procuration. Perso j’ai arrêté de renvoyer la question en demandant « ou étiez vous quand on se faisait démonter » car en fait je pense que si la personne avait vécu ne serait ce qu’une seule fois le délire répressif elle ne poserait pas la question. Donc bougez vous, vous en tant que personne et n’ayez crainte beaucoup de GJ seront là, sans signe distinctif, mais là quand même.
Quand à la sempiternelle question sur le « leader », on en a pas besoin, on a démontré que chaque rond point était capable de s’autogérer, il y a toujours des locomotives, c’est sûr, mais très rapidement les wagons trouvent leur autonomie et si la loco n’est pas contente ils la laissent fumer tranquille dans son coin.
En écrivant ces petits témoignages il me vient à l’idée que oui la répression, les amendes, nous ont fait du mal mais le confort aussi. Je m’explique, au tout début nous tenions les ronds points tous les jours dans le froid, sous la pluie, manifs le samedi et nous le dimanche on bloquait les camions qui venaient d’Espagne, on a mené bien d’autres actions à Lacq, dans les Landes on était en communication constante avec d’autres ronds points pour mener des actions de blocage en nombre. Et puis on s’est fait viré à grand coups de tonfa, gaz et surtout, surtout amendes donc on a cherché à occuper des lieux privés pour que les forces du désordre ne puissent pas nous déloger. Certains on trouvé des locaux, d’autres des terrains ou construire des cabanes et là le confort est arrivé, nous étions entre nous (car plus sur des points stratégiques donc invisibles) moins d’actions ce qui faisait râler les plus combatifs d’où prises de becs, grosses dissensions et dans le pire des cas abandon du plus grand nombre et dans le meilleur des cas (ce qui s’est passé chez nous) deux groupes avec des modes d’organisation différents ainsi que des modes opératoires spécifiques et ce qui a été pris pour une division n’était pas si mal car finalement au lieu d’occuper un rond point nous en occupions deux.
Petite analyse qui vaut ce qu’elle vaut mais peut être pas si absurde que cela.
Bonne journée à toutes et à tous, FORCE et COURAGE à toutes celles et ceux qui vont entrer au pays de la pauvreté, petit conseil si vous souhaitez de l’aide allez voir d’autres galériens ils connaissent plus les lois que tous les prétendus acteurs sociaux, tiens je viens de remarquer qu’on dit « acteur » serait ce une triste comédie???
Maté l’avant première en derniere
Et l’itv dans la foulée calé au vert
OK ça c’est du documentaire !
Bonne pioche et belle premiere
Bien aimé le portrait des GJ du film
Et la mention du Groupe Medvekine
Chris Marker tu connais ? j’ai envie d’dire
Au type real qui porte le film
Il vendait ses DVD incognito sur le trottoir
Dans Paris 20eme les jours de foire
Le vieux renard…
Il m’a souris quand j’lui ai dit « j’aime bien les gens comme vous qui font des films et passe outre pour les faire vivre ».
Les salles de ciné c’est fini !
Bienvenue chez les p’ch’tits
Ouvertes les salles à manger !
Fahrenheit 451 vous connaissez ?
Ça peut marcher pour les films aussi 😉
Vous avez quoi sous le manteau ?
Et quoi pour les lire ?
Les re-garder
au chaud ?
Bonjour à toutes et à tous,
En rentrant de l’assemblée des assemblées de ST Nazaire il m’avait semblé intéressant que à peu près partout sur les ronds points nous vivions les mêmes choses. Il est bien que ce docu montre les tensions qui ont existé et j’espère que les GJ qui ont souffert de çà et ont cru que çà n’existait que sur leur rond point dédramatiseront et réaliseront que nous avons affaire avant tout à de l’humain. Personne ne croyait que le combat durerait aussi longtemps,le temps joue toujours en faveur des dominants, mais nous avons tenu et construit une multitude de choses. Ce mouvement était tout neuf et on nous a demandé des comptes comme à un vieux parti ou syndicat et l’erreur de beaucoup a été de tomber dans le panneau et du coup vouloir à tout pris paraître responsables au sens ou les dominants l’entendent. Il fallait laisser du temps au temps.
Mais les GJ qui pour la plus part n’avaient aucune formation militante ont appris sur le terrain à une vitesse fabuleuse, pour preuve la très rapide évolution des revendications. Il n’y a rien à regretter, ces moments de lutte ont été magiques malgré toutes les difficultés et les pièges tendus, nous pouvons être super heureux de ce que nous avons accompli et nous pouvons être certains que grâce aux GJ les luttes ne seront plus comme avant (il serait temps que les syndicats avec leurs petites journées de grève le réalisent).
Il restera toujours quelque chose de ce grand moment et même si les gilets ne sont plus portés (on est pas fou au point de vouloir servir de cible) nous sommes toujours actifs et peu importe le nom du prochain mouvement nous pouvons être certains que le jaune ne sera plus que la couleur du soleil, ce qui est sûr c’est qu’elle n’est plus la couleur des cocus.
Force et courage à toutes et tous les miséreux qui nous font rêver pour leur ténacité
Un documentaire que j’ai trouvé réellement passionnant sur les GJ et qui explique très bien les forces qui nous ont massacré
https://www.streetpress.com/sujet/1558444107-documentaire-gilets-jaunes-une-repression-etat
« les GJ qui pour la plus part n’avaient aucune formation militante ont appris sur le terrain à une vitesse fabuleuse, pour preuve la très rapide évolution des revendications. »
J’ai ressenti la même chose pendant la mobilisation au sein des GJ et je l’ai retrouvé dans le film. C’est ce qui m’a convaincu de la force et l’avenir de ce mouvement et m’ à convaincu en même temps que ce qui en ressortira pour la société sera d’un autre ordre que ce qui est sorti des mobilisations politiques aux deux siècles précédents.
À un moment donné dans le film, une réunion. Le RIC fait débat. L’ignorance en la matière est quasi totale dans la salle. Un GJ dit « il faudrait expliquer ce que sont RIC, démocratie, constitution,… ». J’ai vécu de telles situation pendant les GJ. S’ensuivaient généralement de longues explications compliquées que personne ne comprenait. Ce qui n’empêchait pas les GJ de poursuivre leur réunion, d’apporter des solutions et de se doter de moyens propres de fonctionnement. Quand la volonté d’union dans l’action est là, les hommes trouvent naturellement les moyens de faire ensemble. Et j’ai bien vu et senti qu’à chaque fois, les situations variaient et les solutions qui s’imposaient trouvaient leurs résolutions dans la générosité spontanée mue par une intelligence collective aiguillonée par la volonté de ne voir surgir aucun « chef ». Ce qui ne veut pas dire absence de fonctions ou responsabilités, mais refus d’un arbitraire imposé et rejet de toute autorité tutélaire.
L’émergence de cette intelligence en action au sein d’un petit peuple sans formation ni expérience de la militance (les militants expérimentés faisaient piliers cependant) a montré un fort potentiel et nourrit une grande espérance. Nécessité fera loi. Quand s’imposera la solidarité face aux difficultés, je suis convaincu que de ces forces latentes, surgiront des solutions et de nouveaux modes d’organisation, qui se passeront de formation ou explication « à la démocratie ou à la constitution », car les hommes ont en eux ce qu’il faut pour s’entendre. La lenteur actuelle tient au fait que le petit peuple doit par l’expérience identifier forger et nommer lui même les outils et concepts qui lui permettront de se constituer comme ensemble.
Ce dégagement « des idées et de la langue des maîtres », prendra du temps. La longueur de mobilisation des GJ a permis de jeter les bases de ce renouveau. Beaucoup ont appris. L’apprentissage se poursuit en mode plus dispersé. Parfois amer face aux événements. Mais peu à peu des mots des notions émergent, s’imposent. Des expériences font jour. Ici un syndicat GJ, là un îlot de partage et d’entraide, ici un foyer de réflexion, ailleurs un réseau de mobilisation…
Il y aurait toute une étude sémantique et sociologique à faire sur l’émergence de ces nouveaux concepts, leur formulation et leurs mise en pratique, à tout le moins une veille. Ce que je m’efforce de faire. Ouvrir grand mes yeux et mes oreilles. Et ce que je vois et entends me fait dire que ce lent renouvellement ne fait que commencer. « Première Génération » à pouvoir tout changer… G1 ! Ça me rappelle un slam écris en septembre 2018 que je dois remanier pour mon site. Exit la pause café… J’y retourne ! Salut à tutti, bon courage à tous. ✊
J’ajoute pour clore ma participation ici qu’il nous faudra bien un jour considérer que nous sommes nés esclaves avec des cerveaux d’esclaves dans un monde forgé depuis des millénaires pour entrenir cet état de fait, (que l’on soit socialement d’un côté ou l’autre de la barrière, on pense esclavage) monde dont les bases s’effritent et provoqueront à terme si ce n’est déjà, un effondrement du système en place et du mode de pensée hierarchique qui le fonde et le soutient.
Que de nouveaux modes de pensée et d’organisation, de nouvelles aspirations germinent et émergent et surgissent, parfois éruptivement comme avec les GJ (mais ne vivons-nous pas une ère de volcan dixit ANNIE LACROIX-Ruiz)?) , est un signe que l’homme peut évoluer et se surprendre lui-même. N’en déplaise à certains comme Alain Accardo, l’homme en a encore sous le pied… Et je le lis ici, sous le chapeau.
Sortir de l’esclavage au sens large pour tout un peuple est comparable à un exode. C’est de retrouver le sens d’une action et un horizon sur le long terme qui donnera aux générations qui suivront la force d’aller de l’avant. Les GJ ont envoyé un signal et tenu une position inédite dans l’histoire. Ils ont faite DATE. D’autres lui répondront.
6 mois de mobilisation sans chefs, sans partis, sans institutions. Une dispersion aujourd’hui mais des marques, des repères historiques, des faits d’armes, des joies retrouvées, des bonheurs simples redécouverts, des combats coude à coude qui font revivre la fraternité… Vous croyez que ça va s’arrêter là ?
Un exode n’est pas une rando du dimanche ou une petite sortie bourgeoise en trottinette sur le trottoir. C’est le voyage d’une vie, une Ascension, une Odysée, un périple. A la halte QG je partage rafraissements encouragements, difficultés et vivres. D’autres le font ailleurs.
Myriades de sentiers mais une seule et même poussée. Ce mouvement souterrain est confus comme inconscient de lui-même, en gestation d’une prise de conscience collective, d’une recherche d’occasions de faire geyser. Le jour où cette prise de conscience se fera, ce sera un vraie déferlante.
On verra alors avec évidence ce qui est déjà là, que nous ne voyons pas encore mais que nous sentons venir. Nous le verrons car nous le vivrons en conscience. Aujourd’hui nous l’ignorons, mais en dedans de nous, nous savons déjà que cela se prépare.
Entends-tu l’herbe qui siffle
L’arbre qui frémit ?
Alors écoute le chant d’ici…
Bonjour Eric,
Pour le fait que nous soyons nés esclaves avec des cerveaux, il me semble que ce n’est pas aussi simple que çà il suffit de lire Pierre Clastres et James C Scott pour s’en convaincre. Ce que l’on peut en tirer comme conclusion c’est que toutes les sociétés organisées différemment ont été exterminées et toutes celles et ceux qui ont voulu mettre en place d’autres modes de réflexion et d’organisations ont été massacrés. On peut donc encore espérer…….Mais la lutte sera rude.
Bonne journée
Oops… Pardon, je disais NOUS ICI.
J’ai lu Pierre Clastres et l’ai cité plusieurs fois sur ce site en réponse à la chronique d’Alphee Roche-Noël. J’ai en mémoire le souvenir d’une vie enfouie qui puise en eaux profondes quand s’invite la vie des tribus amerindiennes…
Je disais NOUS ICI, Occis Dentaux mal dégrossis. Nous sommes « ce peuple de l’ombre » dixit Isaie. Et nous avons répandu sur toute la terre notre misère… Que reste t-il des peuples dits confiants et libres ? Que peuvent-ils pour l’humanité d’aujourd’hui en ces jours nuits ?
Leo Ferré disait qu’il parlait pour dans dix siècles. Je parle pour ce millenaire qui vient et je n’ignore rien de l’âpreté des luttes à venir et des sentiers peu fréquentés (je connais Scott aussi), qu’il nous faudra arpenter pour sortir de cet esclavage civilisationnel qui fait chaînes dans nos têtes jusqu’à nous empêcher de penser et d’agir.
La lutte sera rude. Elle ne fait que commencer. Stratégiquement, pour éviter le massacre programmé des initiatives de changement, il faudrait une éruption spontanée de forces libératrice en mille endroits sans modèle prédéterminé mais reliés entre elles par une même Volonté et un même signal comme les GJ pour déborder les pouvoirs en place et leurs forces miliitarisees.
Manque un Idéal qui transplante le regard dans l’éternité et une vraie nécessité qui fait loi de tout changer, en plus d’un territoire à occuper pour se planter dans une réalité première, pour espérer que le peuple se lève résolument de son canapé.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? Les conscients sont dispersés et sans voix ni voie d’unité. Quelles actions porteuses espérer ?
Travailler les consciences, les cœurs, les âmes au plus serré, chauffer la braise d’une Liberté oubliée en chantant sous la pluie et en dansant dans des Granges la nuit au son de tambours interdits, voilà ce qu’il nous reste…
Vois là ce dans quoi je m’inscris en attendant que cette Liberté jaillisse. N’est-ce pas ce que criaient les GJ ? LIBERTÉ, LIBERTÉ !?
Bien à toi Delacre, cette nuit c’est danse ici 😊
le chant d’ici,, oui écoute le chant d’ici ,,,,,
,,Myriades de sentiers mais une seule et même poussée ***********
Myriades de sentiers mais une seule et même poussée ( bis **********oui!!!!!!!!!!!!!)
. » « » » »Ce mouvement souterrain est confus comme inconscient de lui-même, en gestation d’une prise de conscience collective, d’une recherche d’occasions de faire geyser. Le jour où cette prise de conscience se fera, ce sera un vraie déferlante.
On verra alors avec évidence ce qui est déjà là, que nous ne voyons pas encore mais que nous sentons venir.
Nous le verrons car nous le vivrons en conscience. Aujourd’hui nous l’ignorons, mais en dedans de nous, nous savons déjà que cela se prépare.
Entends-tu l’herbe qui siffle
L’arbre qui frémit ?
Alors écoute le chant d’ici…–
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(REPLAY d ‘éric)
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en réponse à la poétique d’éric je citerai à nouveau diego Rivera artiste qui en son temps disait déja
,,,,,,,,,,,,,,le champ est vaste ,,, et le blé en est la nourriture ,,(le clézio ,toujours -)———————–
alors j’ai envie de rajouter ,, »sans ce Blé quelle nourriture pour une nouvelle Odyssée ? »
dame B
* .;;;
Très intéressante interview.
Entre autre le témoignage sur ce policier qui intime aux manifestants «partez d’ici si vous voulez rester en vie !», et le commentaire de Raymond qui affirme «non, au contraire c’est pour rester en vie qu’ils ne doivent pas partir d’ici».
L’actualité récente nous donne un autre exemple de ce qu’on hésite à qualifier soit de « relativité des points de vue », soit de « renversement dialectique », soit de « manipulation idéologique », soit de simples « paradoxes verbaux cherchant un effet de confusion ».
Je veux parler de cette séquence assez atroce où un dénommé Hanounna, présomptueux distracteur idéologique à la télé C8, agresse, le visage marqué par la haine et l’imbécilité, un élu de la république : cet animateur ose dire à cet élu, ancien prestataire/salarié de C8 : « tu craches dans la main qui t’a nourri », alors qu’il eût fallu dire « tu craches dans la main que tu as nourrie » tant il est vrai que c’est le salarié qui nourrit le capitaliste et non l’inverse.
De même, Raymond rapporte que des manifestants, le prenant pour un RG, voulaient l’éloigner de leur manifestation, et qu’un certain autre manifestant retournait la chose en disant « au contraire, il vaut mieux avoir son ennemi à coté de soi, plutôt que loin de soi » !
De même, lorsque Delinger boxa des policiers, était-ce de « l’assistance à personne en danger » car ces policiers avaient frappé dangereusement (risque de mort comme dit ci-dessus par un policier) sa campagne et d’autres manifestantes, ou étaient-ce des « voies de faits sur des agents de la force publique ».
Toutes ces nuances, simples paradoxes ou plus que ça ? Beaucoup plus que ça bien entendu !
Intéressant aussi le commentaire de ce Gilet Jaune « petit entrepreneur » qui, surveillé par la police, se voit signifier des manquements à la légalité dans son activité professionnelle car, avoue-t-il, « quand on est petit entrepreneur on ne fait pas tout dans la légalité ! ». Pour le rassurer, on dira que plus l’entrepreneur est « gros », moins il fait dans la légalité ; mais qu’à partir d’un certain seuil, le trop plein d’illégalités est tel qu’il faut en urgence procéder à un renversement/dépassement dialectique cad prendre le pouvoir sur l’Etat et fabriquer une légalité nouvelle (droit et justice) qui permette de procéder aux pires ignominies en toute légalité.
… Dettinger boxa …