« Le pire de Zemmour sur les femmes » par Itzel Marie Diaz

04/11/2021

Si le futur probable candidat à la présidentielle 2022 Éric Zemmour est avant tout connu pour ses outrances sur l’islam, ses obsessions anti-migratoires, et ses références décomplexées à la théorie du « Grand remplacement », il porte également un discours masculiniste particulièrement violent. Les femmes constituant plus de la moitié du corps électoral français, ce dernier pourrait lui coûter cher en 2022. Florilège de ses pires interventions sur le sujet par Itzel Marie Diaz pour QG

Omniprésent dans tous les médias, sur toutes les ondes, et désormais dans toutes les conversations de bistrot, Éric Zemmour, qui n’est pas encore candidat à la présidentielle à l’heure où nous publions, a bénéficié de plus d’articles de presse et d’heures d’antenne que n’importe quelle autre figure politique officiellement dans la course pour 2022. Une anomalie qui n’est pas sans évoquer celle réservée à un certain Emmanuel Macron à partir de la fin 2016. Hier encore journaliste au Figaro, chroniqueur sur RTL, éditorialiste quotidien sur C-News, Zemmour est avant tout connu pour ses outrances sur l’islam, ses obsessions anti-migratoires, et ses références décomplexées à la théorie du « Grand remplacement », élaborée par l’écrivain Renaud Camus, lui aussi poursuivi pour incitation à la haine raciale, et inspirateur de l’un des terroristes de Christchurch. Si certains le savent moins, Zemmour porte également un discours masculiniste particulièrement violent, à rebours de toutes les récentes avancées au sujet de la place des femmes dans la société. Pour lui, les féministes sont évidemment des « castratrices » qui dépossèdent l’homme contemporain de sa virilité, et mettent en danger la survie même de la civilisation. Manque de chance pour l’auteur du « Premier sexe » paru en 2006 chez Denoël, plus de la moitié du corps électoral français est encore constitué de femmes, selon les dernières statistiques de l’INSEE en mai 2021. Retour sur quelques-unes des déclarations les plus délirantes du personnage, dont on espère que les femmes sauront se souvenir en avril 2022.

« Plus de la moitié du corps électoral français est encore constitué de femmes. Retour sur quelques-unes des déclarations les plus délirantes du personnage, dont on espère que les femmes sauront se souvenir en avril 2022. »

« Les femmes n’incarnent pas le pouvoir. »

Le 26 mars 2013, Éric Zemmour était invité sur le plateau de BFM TV pour évoquer sa conception masculiniste du pouvoir. Alors qu’à cette époque, cinq femmes se présentent à la candidature de la mairie de Paris, Zemmour y voit une marque de l’affaiblissement du politique, et évidemment pas un signe de progrès de la société. Ainsi, selon le journaliste du Figaro, les valeurs féminines sont incompatibles avec l’incarnation du pouvoir: “Le pouvoir s’évapore dès qu’elles arrivent.”

« Ce n’est pas parce que les femmes n’avaient pas de chéquiers qu’elles n’étaient pas égales. »

Au micro d’Élisabeth Lévy, la fondatrice de Causeur, magazine à coloration fortement islamophobe, Éric Zemmour analyse l’obsession des médias pour le sujet de l’égalité hommes-femmes. Un débat qui n’a pas lieu d’être pour Zemmour, qui réfute l’idée selon laquelle les femmes seraient traitées différemment que les hommes. Il avance que cette problématique d’égalité repose simplement sur une manipulation des médias: « Plus l’égalité progresse, plus on nous explique que la situation est atroce comme si le réel n’avait plus de prise”. Pourtant, selon Eurostat, nous savons par exemple que les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent en France: en 2021, les femmes perçoivent en moyenne une rémunération inférieure de 16,5% à celle des hommes. On matérialise cela en disant qu’à partir du 3 novembre 2021 et ce jusqu’à fin décembre, les femmes travaillent gratuitement.

 « Les grands génies sont des hommes. »

Dans une interview filmée par une équipe de journalistes et mise en ligne sur Youtube en 2013, Éric Zemmour soutient que les femmes ont une forme d’intelligence différente de celles des hommes et qu’il faut l’accepter: « Ce n’est pas fémininement correcte de le dire mais c’est la vérité. », explique-t-il. Il soutient que dans l’histoire de l’humanité, ceux qui ont transgressé et osé étaient des hommes. Selon lui, ce trait de caractère leur a permis de s’élever intellectuellement et de devenir de grands scientifiques, d’éminents écrivains, de redoutables conquérants. Nous savons pourtant aujourd’hui, notamment grâce aux historiennes, que l’histoire telle que nous l’avons apprise dans les manuels scolaires a largement effacé les femmes. Faut-il rappeler à Zemmour que le premier auteur identifié de l’humanité était une femme ? Il s’agit en l’occurence de Enheduanna, grande prêtresse et poétesse sumérienne d’Ur (Empire d’Akkad, Irak actuel), dont le texte a été écrit en 2.300 av. J.-C.

Eric Zemmour au tribunal de Paris lors de sa première condamnation pour incitation à la haine raciale pour avoir déclaré « La plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait », janvier 2011

« Le poil est une trace, un marqueur, un symbole. De notre passé d’homme des cavernes, de notre bestialité, de notre virilité. De la différence des sexes. Il nous rappelle que la virilité va de pair avec la violence, que l’homme est un prédateur sexuel, un conquérant. »

En 2006, Éric Zemmour publie Le Premier Sexe (Denoël), essai dans lequel il théorise la féminisation de la société et la dévirilisation des hommes: « En se féminisant, les hommes se stérilisent, ils s’interdisent toute audace, toute innovation, toute transgression. » Le titre fait écho au “Deuxième sexe” de Simone de Beauvoir, essai fondateur pour le féminisme français, paru en 1949. Dans son essai, Zemmour s’inquiète de la fin du système patriarcal au profit du pouvoir donné aux femmes. Il pleure la disparition du « vrai » homme, dénonçant une sexualité masculine de plus en plus domestiquée. Le livre fut un de ses premiers best-sellers vendu à plus de 100.000 exemplaires.

« Je pense que l’autonomie totale en matière sexuelle est un mythe, et le consentement mutuel est un mythe. »

Ces propos pour le coup choquants ont été entendus sur le plateau d’On n’est pas couché en 2012 (1), cinq ans avant #MeToo, mouvement ayant permis une libération de la parole des victimes de viols et d’agressions sexuelles à travers le monde. Au-delà des femmes, #MeToo a aussi contribué à éveiller la conscience de beaucoup d’hommes. Pas celle d’Éric Zemmour en tout cas, pour qui la dénonciation sur les réseaux sociaux constitue une « méthode étonnante de délation ». En 2017, au micro d’Europe 1, il ira même jusqu’à comparer ce mouvement féministe avec la collaboration pendant la Seconde guerre mondiale: « Pendant la guerre, #Dénoncetonjuif, ça aurait été parfait.« 

Le 15 mai 2011, Dominique Strauss-Kahn, menotté et escorté par deux policiers, sort du commissariat de Harlem. Il a été arrêté la veille pour une accusation de viol sur une femme de ménage à l’hôtel Sofitel à Manhattan

« DSK, menottes derrière le dos entre deux cops new-yorkais, marchant tête baissée, c’est un renversement de mille ans de culture royale et patriarcale française. C’est une castration de tous les hommes français. Le séducteur est devenu un violeur, le conquérant un coupable. « L’homme à femmes » était loué pour sa force protectrice, il est enfermé et vitupéré pour sa violence intempérante. Don Juan est mort. »

C’est dans La France n’a pas dit son dernier mot (éditions Rubempré), essai paru le 16 septembre dernier, qu’on peut lire cette citation à peine croyable. Zemmour déplore une fois de plus la « castration » de la société française. Pire, il décrit un homme accusé de viol comme un « séducteur ». Il vante et défend ouvertement la prédation sexuelle des hommes. « Dans une société traditionnelle, l’appétit sexuel des hommes va de pair avec le pouvoir ; les femmes sont le but et le butin de tout homme doué qui aspire à grimper dans la société. » écrit-il également. Dans ce livre, Zemmour poursuit son analyse de la politique française et des impasses sociales auxquelles le pays fait face. La tournée de promotion dans tout le pays se confondant avec sa désormais probable candidature à la présidentielle, il aurait déjà vendu 220.000 exemplaires.

Éric Zemmour croit-il réellement à ses propos violemment misogynes? Condamné par la justice pour provocation à la discrimination raciale en 2011, et provocation religieuse envers les musulmans en 2018, Zemmour est plus que jamais porté aujourd’hui par une grande partie de la sphère médiatique, qui ne semble pas plus dérangée que cela par ses allégations insensées. Comme Dominique Strauss-Kahn, une figure de « Don Juan » selon lui, le polémiste est au demeurant lui-même impliqué dans divers scandales de harcèlements sexuels, révélés par nos confrères de Mediapart en avril dernier. Plusieurs femmes ont témoigné d’agressions sexuelles qu’elles auraient subi de sa part. Face à ces accusations, “Z” comme le surnomment ses militants, préfère rester silencieux. Cette attitude et ses propos insultants pourraient lui coûter très cher en 2022, s’il venait à se présenter.

Itzel Marie Diaz

(1) Source: On n’est pas couché, France 2, 17 mars 2012

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6 Commentaire(s)

  1. Au début du XXè siècle, de grands patrons fréquentaient les bordels pour des séances de sado-maso. Ils adoraient se faire fouetter par les putes, eux qui traitaient leurs salariés comme des chiens. Les rapports de domination sont inévitables dans une société capitaliste, les rapports homme – femme qui vont en ce sens ne sont pas en contradiction avec le système.

    1. Les turpitudes patronales sont encore vraies en ce début du XXI ième siècle. L’exemple ci-dessous concerne un individu qui a affiché, de plus, ses sympathies nazies. D’ailleurs, ses mascarades sexuelles se déroulaient en costume d’officier nazi pour les femmes et en costume de prisonnier de guerre pour lui.

      https://www.7sur7.be/formule-1/le-president-de-fia-mosley-implique-dans-un-scandale-sexuel~a319e351/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F

  2. Cette vision des femmes légèrement débile de Zemmour (je dis légèrement car, il y a peu, c’était la vision dominante parce que non appréhendée scientifiquement par la science marxiste de l’histoire) mais revendiquée sans trop de gêne de sa part, ne doit pas faire illusion : elle contribue, avec tout le champ identitaire/sociétal, à déplacer le débat en dehors du champ socio-économique, qui est de loin le débat le plus important et le plus crucial actuellement : les propositions socio-économiques de Zemmour sont totalement délirantes.

    Son soutien par le grand capitalisme trouve ici sa source principale ! C’est un programme plus libéral que libéral ; c’est une horreur ; retraite, chômage, aide sociale et surtout vision déifiée de l’entreprise privée comme coeur indépassable de la vie sociale et comme condition nécessaire de la cohabitation harmonieuse des êtres sociaux : les riches font vivre les pauvres (ruissellement économiques); les chefs font exister les subordonnés (ruissellement identito-paternel), le clergé fait exister les croyants (ruissellement identito-cosmique). Ne parlons pas de la psychanalyse qui est un paganisme lui aussi fort utile au capitalisme (il faut donner de l’argent au sorcier pour que la potion soit efficace).

  3. Quel bourrin ce Zemmour avec cette question des femmes ! Mais, je me risquerais à dire : bourrin loin d’être isolé !

    Zemmour naturalise une certaine «mentalité» ou «nature» féminine, et une certaine «mentalité» ou «nature» masculine ; en gros, la différence homme-femme est globalement génétique pour lui. C’est comme ça. C’est le vécu existentiel de Zemmour qui fait sa vérité. « Les hommes partent toujours d’eux-mêmes …! ». Et la science, ils n’en ont rien à foutre.

    Pourquoi ne dit-il pas que la différence entre la mentalité, la nature d’un capitaliste, et la mentalité, la nature d’un prolétaire est, elle aussi, «naturelle», génétique ? Parce qu’il n’ose pas !!!!!!!!!!!!! en vrai, il n’est pas loin de penser qu’il y a des gens qui ont des «gènes» de dirigeants et d’autres des «gènes» de prolos, de dirigés. Et donc, respectons «le naturel» en laissant tout cela en place ! c’est un radical-écolo Zemmour.

    Il n’a pas vraiment compris l’importance du «pouvoir d’agir», cad des forces productives dont dispose, dans la vie, l’Acteur «femmes» (avec «s» car un acteur est collectif) dans la construction du sujet «femme» (sans «s» car un sujet c’est individuel).

    La bête humaine ( l’être humain est un animal, produit par la nature, comme tous les animaux, via les processus
    1) de variations génétiques aléatoires comme par exemple les variants Sars-Cov2), et
    2) de sélection naturelle, mise en évidence par Darwin ),
    la bête humaine donc, se distingue des autres animaux, par le cerveau essentiellement, cad par la conscience et l’intelligence, alors que les autres animaux fonctionnent par réflexes, par instinct, plus que par intelligence.

    Mais, un cerveau sans le corps «moteur», cad sans les muscles, sans la motricité qu’il commande, ça ne sert strictement à rien ! Le corps est absolument essentiel, majeur, y compris pour le développement biologique et social de ce cerveau ! Il existe d’ailleurs un tas d’animaux qui ne fonctionnent qu’avec un corps, en mode réflexe, quasi sans cerveau (les insectes), alors qu’il n’y a pas de cerveau qui fonctionne sans corps. Ceux-ci (les insectes) se perpétuent d’ailleurs surtout par le nombre, par la reproduction, par la productivité «reproductive». Le «nombre» est souvent une force productive (il n’y a pas de force productive «en soi» ; ce sont les circonstances, les situations qui font que n’importe quoi peut, si la situation s’y prête, servir de forces productives, de pouvoir d’agir). La formule biologique la plus efficace, cad celle qui s’impose dans la nature, semble être l’association «cerveau développé» ET «corps développé», comme dans l’espèce humaine.

    Et donc la femme là-dedans ? Outre les aspects hormonaux liés à la reproduction, la seule différence entre Homme et Femme, c’est le corps cad la musculature, la force physique, cad le pouvoir d’agir physique, la motricité. Il n’y a aucune différence naturelle, physiologique entre le cerveau des femmes et le cerveau des hommes. Aucune. Nada. Mais en matière de corps, de musculature, l’homme est supérieur à la femme : on n’organise pas de combats de boxe entre hommes et femmes ! idem pour les autres types de sports de force. Et la force est bien évidemment un instrument de domination.

    Si il y a des différences observées entre le «comportement» des hommes et le comportement des femmes (comportements suscités évidemment par le cerveau) c’est que le cerveau lui-même, dans son contenu psychique -contenu intégralement acquis dans la vie- est conditionné cad «rempli» par
    1) les réalités et les prescriptions sociales implicites actuelles.
    2) les expériences concrètes passées, apprises, du sujet, pendant l’ontogenèse.
    Deux éléments que l’intelligence, soit consciente, soit néo-réflexe (cad accumulée socialement mais inconsciente), mouline en permanence avant d’agir. La supériorité physique (je devrais dire «motrice») de l’homme reste inscrite dans toutes les structures et expériences sociales existantes, et aussi dans l’expérience individuelle et collective de la vie quotidienne. Il y a encore des femmes battues ou violées par des hommes ; il n’y a pas d’hommes battus ou violés par des femmes, alors même que les femmes ne possèdent nativement ni «gentillesse», ni «aversion pour la violence» plus prononcées que les hommes.

    Et donc, pourquoi, ça revendique du côté des nanas justement aujourd’hui et non pas hier, ni surtout avant-hier ?

    C’est par le muscle et par accumulation/capitalisation du pouvoir productif de ce muscle que l’homme s’est imposé durablement. Pas d’abord par le cerveau. Des petits cerveaux qui capitaliseraient des plus-values personnelles sur la seule force motrice de l’époque (avant hier) seraient plus puissants que des gros cerveaux qui n’ont rien à capitaliser en matière de muscle. Car, à l’aube de l’humanité, lorsque l’homme n’avait pas ou peu d’outils à sa disposition, le pouvoir d’agir était quasi intégralement (90%, là c’est au pif) musculaire ; et du coup, dans les affrontements inhérents à la survie cad à la vie (chasse, guerre) et à la nature humaine (n’oublions pas que c’est la contradiction, dont l’affrontement, qui engendre la conscience en permanence), les « musclés » étaient forcément les dominants sociaux car, en final, la supériorité de survie résidait dans la force d’agir, qu’on le veuille ou non (y compris aujourd’hui sur les nouvelles bases technologiques, la raison du plus fort est toujours la meilleure).
    De surcroit, l’accès aux expériences sociales de type travail, activité, contribue énormément à l’intelligence cad au contenu « acquis » du cerveau. Plus nous sommes confrontés à de nombreux problèmes à résoudre (y compris lorsqu’ils mobilisent une forte dimension physique/motrice), plus l’intelligence acquise se développe, ce qui donnaient dans le passé un avantage aux hommes qui, par nécessité sociale, multipliaient plus d’expériences cruciales (offensives ou défensives) que les femmes. C’est l’action adversive qui construit la conscience mais qui aussi alimente l’intelligence. Que cette adversité soit de nature passive (combat contre la nature qui, elle, n’a pas de stratégie) ou de nature active (combat contre des humains qui, eux, ont des stratégies).

    Et donc aujourd’hui ? Aujourd’hui, le pouvoir d’agir physique, cad la motricité humaine, est à 80% (là, c’est au pif encore) donné par la technologie (A380 et Kalachnikov ont remplacé courses à pied et coups de poing) et non plus par le muscle ; seul un résidu de 20% reste inhérent au muscle en lui-même. Avec ça, forcément, les expériences féminines s’élargissent : piloter un avion de type A380 (Boeing va bientôt faire faillite) ne nécessite «que» du cerveau, pas besoin de muscle; de même que l’usage des armes de poing, de même que l’usage des microscopes ou des ordinateurs les plus puissants etc … Là, les femmes sont à égalité quasi absolue avec les hommes. Du fait qu’à la base le cerveau biologique féminin est strictement identique à celui de l’homme, la multiplication des expériences concrètes féminines sur des champs jusque-là masculins, finissent, ou finiront, par développer une intelligence ou une aperception/appréhension féminine identique à celles de l’homme. Précisons néanmoins que les champs d’expériences de travail (et donc de réflexion) coutumièrement «dédiés» aux femmes, sont producteurs aussi d’intelligence, bien évidemment ; pour pratiquer personnellement (un peu) les deux types d’activités, je peux attester que les deux champs d’actions nécessitent autant de réflexion, sinon autant du muscle ! Mais je n’oserai pas suggérer à mon épouse (qui ne le demande pas) d’attaquer une tranchée de fondation à la pioche, non plus que de mélanger un béton à la pelle (elle serait capable de me demander de faire la cuisine).

    Conclusions :
    – les femmes n’étant pas tombées de la dernière pluie, aujourd’hui elles revendiquent fortement.

    – je reconnais que les féministes, dans leurs revendications, nous les brisent plus souvent qu’à notre tour; mais voilà, c’est comme ça ! pour redresser une barre tordue il faut souvent la tordre encore plus dans le sens inverse (Mao Zé Dong) !

    – Mais le plus ennuyeux, le plus grave, c’est de constater que le développement technologique « libérateur » est en grande partie imputable au capitalisme ! Ca fait ch.er, non ?

    – Ainsi, le capitalisme, affaire d’hommes à l’origine, produit par ses contradictions, la fin de la supériorité de l’homme, avant de produire sa propre fin en tant que mode de production : « une nouvelle formation sociale, dès sa naissance, porte en elle les conditions de sa propre disparition » : il me semble que c’est Rousseau qui a dit cela. Et que Marx l’a repris.

  4. Merci de combler mes lacunes, je ne m’étais pas vraiment intéressé aux propos de Zémour.
    Zémour ressemble en tout point à ses ennemis , les islamistes radicaux terroristes, la bêtise et l’obscurantisme étant leurs deux caractéristiques. Zémour va plus loin avec tout ce qui est arabe , voire juif … bref c’est un conservateur fasciste.
    Qui met en avant ces idées (enfin disons sa bouillie cérébrale)? Celui qui possède cnews le plus souvent et tous les médias du CAC40.
    CAC40 qui bat des records en ces temps de crise , mais c’est toujours comme cela. Donc les puissants de ce monde ont intérêt à construire un pôle fort fascisant car ils savent qu’ils ne peuvent se maintenir qu’à ce prix , enfin ça ne doit pas leur coûter très cher car je pense que la plus grande partie de ces puissantes familles portent la violence et le mépris de la classe inférieure, représentée par l’ensemble des salariés.
    Ces idées-là tendant à la banalisation, tous les bien pensants avaient refusé de discuter avec Le Pen , ce qui n’est plus le cas avec Zémour, le mal est fait sans grande peine car une grande partie de nos élites en défendant l’UE, le néo-libéralisme, les inégalités d’année en année plus grandes … , empêchent objectivement la prise de conscience , ils ne sont guère plus intelligent qu’un Zémour . Bien sûr , ils en parle : une info puis on oublie car il y a de méchants communistes qui veulent faire comme en chine! C’est pas tout à fait caricatural.
    On approche d’un dénouement , la planche à billets ou en langage actuel le déficit, a ses limites et la fed américaine a commencé a augmenter ses taux . On va payer en premier tous ceux qui vont être licencié. Profitez maintenant car, sans doute après les élections … , la droite est prête , écrasante. toutes les idées les plus puantes , les comportements les rétrogrades seront de retour , ils sont déjà là, les milices, les faisceaux, ne sont pas vraiment entrées en action.
    On fera courber la tête aux peuples . Bon , j’espère que mes prévisions sont fausses , sincèrement . Dans tous les cas je compte sur la réaction éclairée de mon peuple et ceux de tous les pays de l’Europe car on va être en première ligne;

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