Après le Covid, la variole du singe : on prend les mêmes et on recommence ?

Le 22/08/2024 par Laurent Mucchielli

Après le Covid, la variole du singe : on prend les mêmes et on recommence ?

Depuis la fin des JO, les médias et les politiques parlent de plus en plus d’une épidémie à venir de variole du singe (Mpox). Tous les mécanismes que l’on avait constaté durant la crise du Covid sont en train de se ré-installer, dans un temps record. A commencer par le fait de terroriser les populations, pour terminer sur la conclusion écrite par avance : il va falloir d’urgence acheter des milliards de doses de vaccins (brevetés bien entendu). Il serait urgent et crucial qu’un maximum d’entre nous d’abord se réveillent intellectuellement, et ensuite trouvent le courage de dire leur désaccord

Chacun se souvient de ce que nous avons vécu entre 2020 et 2022. Un virus soi-disant comparable aux terrifiantes épidémies du passé allait ravager l’humanité entière, il n’existait prétendument aucune façon de soigner les gens, on ne pouvait qu’enfermer les citoyens chez eux (confinements à répétition) en attendant que la délivrance arrive par le miracle de vaccins « sûrs et efficaces à 95% ».

Dans la population générale, il est probable qu’une majorité de nos concitoyens ont compris aujourd’hui que la réalité est beaucoup plus complexe, que les politiciens ont largement surjoué voire manipulé toute cette affaire et que la plupart des médias ont trahi leur mission d’information sincère de la population pour devenir des courroies de transmission et d’amplification des propagandes politiques et industrielles. Mais nous étions nombreux à penser qu’il se passerait des années avant que le couvert ne soit remis, le temps que « les gens oublient ». Erreur ! Certains sont manifestement pressés de rejouer un match où les primes à gagner sont faramineuses. Et ils utilisent exactement les mêmes ficelles, issues des bonnes vieilles techniques du marketing commercial. Après l’affaire du Covid, voici donc celle de la variole du singe.

Déclaration d’urgence et annonce de la solution vaccinale à venir en 48 heures chrono

Le 14 août après-midi, le directeur général de l’OMS déclarait « une urgence de santé publique de portée internationale pour la flambée de variole simienne (Mpox) », à partir du constat de la recrudescence de cette maladie en République Démocratique du Congo, et de cas recensés dans les pays voisins (Burundi, Kenya, Rwanda et Ouganda). Dans la foulée, il annonçait également « un plan de riposte régional, qui nécessite un financement initial de 15 millions de dollars ».

A peine plus de 48 heures après, en France, la radio France Inter (financée par l’Etat) donnait la parole à Mme Brigitte Autran, présidente du « Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires », instance gouvernementale ayant succédé en août 2022 au « Comité scientifique Covid-19 » dirigé par M. Jean-François Delfraissy. Mme Autran est une habituée de la recherche vaccinale, en lien direct avec l’industrie pharmaceutique, ainsi que le rappelait le magazine indépendant (non subventionné par l’Etat) Basta Mag en 2015.

Ce jeudi 17 août au petit matin, sur France Inter donc, elle est venue expliquer aux Français que la situation était très grave (« le système de santé français a été placé en « état de vigilance maximale » », venait de déclarer le Premier ministre). Mais elle a ajouté immédiatement que la parade était déjà prête : « On est équipé pour faire face à cette épidémie avec des vaccins qui vont fonctionner ». En effet, selon elle, le vaccin MVA, fabriqué par la firme danoise Bavarian Nordic, « protège des formes graves » et a « certainement une capacité de réduction de la contagiosité ». Ce vaccin existe depuis plusieurs années mais Mme Autran affirme qu’il existe de « très forts arguments » pour penser qu’il « va protéger aussi efficacement contre le [nouveau] variant » apparu ces derniers mois en Afrique centrale, propos qui relève autant de la virologie que de l’astrologie quand on sait que ce virus mute tout le temps. La conclusion arrive : « il est très important d’augmenter les capacités de vaccins », même si, « pour le moment » (c’est moi qui souligne) il n’est pas question « d’ouvrir la vaccination à la population générale en France ». Dans la même émission, deux grands habitués des médias depuis le Covid étaient également là, Mme Karine Lacombe et M. Xavier Lescure, pour appuyer bien entendu le sens des propos de Mme Autran (c’est le même club, avec aussi M. Yazdanpanah). A la question « quelles sont les populations à risque ? », M. Lescure répondait « les enfants en bas âge, tous les immuno-déprimés et puis les femmes enceintes ». D’ici qu’on en déduise que ce sont ces catégories de personnes qu’il faudra vacciner en priorité, il n’y a qu’un pas, surtout depuis que tous ces braves « experts » ont décidé au moment du Covid d’abattre une des dernières digues autant clinique qu’éthique qui subsistait en ce domaine : on ne vaccine pas les femmes enceintes (de même qu’on évite de leur administrer la quasi-totalité des médicaments d’ailleurs).

Mme Autran terminait son propos en disant que, si jamais il fallait un jour envisager une vaccination générale (chacun a maintenant compris que, en vérité, on y songe déjà), pas de panique : « les industriels sont sur le pont pour augmenter la production ». De fait, la firme danoise a annoncé le même jour l’augmentation drastique de sa production, ainsi que le dépôt d’une demande d’homologation de son produit pour les adolescents (12-17 ans) auprès de l’Agence européenne du médicament. Du coup, le cours de l’action de l’industriel explose à la Bourse. Décidément, quel timing ! La séquence politico-médiatique sera clause (provisoirement) par M. Gabriel Attal (premier ministre réputé « démissionnaire ») ce mardi 20 août, par cette annonce sur X (ex-Twitter) : « Notre système de santé est en état de vigilance maximale. Nous nous tenons prêts à faire face à tous les scénarios et à tous les risques. (…) 232 sites de vaccination sont d’ores et déjà ouverts à travers le territoire. Et de nombreux autres seront disponibles. À ma demande, le ministère de la Santé a saisi la HAS pour mettre à jour, d’ici fin août, ses recommandations vaccinales ». Ne reste donc plus à la HAS (Haute Autorité de Santé, réputée « indépendante ») qu’à obtempérer gentiment (comme elle l’a fait durant toute la crise du Covid) et le tour sera joué. Les politiciens et tous leurs serviteurs (à commencer par les médecins-de-plateaux-télé et les journalistes qui les interviewent complaisamment) pourront de nouveau prétendre parler « au nom de la Science » et continuer à empêcher tout débat contradictoire. Qui oserait en effet lever la main pour dire qu’il trouve tout cela un peu trop simple voire fort discutable, quand il sait par avance qu’il sera traité d’affreux « anti-vax/complotiste/d’extrême droite » et ostracisé de toutes les façons possibles ? Car nous en sommes là intellectuellement en France, piégés dans l’opposition ô combien manichéenne et rassurante entre pro et anti-vax. Les gentils contre les méchants. La pensée des petits enfants.

La stratégie de la peur

Cette histoire du retour de la variole du singe, qui est donc en train de se mettre en place dans l’espace public, présente une structure narrative bien rodée. Elle fut esquissée déjà en 2009-2010 à l’occasion de la grippe H1N1, réfléchie et affinée à de nombreuses reprises dans les deux décennies suivantes, et finalement mise en œuvre à l’échelle planétaire en 2020-2022 (voir notre analyse de « la doxa du Covid »). Le business plan sous-jacent tient en deux éléments majeurs et des plus classiques en matière de commerce : 1) créer le besoin, 2) présenter le produit industriel comme l’unique et indispensable réponse au besoin en question.

Pour créer le besoin en matière de santé, il faut d’abord faire peur. C’est la base de tout. Et cette peur est distillée en permanence dans les médias, beaucoup d’entre nous ne s’en rendant sans doute même plus compte tant le matraquage est permanent. Il avait commencé bien avant cet été, mais il s’est étonnamment accéléré dès que les Jeux Olympiques ont été terminés (toujours ce timing remarquable). En guise de florilège, voici quelques titres d’articles de presse de ces deux dernières semaines :

– « Une souche ultra-mortelle de la variole du singe traverse les frontières, l’OMS en alerte maximale » (Yahoo ! actualités, 9 août)

– « Cette maladie ‘très contagieuse’ se répand partout en France, un appel à la vaccination lancé » (Les Echos, 10 août)

– « Nouvelle épidémie de Mpox : ‘on sait ce qu’est une pandémie, et on n’en veut pas’ » (L’Express, 11 août)

– « Variole du singe : l’OMS alerte sur les risques de cas importés en Europe, un premier cas diagnostiqué en Suède » (France Bleu, 14 août)

– « Mpox : le spectre d’une nouvelle épidémie plane sur le monde » (20 Minutes, 16 août)

– « Mpox : pourquoi le nouveau variant touche surtout les enfants » (Le Figaro, 16 août)

– « Variole du singe : Gabriel Attal place le système de santé en « état de vigilance maximale » (Ouest France, 16 août)

– « L’inquiétude monte autour de la propagation du virus mpox » (Le Monde, 17 août)

– « Variole du singe : isolement, tracing, vaccins… comment la France tente de se protéger » (Le parisien, 17 août)

– « Variole du singe : le système de santé français placé en état de vigilance maximale » (La Tribune, 17 août)

– « Variole du singe : la France anticipe le choc » (Libération, 18 août)

– « Variole du singe : l’Europe doit ‘se préparer’ en vue d’une hausse des cas, selon les autorités sanitaires européennes » (Le Journal du Dimanche, 18 août)

– « Variole du singe (Mpox) : l’Institut Pasteur prêt à ‘tester et vacciner’ » (La Tribune, 19 août)

– « Variole du singe : cas, confinement, traitement… Comment la France se prépare » (L’Internaute, 20 août)

– « Variole du singe : Gabriel Attal annonce l’ouverture de 232 centres de vaccination contre le mpox en France » (L’Indépendant, 20 août)

– « Variole du singe : un nouveau Covid-19 ? La France prépare sa riposte à l’épidémie de Mpox » (La Dépêche, 21 août)

L’annonce de l’arrivée prochaine d’une catastrophe pandémique (ou d’autres thématiques sanitaires foncièrement anxiogènes) est donc le point de départ. La peur est ensuite renforcée par l’incertitude entretenue sur les mécanismes de sa propagation. Outre la voie sanguine, la variole du singe se transmet essentiellement par le contact avec les lésions cutanées ou avec les muqueuses de la personne infectée (bouche, organes génitaux et anus). En clair, les personnes à risque sont avant tout celles qui pratiquent des rapports sexuels avec des inconnus, et par extension les proches avec lesquels ils entrent en contacts quotidiens répétés. Par ailleurs, il n’y a pas de portage asymptomatique. Par conséquent, « tant qu’il n’y a pas de symptôme, il n’y a pas de risque de transmission », ainsi que le rappelle le site de l’Assurance Maladie. On comprend ici que le risque épidémique du Mpox est bien moindre que celui du Sars-Cov-2 qui était doublement invisible, s’agissant d’un virus respiratoire (première invisibilité) engendrant principalement des portages asymptomatiques (deuxième invisibilité). Mais les amis de l’industrie pharmaceutique sont déjà en action pour tenter au contraire de créer la panique. Sur les réseaux sociaux, les auto-dénommés « No fake Med » nous annoncent ainsi que l’épidémie peut se transmettre de manière aéroportée (voir par exemple ici et ici). La très médiatique Mme Lacombe en parlait aussi dans cette émission de France Inter. Tremblez braves gens, et courrez vite à la pharmacie acheter des sacs entiers de masques…

Après la transmission, l’autre stratégie de la peur consiste à dramatiser la gravité de la maladie. La presse de ces derniers jours rapporte que l’OMS estimerait le taux de mortalité du nouveau Mpox à « 3,6% en moyenne ». Mais c’est sur la base de ce qui se passe au Congo. Or, si l’on prend un peu de recul, sur le site de l’OMS on trouvait le 2 août dernier des « chiffres clés » faisant état de 99 176 cas recensés dans le monde depuis janvier 2022, pour un total de 208 morts, soit un taux de mortalité de 0,2%, le dernier variant (réputé plus dangereux) ayant été identifié dans 934 cas, provoquant 4 morts (soit un taux de mortalité de 0,4%). Quant au variant de la variole du singe qui tournait déjà en Europe il y a deux ans, l’Assurance Maladie rapporte 4 967 cas recensés en France entre mai et décembre 2022, pour un total de… 0 mort. Alors, que le nouveau variant de la variole simiesque soit ou non plus redoutable que le précédent (en attendant de voir ce que donneront les suivants), est-ce une raison pour terroriser les populations ? Non. Mais il ne manque plus qu’un petit modèle mathématique simplet à la Neil Ferguson (l’épidémiologie pour les nuls) prédisant des millions de morts à venir dans le monde, et la répétition du scénario covidiste sera parfaite.

Pour information, et surtout par comparaison, depuis le début de l’année 2023, l’OMS a recensé plus de 6,5 millions de cas de dengue et plus de 7 300 décès des suites de la maladie qu’elle engendre. Or personne ou presque n’en parle. Serait-ce, par exemple, parce que la précédente expérience de vaccination générale contre la dengue, menée aux Philippines en 2016-2017, a tourné au fiasco, le vaccin semblant non pas protéger mais au contraire aggraver les infections chez des sujets n’ayant jamais été concernés par cette maladie jusque-là ? De même, demandons-nous pourquoi on ne nous parle jamais de la tuberculose, pourtant première cause de mortalité due à une maladie infectieuse dans le monde (plus d’1,3 million de morts dans le monde l’année dernière). Serait-ce, par exemple, parce qu’on la traite essentiellement non pas avec des vaccins brevetés mais avec des antibiotiques coûtant trois fois rien ? Ou bien parce que cela concerne essentiellement de lointains pays pauvres dont, en réalité, on ne connait à peu près rien et dont, au fond, on se fiche éperdument ?

Est-ce la société dont nous voulons pour nous et nos enfants ?

L’histoire s’accélère. C’est que le business plan et le marketing des belles intentions sont bien rodés. L’OMS, jadis exsangue, tente depuis des années de reprendre la main sur les politiques sanitaires mondiales, forte de son nouveau modèle de financement fondé sur les « partenariats publics-privés » dont le principal opérateur est le célèbre philanthro-capitaliste Bill Gates. Ceci s’opère directement par le biais de sa fondation qui investit massivement dans les OGM pour l’alimentation et dans les vaccins pour la santé, et indirectement par le financement de toute une série d’autres organisations qui abondent également au budget de l’OMS, la plus importante étant la GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunization, récemment rebaptisée The Vaccine Alliance). Une nouvelle doctrine a été élaborée en ce sens, la doctrine « One Health » (Une seule santé), dont le cœur est simple comme l’attendrissante pensée d’un enfant : vacciner la totalité du monde vivant pour éradiquer la totalité des maladies. En langage institutionnel, cela donne : « une démarche intégrée et unificatrice qui vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes » (déclaration de l’OMS en 2023). Ce qui ressemble étrangement au projet de Bill Gates, clairement exprimé sur son blog en avril 2022 : bientôt, et « en seulement six mois », « il sera possible de réaliser quelque chose d’étonnant au-delà de la prévention des pandémies : éradiquer des familles entières d’agents pathogènes. Le monde pourrait se débarrasser de tous les coronavirus, par exemple, ou même de tous les virus de la grippe. Un avenir sans pandémies vaut la peine d’être investi ». Le Père Noël n’est pas loin, probablement vexé qu’on lui vole ainsi la vedette.

Concluons. Il serait crucial qu’un maximum d’entre nous se réveillent intellectuellement et trouvent le courage de dire haut et fort à tout le moins deux choses.  

Premièrement que nous ne voulons pas d’un monde gouverné par les lubies infantiles de quelques archi-milliardaires et par le marketing cynique des industries pharmaceutiques qui a conduit aux innombrables scandales sanitaires et à leurs millions de victimes que nous n’oublions pas (Thalidomide, Distilbène, Prozac, Vioxx, Dépakine, Mediator, OxyContin, etcétéra), même si ces industries essayent désormais de nous habituer à penser que toutes les thérapeutiques classiques (utilisant des médicaments génériques ne leur rapportant plus d’argent) sont bonnes à jeter à la poubelle pour faire place nette au nouveau grand business vaccinal.

Deuxièmement que nous ne voulons pas d’un monde dans lequel des politiciens sans scrupule, entourés d’une cour de « scientifiques », de « journalistes » et autres influenceurs, passent leur temps à terroriser les populations (depuis le Covid, le nombre de jeunes sous psychotropes a progressé de 18 %, constate par exemple l’Assurance Maladie dans son dernier rapport) pour mieux pouvoir ensuite leur faire accepter sous prétexte d’« urgence » le renoncement à des droits et libertés fondamentales conquis de haute lutte depuis la fin du 18ème siècle, comme ce fut le cas avec les « confinements » durant la crise du Covid.

Laurent Mucchielli

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Le docteur Bernard Giral est médecin généraliste à Fontvieille et président de la CTPS (Communauté territoriale professionnelle de santé) du pays d’Arles (Bouches-du-Rhône). Lorsque l’épidémie de Covid est arrivée en France début 2020, il fait partie de la courageuse minorité de médecins qui ont refusé les consignes mortifères d’inaction des « autorités sanitaires » parisiennes (restez chez vous, prenez du Doliprane, appelez les services d’urgence en cas de détresse respiratoire). Il a au contraire soigné les gens, principalement avec le protocole de l’IHU de Marseille, et avec une totale réussite puisque aucun des quelques 1 500 malades soignés n’est décédé. Son action est très reconnue localement (voir par exemple ici la cérémonie de remise de la médaille de la ville il y a quelques mois), mais demeure inconnue ou impensée des autorités centrales. Elle confirme une fois de plus que la première cause de mortalité durant l’épidémie de Covid de 2020-2022 ne fut pas le virus en lui-même mais le refus de soigner les malades. Ce refus était de nature idéologique et il était éminemment contraire au fondement même de l’éthique médicale. L’action du Dr Giral démontre par ailleurs que les déserts médicaux ne sont pas une fatalité et qu’il existe des façons de s’organiser collectivement et de créer de véritables dynamiques locales lorsque l’initiative part d’en bas (des professionnels et des bénévoles de terrain) plutôt que de tomber d’en haut (des cabinets ministériels et de leurs consultants privés).

3 Commentaire(s)

  1. Article intéressant, mais la débilité traditionnelle des conclusions de Laurent Muchielli invalide le contenu : « soumission à l’autorité de l’Etat ».

    On sent qu’il veut forcer le lecteur à penser comme lui sous peine de passer pour un esclave volontaire. C’est d’une nullité argumentaire rare.

    LM paye-t-il ses impôts? Si oui c’est un esclave volontaire.
    LM respecte-t-il les limitations de vitesse ? Si oui c’est un esclave volontaire.
    Etc.

    Si c’est ça les codes de la recherche universitaire, c’est triste. Là on est du niveau de la maternelle supérieure (« con, cul, salaud », mais un peu plus « universitaire »).

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